Quarante-quatre ans après la mort de Francisco Franco, sa dépouille a quitté le mémorial qu’il avait fait construire par des travailleurs forcés à quelques kilomètres de Madrid, pour être transportée dans un cimetière de la capitale, au côté de sa femme. « L’hommage public au dictateur était plus qu’un anachronisme ou une anomalie, c’était un affront à la démocratie espagnole, a déclaré le chef du gouvernement en intérim, le socialiste Pedro Sanchez. Y mettre fin était un devoir pour les générations qui n’ont pas grandi sous le traumatisme de la guerre civile et du franquisme. » Beaucoup d’Espagnoles se sont rappelés ce que la guerre civile a amené comme malheurs. Un bain de sang, le signe avant-coureur de la seconde guerre mondiale. Un pays déchiré, qui encore aujourd’hui souffres des plaies qui ne sont pas complètement cicatrisées. Mais malgré tout le transfert s’est bien passé, n’a pas donné lieu à de grandes manifestations. Est-ce la preuve que le fascisme n’a plus de prise en Espagne ? Je n’irai pas si loin, mais il y a espoir, lorsqu’on sait par quelles affres le pays a passé ces dernières années. La crise économique aurait pu éveiller plus d’un nostalgique de l’arbitraire au totalitarisme. Pour l’instant il n’y a pas eu renaissance du fascisme, ce qui démontre une certaine stabilité au sein de la société espagnole. Weiterlesen
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François l’anti-opus !
Le Pape ne s’est sûrement pas fait d’amis en exhortant les catholiques à recevoir les réfugiés. En particuliers chez tous ceux qui font partie de l’aile conservatrice de l’Église. Ceux qui croient détenir le Graal de la vrai foi, les intransigeants qui condamnent toutes dérives humanitaires et qui en politique soutiennent l’extrême-droite. Ils prennent l’avortement comme prétexte pour descendre dans la rue. Souvent des croyants proches de l’Opus Dei, qui aimerait bien que le catholicisme propage l’arbitraire. Pour eux le modèle de la République de Venise, serait la seule forme acceptable de la société. Celle d’une élite dominante qui a elle seule dirige les affaires en propageant des pensées fondamentalistes. Évidemment aussi dans les domaines économique et social, qui devraient être aussi dominés par des milieux leur étant proches. Je n’arrive pas à comprendre ce que l’Évangile représente pour ces anciens adeptes du régime franquiste, d’où ils sont issus. Du point de vue politique il est d’une importance vitale, que le Pape François survive à ces coups de boutoirs qui cherchent à l’éliminer. Cela irait dans la droite direction de ce qui se passe en Europe, la montée malheureusement irrésistible du populisme droitier, qui n’a qu’un plan en tête, prendre le pouvoir. L’exemple de l’Autriche devrait faire réfléchir. Ce sont justement ces immigrés, que soutient le souverain poncif, qui ont permis aux FPÖ de devenir membre du gouvernement. C’est avec la peur de la perte des valeurs chrétiennes, que ces politiciens fascisants ont pu arriver au pouvoir. Ils savaient parfaitement bien, que la population n’en avait rien à faire des préceptes édictés par François. Je soutiens évidemment ce que le Pape préconise, soit l’accueil décent de personnes traquées, qui sont menacées dans leur pays d’origine. Mais cela ne correspond probablement pas une majorité de fidèles. Weiterlesen