Lorsque le texte de loi adopté le 15 mai par le parlement autrichien, dominé par la droite et l’extrême-droite, interdit aux filles musulmanes de porter le voile islamique à l’école primaire, en arguant que tous symboles religieux doivent disparaître pour que toutes tentatives de prosélytisme soient écartées chez les enfants, il y aurait de quoi réfléchir. Mais cet argument s’effondre, car il n’est pas question d’interdire le port de la kippa. Si on veut avoir une école laïque il faut que toutes les religions soient concernées. Si les Autrichiens interdisaient dans ce contexte aussi la croix, ce serait conséquent. L’organisation des Musulmans autrichiens IGGÖ a déclaré que la nouvelle loi « discrimine exclusivement le foulard islamique » et « porte atteinte à plusieurs droits fondamentaux ». Le qualifiant d’incitation à « la ségrégation et à la discrimination à l’égard des filles musulmanes ». Une vérité que nie ni le Chancelier Sebastian Kurz, ni le FPÖ, qui disent vouloir viser l’Islam, ce qui est une méthodes des plus contestables, érodant ainsi la liberté de religion. Pour que ce soit soit clair, voici mon point-de-vue. Comme partisan de la laïcité, je n’ai pas d’objections si toutes les religions étaient concernées sans exception, pour faire des endroits publics, des endroits neutres, où toutes tensions spirituelles doivent être bannies. Mais d’en faire un instrument de répression, comme les sympathisants de l’extrême-droite l’ont imposé en Autriche, est à mes yeux nauséabond. Comme croyant je préconise que c’est à l’enfant, dès qu’il est en mesure de prendre une décision, de choisir sa religion. Weiterlesen
Histoire de couple !
Madame Merkel a donné dans la Süddeutsche Zeitung une interview au sujet des rapports qu’elle entretient avec Emmanuel Macron. Ils ne sont pas au beau fixe comme nous le savons. Mais doivent-ils vraiment l’être. Dans tous les couples il peut y avoir des divergences, mais il faut les savoir gérer. Nous avons affaire à deux systèmes politiques différents. En République fédérale la parlementarisme prend une place plus importante qu’en France, où le pouvoir du président est plus étendu. La Chancelière est obligée d’exposer sa politique au Bundestag et de faire en sorte qu’elle soit acceptée par une majorité de députés. « Je suis la chancelière d’un gouvernement de coalition et je suis beaucoup plus dépendante du Parlement que le président français, qui n’a pas du tout le droit d’entrer à l’Assemblée nationale » Le tout accompagné d’un contrôle incessant des commissions parlementaires, qui ont aussi un droit à l’initiative. Ce n’est pas seulement au Bundeskanzleramt, à la chancellerie, que les décisions se prennent, loin de là. Il y a aussi le fait que chaque décision doit être prise en accord avec les trois partis qui forment la coalition, soit la CDU, la CSU et le SPD. Contrairement au Président, Angela Merkel doit obtenir l’assentiment de ses partenaires dans les plus petits détails. S’il s’agit de jauger, où on en est dans l’amitié franco-allemande, il faut tenir compte de ces points, mais aussi du poids que représente l’électorat. Le système électoral de la proportionnelle dégage certes des majorités, mais plus absolues comme cela avait été le cas dans le passé. Ce n’est plus un parti qui prend les rennes de pouvoir, mais une coalition faite de compromis. Weiterlesen
Pompeo à Sotchi
Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, a rencontré hier Vladimir Poutine, à Sotchi. Les deux hommes ont été d’accord que les rapports entre les deux pays devaient être améliorés. Dans un tel contexte, il a été question d’une rencontre au mois de juin entre Donald Trump et lui. « J’ai eu l’impression que votre président souhaitait remettre en état les relations et contacts russo-américains, et qu’il était désireux de résoudre les questions d’intérêt commun ». Après la publication partielle du rapport de Robert Mueller, qui réfute qu’il y ait pu avoir manipulation de la part de Moscou lors des élections présidentielles de 2016, il était évidant que les conditions étaient requises pour que l’atmosphère soit moins tendue que cela avait été le cas auparavant. « Il est fort souhaitable que votre visite en Russie se fasse au profit des relations entre la Russie et les États-Unis et contribue à leur développement ». Vladimir Poutine a tout fait pour décrisper l’entrevue. Mais cela ne veut pas dire que les relations se soient améliorées, au contraire. Le désaccord semble être total concernant l’Iran, le Venezuela et finalement aussi la Syrie. Tout cela sur le fond de la guerre commerciale que se livre les USA contre la Chine. Lorsqu’on analyse ces différents volets, il est pour moi évidant que Washington se trouve dans une situation difficile et que pour redorer son blason, il lui faut d’urgence un succès. Du point de vue géopolitique l’Amérique se trouve dans une situation que je qualifierais de précaire dans le long terme. Malgré son « America first », Donald Trump doit se rendre à l’évidence qu’il ne peut pas faire cavalier-seul. Mike Pompeo a déclaré : « Je suis ici aujourd’hui parce que le président Trump est déterminé à améliorer cette relation. Nous avons des divergences et chaque pays protégera ses intérêts et son peuple. Certains domaines de coopérations sont excellents, sur la Corée du Nord, l’Afghanistan – nous avons fait du bon travail – et la lutte contre le terrorisme ». Weiterlesen
Politische Medien
Die AfD hat vorgemacht, wie man zur politischen Partei Nummer eins in den sozialen Medien wird. Bei Facebook ist sie unbestrittener Platzhirsch und die am häufigsten geteilte Partei. Mit dem „Deutschland-Kurier“ hat sie auch ihre eigene Zeitung. Die Berichterstattung in den Mainstream-Medien zur AfD war alles andere als neutral, wenn sie überhaupt erfolgte. Und wo sie erfolgte, handelte es sich zumeist um redaktionelles AfD-Bashing.
Mittlerweile ist klar: Die AfD hat ihre Newsroom-Ankündigung geschickt vermarktet, aber so viel verändert hat sich in ihrer Öffentlichkeitsarbeit seitdem nicht. Ursprünglich sollte der Newsroom Unter den Linden Platz finden, in einem aus drei kleineren Zimmern verbundenen großen Raum – dort sitzt aber offenbar bis heute kaum jemand.
Aufsehen in dieser Hinsicht erregte auch CDU-Chefin Annegret Kramp-Karrenbauer. Sie schwärmte im Magazin der Jungen Union, beim Auftakt zum Werkstattgespräch Migration habe die CDU keine Presse zugelassen, es habe nur einen Livestream gegeben. „Wir waren Herr über die Bilder, wir haben die Nachrichten selbst produziert. In diese Richtung wird es weitergehen.“ (tagesspiegel.de). Diese Ansage geht über das Ziel, in den sozialen Medien aktiver zu sein, weit hinaus. Es geht darum, selbst direkt an den Zuschauer zu senden. Dementsprechend wird für die CDU das Übertragen von Statements und Fachkonferenzen immer wichtiger.
„Newsrooms“ gibt es im Berliner Politbetrieb mittlerweile einige. In der SPD-Parteizentrale nennen sie ihre Presse- und Öffentlichkeitsabteilung schon seit 2016 so. Die Unionsfraktion hat ihren, die SPD-Fraktion einen „Newsdesk“. Auch das Auswärtige Amt nennt seine Presse- und Öffentlichkeitsabteilung „Newsroom“. Er bedient klassische Ausspielwege, aber verstärkt auch neue Medien. Auf Reisen müssen Journalisten jetzt manchmal warten, weil Minister Heiko Maas erstmal den Content für Instagram aufzeichnet (tagesschau.de 21.03.2019).
Statt sich an Journalisten zu wenden, um Antworten zu erhalten, hat die Öffentlichkeit eher das Gefühl, von widersprüchlichen Informationen überwältigt zu werden.
Kein Wunder, dass das allgemeine Vertrauen in Journalisten auf dem absoluten Tiefpunkt ist. Gemäß dem 2017 Edelmann Trust Barometer ist das Vertrauen der Öffentlichkeit in die globalen Medien seit letztem Jahr von 51 auf 41 Prozent gesunken, auf ein Niveau, welches dem schwindenden Vertrauen in Regierungsmitarbeiter entspricht (rubikon.news).
„Die Medien haben versagt. Viele Fernsehanstalten sind nur noch lächerliche Abziehbilder ihrer selbst, und unter Milliardären scheint es neuerdings in Mode gekommen zu sein, Zeitungen aufzukaufen und so eine ernsthafte Berichterstattung über die Reichen und Superreichen zu verhindern. Seriösen Investigativ-Journalisten fehlt es dagegen an den finanziellen Mitteln. Das hat Folgen: Neben der Süddeutschen Zeitung und dem ICIJ hatten, entgegen anderslautenden Behauptungen, auch Redakteure großer Medien Dokumente aus den Panama Papers vorliegen – und entschieden, nicht darüber zu berichten. Die traurige Wahrheit ist, dass einige der prominentesten und fähigsten Medienorganisationen der Welt nicht daran interessiert waren, über diese Geschichte zu berichten.“ (Manifest von John Doe zu den Panama Papers, sueddeutsche.de, 6. Mai 2016).
Offenbar ist es nicht nur das Internet, das den klassischen Akteuren in den Redaktionsstuben das Leben schwer macht. Nun tickt auch noch die Gesellschaft anders (deutschlandfunkkultur.de). Uns Journalisten gelingt es immer weniger, unsere Rolle als Mittler zwischen Politik und Gesellschaft zu spielen. Auch die Kontrollfunktion, die den Medien in der Demokratie als vierte Gewalt zugeschrieben wird, schwindet.
Die Journalisten liefern uns heute etwas ganz anderes als damals. Das System der Massenmedien wird inzwischen vom Imperativ der Aufmerksamkeit regiert. Dieser Imperativ hat Qualitätskriterien wie Neutralität, Objektivität oder Vielfalt zu Worthülsen gemacht und ist zu einem Strudel geworden, der die Glaubwürdigkeit mitgerissen hat.
Guter Journalismus ist schwieriger geworden. Wer nur auf Klicks und Publikumsmaximierung aus ist, der vernachlässigt Themen, die komplex sind, die Aufwand erfordern, die unbequem sind. Wer auf Prominente fixiert ist und auf Konflikte zwischen Spitzenpersonal, der blendet Ursachen aus. Und wer von den PR-Stäben einen Superlativ nach dem anderen geliefert bekommt, macht sich vielleicht nicht mehr die Mühe, selbst nach Themen zu suchen und Inhalte zu überprüfen.
Bayer s’en va en guerre et perd !
Et la débâcle continue pour le géant de la chimie allemand, Bayer. Le jury de la Cour supérieure d’Oakland l’a condamné a versé plus de deux milliards d’euros à un couple atteint de cancer. Pour cette instance il ne fait aucun doute, que c’est l’herbicide Roundup qui est la cause de leur maladie. Au USA 13 400 d’actions en justice sont en cours. Des procédures qui avaient été à prévoir avant l’achat de Monsanto par Bayer pour 63 milliards de dollars. Il est pour beaucoup incompréhensible que cette multinationale ait acheté cette société dans de telles conditions. Même si le fabricant prétend que ce produit n’est pas cancérogène, il aura de plus en plus de peine de le prouver. Il espère qu’en allant en appel, il pourra inverser la vapeur, sachant qu’il est très difficile d’apporter des preuves fiables. Je m’explique. Il est difficile de prétendre que les causes d’un cancer ont une origine unique. Dans le cas du Roundup la défense prétendra qu’il est impossible de prouver que le Glyphosat en soit le responsable. Et ceci même si tout cela était logique. J’ai connu une jeune fille qui avait été atteinte de Leucémie. Elle était allé en vacance chez sa gouvernante en République tchèque si je ne me trompe pas. Près de son village il y avait une centrale atomique, du type Tchernobyl. Ses parents supposèrent que leur petite avait été exposée à des rayons radioactifs. Il avait été question de plusieurs incidents classés de mineurs par les autorités. Mais comme c’est le cas souvent, on chuchotait en sous-main que ce n’étaient pas des bagatelles. La jeune fille décéda à 16 ans, sans qu’on puisse en définir la cause exacte. Weiterlesen
Pénétration !
« Le but de la pénétration au fond n’est pas vraiment le plaisir des deux partenaires, mais en premier lieu celui de l’homme, puis éventuellement celui de la femme (d’ailleurs la pénétration cesse généralement quand l’homme a atteint son plaisir). C’est l’instauration d’une relation inégalitaire comme modèle. » C’est ce que dit le romancier Martin Page. N’y aurait-il pas un sujet plus important à évoquer ce matin, comme le sondage des Européennes au Royaume Uni, où les partisans du Brexit sous la houlette de Nigel Farage obtiendraient 34 %, soit plus de voix que les Tories et le Labour ensemble. De quoi bander ! Ou de parler de Donald Trump, qui croit pénétrer les Chinois en affichant une virilité à tous crins au monde entier. Peut-être aussi évoquer Marine Le Pen, qui veut nous faire croire qu’elle n’est pas de collusion avec Steve Bannon, le baiseur, raciste, antisémite, facho, Américain de son état. Je pourrais aussi évoquer Bayer, qui présente ses excuses à la France au sujet de la mise à fiche par Monsanto, de personnalités, refusant d’asperger leurs chrysanthèmes avec du Glyphosat. Eh Pierre que se passe-t-il ? Il préfère parler d’affaires de cul, que de politique lundi à l’aube. Peut-être une réaction identique à celle du Monde, qui en a probablement plein les basques de toutes ces mauvaises nouvelles ! Revenons à nos moutons, qui eux aussi pratiquent la pénétration et qui n’ont rien à foutre de l’orgasme, si j’en crois les lois du troupeau. Ils n’ont pas le temps de faire joujou avec les brebis, car comme tous moutons qui se respectent, ils doivent faire des agneaux, afin que nous pouvions continuer à manger du gigot. Je ne pense pas que ce sont eux qui se creuseront les méninges comme Martin Page qui écrit : « Si la sexualité était une question de plaisir, les femmes seraient moins pénétrées et les hommes le seraient davantage ». Weiterlesen
Die Hymne
Um die Wiedervereinigung gab es in Deutschland die Diskussion, ob man mit der Vereinigung nicht eine neue Nationalhymne einführen sollte. Man beließ es aber bei der dritten Strophe des „Liedes der Deutschen“. Jetzt, im Zuge der Europawahl und der zunehmenden Integration Deutschlands in die Europäische Union wird die Diskussion wieder angestoßen vom thüringischen Ministerpräsidenten Bodo Ramelow (Die Linke). Zugleich sind auch die Kritiker wieder auf dem Plan.
Ramelow aber weist die Kritik an seinem Vorschlag, über eine neue Nationalhymne zu diskutieren, zurück. Das „Lied der Deutschen“ sei während der Wiedervereinigung ohne Diskussion zur Hymne geworden, obwohl der damalige Ministerpräsident der DDR, Lothar de Maiziere, einen alternativen Vorschlag gemacht habe (welt.de). Er schlug den Text von Brechts „Kinderhymne“ als neue Nationalhymne vor.
De Maiziere hatte angeregt, den Text der DDR-Hymne mit der Melodie von Joseph Haydn zu verbinden und sei dafür „ziemlich arrogant abgebürstet worden“, sagte Ramelow. „Dabei wäre es doch klug gewesen, mit einer gemeinsamen neuen Hymne auch ein Symbol für die deutsche Einheit zu finden.“
Er bedaure, „dass wir vor 29 Jahren, als die demokratisch gewählte Volkskammer der DDR und der Bundestag sich auf den Weg zur deutschen Einheit gemacht haben, keine längere Diskussion über eine andere Nationalhymne geführt haben, in der sich alle wiedererkennen können“.
Ramelow bekräftigte, dass er „kein Problem“ mit der von Hoffmann von Fallersleben gedichteten Nationalhymne habe. Er „singe die dritte Strophe gerne mit“ und „kenne auch den Entstehungskontext der ersten beiden Strophen“. Fallersleben habe ein Befreiungslied geschrieben. Er könne aber nicht ausblenden, was die Nazis aus der ersten Strophe gemacht hätten. Zudem wisse er, was gemeint sei, wenn Rechtsradikale heute ,Deutschland, Deutschland, über alles‘ sängen.
Der Ministerpräsident Thüringens spricht sich für einen Hymnen-Wettbewerb aus (epochtimes.de). Er selbst fände die im Jahr 1950 von Bertolt Brecht gedichtete Kinderhymne in Kombination mit Haydns Melodie „eine bessere Variante“. Der Text von Brecht sei „ein humanistisches Bekenntnis, da steht niemand über oder unter jemand anderem. Ich kann die Empörung über meinen Vorschlag jedenfalls nicht verstehen“. Am heftigsten werde er von denen attackiert, die am liebsten die erste Strophe sängen.
Muss es immer so kompliziert sein mit der deutschen Hymne? Was ist mit Frankreich oder England, wo die Fußballfans bei Länderspielen zu Beginn einfach die Marseillaise und „God Save the Queen“ singen?!
Vor 1918 hatte das Kaiserreich keine offizielle Hymne; gebräuchlich sind die Kaiserhymne „Heil dir im Siegerkranz“ (auf dieselbe Melodie wie „God Save the Queen“) und die „Wacht am Rhein“ („Lieb Vaterland, magst ruhig sein“).
Weimar: Der Weltkriegsmythos, 1914 bei Langemark in Belgien seien junge Rekruten mit „Deutschland, Deutschland über alles“ auf den Lippen in den Tod gestürmt, verschafft dem Deutschlandlied viel Renommee. Friedrich Ebert erklärt es 1922 zum offiziellen Lied der Republik.
NS-Zeit Die Nationalsozialisten lassen ab 1933/34 nach der ersten Strophe des Deutschlandlieds ihre Parteihymne, das Horst-Wessel-Lied, singen („Die Fahne hoch, die Reihen fest geschlossen, SA marschiert mit ruhig festem Schritt“). Dazu wird der Hitlergruß Pflicht (wikipedia.de).
Nach 1945 Vor allem besteht zunächst Unklarheit; erst 1952 legten Theodor Heuss und Konrad Adenauer „Einigkeit und Recht und Freiheit“ als Hymne fest. Noch 1949 wird beim Kölner Steherrennen als Ersatz „Wir sind die Eingeborenen von Trizonesien“ gespielt (rp-online.de).
Man darf gespannt sein, wie sich das Ganze entwickelt. Es sei darauf hingewiesen, dass unsere Hymne mittlerweile schon fast hundert Jahre alt ist. Wir haben eine Tradition, welche mit unserem Staat gewachsen ist.
Nicht zuletzt ist entscheidend, dass bis 1990 das ganze „Lied der Deutschen“ die Nationalhymne war und bei öffentlichen Anlässen nur die dritte Strophe gesungen wurde.
Seit 1991 ist nur noch die dritte Strophe des „Deutschlandliedes“ die deutsche Nationalhymne (wikipedia.de). Wir sind nicht über, sondern unter anderen in Europa, Herr Ramelow …
« Barca Nostra »
À la Biennale de Venise est exposée une barque qui en 2015 a chaviré. Elle a 50 tonnes et 22,5 mètres avec gravité. Conçue pour transporter 20 personnes, elle avait au moment de son naufrage de 700 à 1000 réfugiés à son bord. Le 18 avril, un cargo portugais s’est rapproché de ce bateau de pêche afin de sauver les occupants. Pour une raison encore inconnue aujourd’hui, ils ont été pris de panique ce qui a déstabiliser l’embarcation. Il n’y a eu que 28 rescapés qui ont pu être sauver, les autres sont morts emportés par les flots. Cela s’est passé dans le canal de Sicile à une centaine de kilomètres de la côte libyenne. Maintenant elle se trouve dans l’Italie de Matteo Salvini, le ministre de l’intérieur, qui a fermé les ports de son pays envers tous ceux qui sont en détresse en pleine Méditerranée. Lorsque le public sait ce qui s’est passé, il doit se demander, si cette barque peut servir d’installation à la Biennale de Venise? L’art ne dépasse-t-il pas certaines limites qu’il ne devrait pas franchir, malgré le bien-fondé de cette action, qui a pour but de sensibiliser l’opinion. Je suis déchiré entre la nécessité de sortir de sa réserve politique, lorsqu’il s’agit d’un témoignage tel que celui de ce bateau de pêche et la pudeur envers un tel drame, qui m’interdirait d’en faire un objet d’art. Mais puis-je rester passif face à de tels drames ? Je ne le pense pas. Pour ma part les événements qui bouleversent ce monde inspirent mon travail. Je ne peux pas les laisser de côté en ce qui concerne ma manière de m’exprimer. L’artiste ne peut pas se conduire d’une manière imperméable lorsqu’il s’agit des fondements de la sensibilité. Les hommes, les femmes et les enfants qui se sont noyés, parce qu’ils étaient acculés par la misère, par la guerre, par la répression à quitter leurs pays respectifs, sont comme une marque au fer chaud sur notre peau. Une plaie qui devrait être des plus douloureuse jusqu’à mort s’en suive. Mais ce n’est pas le cas, car l’oubli est de mise dans ces cas-là. Weiterlesen