Pour que cela soit clair, comme partisan de la laïcité, je pense que c’est une bonne chose que de séparer la religion et l’État. D’éviter de porter des habits ou des symboles qui pourraient remettre en question sa neutralité. Je parle ici de toutes les croyances sans exceptions. Les législateurs de l’époque s’étaient aperçu que lorsqu’il était question de religion, les émotions culminaient, pouvaient être les détonateurs de la violence. En partant de l’égalité de tous, peu importe leur origine, il fallut éloigner tous éléments perturbateurs. Vouloir faire du prosélytisme sous toutes ses formes, ne peut que provoquer des la haine. Une république ouverte sur le monde, ne peut pas se permettre d’autoriser ce genre de lavage de cerveau au sein de la société. Je trouve personnellement triste de devoir imposer des interdits lorsqu’il s’agit de la pensée, mais malheureusement la liberté de la croyance ne peut pas se réaliser dans un contexte tendu, qui crée que des divisions. En ce qui concerne le port du voile, je n’y verrais pas d’objections tant qu’il ne soit pas considéré comme arme politique, mais peut-on être sûr que cela ne soit pas le cas ? Pour ma part je trouve toute la polémique autour des accompagnatrices des courses scolaires d’origine musulmanes régressive. Mais je ne pense pas qu’il soit opportun d’en faire, comme l’extrême-droite le préconise, un combat provoquant encore plus de divisions. C’est la raison pour laquelle je trouverais meilleur de trouver un compromis. Mais on en est loin ! « Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire. Dans les services publics, à l’école, c’est mon affaire. Dans les services publics, il y a un devoir de neutralité. Quand on éduque nos enfants, on demande qu’il n’y ait pas de signe religieux ostentatoire. Après, ce qui se passe dans l’espace public, c’est pas l’affaire de l’Etat ou du président de la République. » tel l’avis d’Emmanuel Macron. Weiterlesen

Quarante-quatre ans après la mort de Francisco Franco, sa dépouille a quitté le mémorial qu’il avait fait construire par des travailleurs forcés à quelques kilomètres de Madrid, pour être transportée dans un cimetière de la capitale, au côté de sa femme. « L’hommage public au dictateur était plus qu’un anachronisme ou une anomalie, c’était un affront à la démocratie espagnole, a déclaré le chef du gouvernement en intérim, le socialiste Pedro Sanchez. Y mettre fin était un devoir pour les générations qui n’ont pas grandi sous le traumatisme de la guerre civile et du franquisme. » Beaucoup d’Espagnoles se sont rappelés ce que la guerre civile a amené comme malheurs. Un bain de sang, le signe avant-coureur de la seconde guerre mondiale. Un pays déchiré, qui encore aujourd’hui souffres des plaies qui ne sont pas complètement cicatrisées. Mais malgré tout le transfert s’est bien passé, n’a pas donné lieu à de grandes manifestations. Est-ce la preuve que le fascisme n’a plus de prise en Espagne ? Je n’irai pas si loin, mais il y a espoir, lorsqu’on sait par quelles affres le pays a passé ces dernières années. La crise économique aurait pu éveiller plus d’un nostalgique de l’arbitraire au totalitarisme. Pour l’instant il n’y a pas eu renaissance du fascisme, ce qui démontre une certaine stabilité au sein de la société espagnole. Weiterlesen

Édouard Philippe a pavoisé en louant l’action de son gouvernement en ce qui concerne la rémunération des infirmières et des infirmiers. « Depuis le début du quinquennat, nous avons ajouté 6 milliards d’euros au budget des hôpitaux ; nous revaloriserons aussi les salaires : pour une infirmière débutante à l’hôpital, c’est 200 euros de plus par mois depuis le début du quinquennat. » Ce petit sucre n’incitera pas le personnel hospitalier de ne pas manifester le 14 novembre. Il reste évident que les salaires de ceux et de celles qui ont soin de nous, est une misère et ceci un peu partout dans le monde. Les exigences sont démesurées par rapports à l’argent touché. Je ne vais pas rentré dans les détails de ces mesures, mais je vais plutôt essayer de décrire la situation de personnes qui me sont proches, afin de démontrer à quel point il est urgent de revoir sa copie en ce qui concerne la situation du personnel thérapeutique. Il y a tout d’abord le stress qui joue un rôle des plus néfastes que cela soit le cas chez les médecins ou chez le personnel hospitalier. Souvent des heures supplémentaires ignorées, car les intéressés ont souvent peur de passer pour des personnes vénales. Elles ne veulent pas manquer d’idéalisme, apporter la preuve qu’elles ont choisi de telles professions avant tout comme un sacerdoce. Être au service des gens qui souffrent, leur apporter un peu de soulagement, c’est que veut apporter le personnel hospitalier, se mettre en retrait par rapport à la « grande cause ». Il me paraît, malgré les conventions collectives, que les dirigeants tablent un peu sur cette attitude, qui est avant tout désintéressée. Weiterlesen

Après avoir écrit cet article, je vais me rendre à Wasserburg, une petite ville sise à quelques dizaines de kilomètres de Munich, pour y emmener ma voiture pour une inspection. C’est-là que se trouve mon garage. Je vais passer par la campagne, pouvoir admirer les belles exploitations agricoles. Beaucoup de paysans se sont mis au bio, car de plus en plus de Bavarois refusent d’acheter des produits venant de l’industrie agraire. Ils ont dû recycler leurs exploitations, ce qui pour beaucoup les a mis au bord de la ruine, car les aides de l’État et de l’UE ne correspondent pas aux vrais coûts d’une telle mutation. C’est tout au moins ce que certains m’ont dit. Ils ont dû s’endetter. Ils ont pris des crédits et pour beaucoup d’entre-eux ne savent pas comment ils pourront rembourser leurs dettes. Le bio demande plus de travail, plus de personnel. Les prix de vente ont augmenté considérablement. Il y a une clientèle prête à payer plus, mais elle est limitée. Il faut donc faire beaucoup de marketing, observer journellement le marché, bien jauger ses fluctuations. Toute une science qui demande beaucoup de savoir. Pour avoir une chance de pouvoir se tirer d’affaire, il faut que l’exploitation soit homologuée, ce qui n’est pas une mince affaire, vu que les exigences de Demeter, une marque ayant une grande réputation dans la bio-agriculture et dans le bio-élevage, sont draconiennes. En travaillant pour son label, qui est un signe de noblesse, les consommateurs peuvent être assurés de la pureté des denrées alimentaires qu’ils achètent. Des contrôles constants ont lieu et qui se voit retirer son homologation peut jeter l’éponge. Weiterlesen

Benjamin Nétanyahou a dû jeter l’éponge. Il n’a pas réussi à former un gouvernement en l’espace de 28 jours. Benny Gantz devra reprendre la relève et essayer de rassembler les forces du centre. Je m’en réjouis. Pour s’accrocher au pouvoir, le premier-ministre avait proposé une coalition d’union nationale à son adversaire, ce que l’ancien chef de l’armée s’est empressé de refuser. « Il y a peu de temps j’ai annoncé au chef de l’Etat [Réouven Rivlin] que je renonçais à former un gouvernement », a expliqué M. Nétanyahou. Le président veut tout faire afin que le peuple israélien ne se rende pas pour une troisième fois depuis le mois d’avril aux urnes. Les actions du premier-ministre sortant ne sont pas à la hausse, d’autant plus que M. Nétanyahou est accusé de fraude et de corruption. Le verdict sera prononcé d’ici la fin de l’année. « Le président a l’intention de transférer le mandat pour former le gouvernement, dès que possible, au président de Bleu Blanc, le député Benny Gantz » ont déclaré ses services. S’il réussissait son pari, le monde serait débarrassé d’un pyromane. Nétanyahou a tout fait pour empoisonner le puits, il n’a pas tenu compte des intérêts de son pays, qui mériterait de vivre en paix. C’est une utopie de croire que la situation présente puisse tenir à tout jamais. On ne peut pas être ennemi avec tous ses voisins. Avec l’Égypte et la Jordanie, il y a un cessez-le-feu. Même des ambassadeurs ont été échangés, mais je ne vois pas de projets qui pourraient encore souder plus ces nations. Et pourtant ce serait une occasion de promouvoir la paix sur des bases solides. Le potentat du Caire, Abdel Fattah al-Sissi, n’est pas ce que je nommerais un démocrate, d’où son intérêt par l’entremise d’Israël de redorer son blason. Même si Nétanyahou se trouve sur une même longueur d’onde en ce qui concerne leur politique d’extrême-droite, il n’a pas réussi d’évoluer plus en avant. La preuve qu’il n’a jamais été l’homme de la situation. Weiterlesen

Die Aktion steht unter dem Motto „Your Right to Know“, frei übersetzt also „Ihr Recht zu wissen“. Daran beteiligten sich insgesamt 19 Zeitungen und Journalistenverbände. Sie appellierten an die rechtskonservative Regierung von Premierminister Scott Morrison, die Pressefreiheit besser zu schützen. Zu ihren Forderungen gehören unter anderem mehr Rechte für sogenannte Whistleblower, die Journalisten mit Informationen versorgen.

In großen Tageszeitungen wie The Australian, The Sydney Morning Herald und The Daily Telegraph verdeckten schwarze Balken Text und Fotos. Die Zeitungen stellten die Frage: „Wenn die Regierung die Wahrheit verschweigt, was vertuscht sie?“ (zeit.de).

Hintergrund sind Polizeidurchsuchungen beim öffentlich-rechtlichen Sender ABC und in der Wohnung einer Zeitungsjournalistin im Juni. In beiden Fällen ermittelt die Polizei wegen der Veröffentlichung geheimer Informationen aus Regierungs- und Sicherheitskreisen. Gegen einen ehemaligen Anwalt der Armee ist in dem Fall bereits ein Strafverfahren eingeleitet worden, etlichen Journalisten droht dies ebenfalls.

ABC hatte 2017 Regierungsdokumente erhalten, die belegen sollen, dass australische Sondereinsatzkräfte in Afghanistan unschuldige Männer und Kinder töteten. Die Zeitungsjournalistin wiederum hatte über Versuche der Behörden berichtet, die heimische Kommunikation von Australiern umfassend ausspionieren zu dürfen.

Nach Angaben des Bündnisses verabschiedete das australische Parlament seit dem Anschlägen vom 11. September 2001 mehr als 70 Anti-Terror- und Sicherheitsgesetze, die das Aufdecken von Skandalen und Missständen erschweren. In einem Erklärstück des Sydney Morning Herald heißt es, man wehre sich gegen eine „wachsende Kultur der Geheimhaltung“ (sueddeutsche.de).

Als Grund für die Geheimhaltung bestimmter Sachverhalte führt die australische Regierung oft die nationale Sicherheit an. In der Medienkampagne wiesen Autoren indes darauf hin, dass die Behörden etwa Informationen darüber verweigert hätten, in welchen Seniorenheimen Bewohner vernachlässigt oder misshandelt würden. Die Regierung wolle zudem nicht offenlegen, wie viel Agrarland an ausländische Einrichtungen verkauft werde.

Die Medienunternehmen und Journalistenverbände setzen sich dafür ein, dass es für Journalisten Ausnahmen von den seit 2012 geltenden, verschärften Sicherheitsgesetzen gibt, nach denen „sie ins Gefängnis kommen, wenn sie einfach nur ihren Job machen“ (dw.com). Außerdem müssten sie die Möglichkeit erhalten, Durchsuchungsbefehle wie die von Canberra und Sydney anzufechten.

Nach Angaben von Reporter ohne Grenzen (ROG) hat Australien im jüngsten Pressefreiheit-Index zwei Plätze verloren und steht jetzt auf Rang 21. ROG kritisiert „drakonische Strafen“ für investigative Reporter und Whistleblower. Australien habe 2018 eins der schärfsten Gesetze gegen Verleumdung verabschiedet, die Sicherheitsgesetze machten es fast unmöglich, über diese Themen zu berichten, heißt es in einer Mitteilung der Organisation.

Die Rechtsdozentin Rebecca Ananian-Welsh von der Universität Queensland sprach im Zusammenhang mit den Durchsuchungen von einer „klaren Gefahr für die Demokratie“ (handelsblatt.com, 06.06.2019). Der Vorsitzende des australischen Journalistenverbandes, Marcus Strom, sieht darin einen Versuch, „Journalisten einzuschüchtern, weil sie die Erzähler von Wahrheiten sind“.

Ob Anti-Spionage-Gesetze, Anti-Terror-Gesetze, Datensicherheitsgesetze, Gesetze gegen den Fremdeinfluss auf die Politik – die meisten wurden in den vergangenen Jahren eingeführt, ohne maßgeblichen Widerstand von Seite der sozialdemokratischen Opposition. Für Journalisten sind Gesetze, welche die Vertraulichkeit von Quellen unterwandern, von ausschlaggebender Bedeutung.

Die jüngsten Entwicklungen zeigen die Absurdität der Situation: Im Rechtsstaat Australien müssen Journalisten das Gefängnis fürchten, wenn sie ihrer Berichtspflicht nachkommen – als lebten sie in Peking und nicht in Sydney, Melbourne, Adelaide. Zu dieser Berichtspflicht und damit zur Pressefreiheit gehört nämlich auch, Leser, Zuhörer und Zuschauer zeitnah über die Entwicklungen in einem solchen Prozess unterrichten zu können und nicht erst dann, wenn es ein Richter für angemessen hält.

Die skurrile Situation in Australien zeigt gerade, warum diese Freiheit in einem demokratischen Gemeinwesen ein solch hohes Gut ist: Im ganzen Land googeln die Bürger, dass die Server rauchen – doch der Staat will verhindern, dass sie verlässliche Informationen, seriöse Analysen und weiterführende Kommentare erhalten, dass sie sich auf dieser Grundlage ein eigenes Bild machen können.

Les jihadistes de l’EI se frottent les mains, depuis que Donald Trump a décidé de retirer ses troupes du nord de la Syrie. Les Kurdes qui contrôlaient les camps de prisonniers ont été obligés de retirer leurs soldats, afin qu’ils prennent part aux combats que leurs livrent les Turcs. Il y a certes un cessé-le-feu, mais pour combien de temps encore? N’oublions pas que ce sont eux qui ont été le fer de lance de la lutte anti-terroriste. Ce que se passe actuellement est un signe de démence. 12.000 jihadistes sont emprisonnés, dont 2.500 issus de pays venant de 50 pays étrangers, dont des ressortissants français et allemands. Le plus grand contingent parmi eux vient de Tunisie. Lorsque le président américain prétend que l’EI est à tout jamais vaincu, il se jette de la poudre aux yeux, comme si on pouvait arrêter la marche des terroristes. Les premiers à en ressentir les conséquences seront les Européens. Il serait logique que les attentats reprennent de plus belle. S’il était subtile, ce serait un bon moyen de remettre au pas l’UE, qui semble vouloir lui tenir tête, mais je ne pense qu’il soit allé aussi loin dans ses pensées. Et dans tout cela que dire de Recep Tayyip Erdigan ? Il s’allierait avec le diable pour parvenir à ses fins. Je peux m’imaginer qu’il a inclus dans sa stratégie cette question plus qu’épineuse. A-t-il intérêt de déstabiliser la région ? Weiterlesen

Nach dem Urteil gegen die Separatistenführer kommt Katalonien nicht zur Ruhe.

Am Freitag, dem fünften Tag der Proteste in Katalonien nach dem Madrider Urteil gegen führende katalanische Politiker und Bürgerrechtler, kam das wirtschaftliche Leben in Barcelona zum Erliegen. Ein von den katalanischen Gewerkschaften ausgerufener Generalstreik zwang einige Großunternehmen wie den Autobauer Seat, die Produktion einzustellen. Auch an den Schulen und Universitäten Kataloniens wurde gestreikt. Die Einreise von Frankreich über den Grenzübergang La Jonquera war nicht möglich, mehr als zwanzig Autobahnen und Überlandstraßen waren blockiert, zum Teil, weil sich ein halbes Dutzend Protestmärsche aus der katalanischen Provinz, die sogenannten „Marxes per la Llibertad“, auf dem Weg in die katalanische Hauptstadt befand und die Teilnehmer lauthals die Freilassung der inhaftierten Politiker forderten.

Die spanische Regierung hat ein Gesprächsangebot der seit Tagen protestierenden katalanischen Separatisten abgelehnt. Ministerpräsident Pedro Sánchez sagte, zuerst müsse Kataloniens Regionalpräsident Quim Torra die gewaltsamen Proteste in Barcelona verurteilen, was er bisher nicht ausdrücklich getan habe (welt.de). Torra hatte die Zentralregierung in Madrid nach tagelangen Unruhen mit Dutzenden Verletzten zu Verhandlungen aufgefordert.

Der Oberste Gerichtshof in Madrid hatte neun Anführer der katalanischen Separatisten zu langen Gefängnisstrafen zwischen 9 und 13 Jahren verurteilt. Unter anderem wegen Aufruhr, Veruntreuung öffentlicher Gelder und Ungehorsam, nicht aber wegen „rebelión“, wie es die Staatsanwaltschaft gefordert hatte. Sonst wäre das Urteil noch härter ausgefallen.

Der Spruch des Gerichts markiert das Ende eines Prozesses, den sich die Separatisten zurechtgelegt hatten, um Katalonien von Spanien abzuspalten.

Ausgangspunkt des Konfliktes zwischen Katalonien und der spanischen Regierung war ein illegales Unabhängigkeitsreferendum am 1. Oktober 2017. Laut Regionalregierung stimmte eine Mehrheit der Katalanen für die Unabhängigkeit, allerdings lässt sich das Wahlergebnis wegen der teils chaotischen Situation bei der Stimmabgabe nicht nachprüfen.

Spaniens damaliger Ministerpräsident Mariano Rajoy erkannte die Gültigkeit des Referendums nicht an. Das Verfassungsgericht hatte es untersagt. Der damalige Chef der katalanischen Regionalregierierung, Carles Puigdemont, flüchtete daraufhin ins Exil nach Brüssel.

Die Ablehnung der spanischen Zentralgewalt hat eine lange Tradition. Ihren Höhepunkt fand sie im Spanischen Bürgerkrieg (1936-39), als Katalonien sich zur wichtigsten Bastion gegen den heraufziehenden Faschismus entwickelte. Während der Franco-Diktatur (1939-75) wurden Katalonien sämtliche Sonderrechte aberkannt, das Katalanische verlor den Status einer Amtssprache. Nach der Diktatur erkämpften sich die Katalanen den Status einer „autonomen historischen Gemeinschaft“ (tagesschau.de, 09.10.2017).

In den katalanischen Städten hatte sich früh ein Handelsbürgertum etabliert, während die katalanische Sprache und Kultur einen Aufschwung erlebten. Im 14. und 15. Jahrhundert bildeten sich damit die bis heute gültigen Grenzen der katalanischen Sprache heraus und damit auch die Grenzen dessen, was den Katalanen heute als Nation gilt (mdr.de).

Der katalanische Nationalismus hat seit 2006 an Kraft gewonnen. Als das spanische Parlament Katalonien am 30. März 2006 weitgehende Vollmachten in der Steuergesetzgebung und im Justizwesen einräumte, Katalonien zudem als „Nation“ anerkannte, wähnten sich viele Nationalisten bereits am Ziel zu sein.

Im Jahr 2010 entschied das spanische Verfassungsgericht, die Beschreibung Kataloniens als „Nation“ habe keine „Gesetzeskraft“, eine Bevorzugung des Katalanischen in Kommunalverwaltungen sei nicht zulässig.

Katalonien ist eine vergleichsweise reiche Region. Sie stellt zwar nur 6,3 Prozent der Landesfläche und 16 Prozent der Bevölkerung Spaniens (wikipedia.org), erwirtschaftet aber 20 Prozent des Bruttoinlandsprodukts. Viele große Unternehmen sitzen hier – so etwa die Banken La Caixa und Sabadell oder der Sekthersteller Freixenet. Sie drohen allerdings angesichts der rechtlichen Unsicherheiten einer möglichen Unabhängigkeit Kataloniens mit einem Wegzug.