Le Pape ne s’est sûrement pas fait d’amis en exhortant les catholiques à recevoir les réfugiés. En particuliers chez tous ceux qui font partie de l’aile conservatrice de l’Église. Ceux qui croient détenir le Graal de la vrai foi, les intransigeants qui condamnent toutes dérives humanitaires et qui en politique soutiennent l’extrême-droite. Ils prennent l’avortement comme prétexte pour descendre dans la rue. Souvent des croyants proches de l’Opus Dei, qui aimerait bien que le catholicisme propage l’arbitraire. Pour eux le modèle de la République de Venise, serait la seule forme acceptable de la société. Celle d’une élite dominante qui a elle seule dirige les affaires en propageant des pensées fondamentalistes. Évidemment aussi dans les domaines économique et social, qui devraient être aussi dominés par des milieux leur étant proches. Je n’arrive pas à comprendre ce que l’Évangile représente pour ces anciens adeptes du régime franquiste, d’où ils sont issus. Du point de vue politique il est d’une importance vitale, que le Pape François survive à ces coups de boutoirs qui cherchent à l’éliminer. Cela irait dans la droite direction de ce qui se passe en Europe, la montée malheureusement irrésistible du populisme droitier, qui n’a qu’un plan en tête, prendre le pouvoir. L’exemple de l’Autriche devrait faire réfléchir. Ce sont justement ces immigrés, que soutient le souverain poncif, qui ont permis aux FPÖ de devenir membre du gouvernement. C’est avec la peur de la perte des valeurs chrétiennes, que ces politiciens fascisants ont pu arriver au pouvoir. Ils savaient parfaitement bien, que la population n’en avait rien à faire des préceptes édictés par François. Je soutiens évidemment ce que le Pape préconise, soit l’accueil décent de personnes traquées, qui sont menacées dans leur pays d’origine. Mais cela ne correspond probablement pas une majorité de fidèles. Weiterlesen

J’ai de plus en plus d’estime pour le pape François. Son voyage en Pologne démontre une fois de plus qu’il ne mâche pas ses mots. Lors de la première journée de son séjour il a exhorté les Polonais a montré plus de générosité envers les réfugiés. Il a fait comprendre à ses auditeurs, que le refus d’accorder son aide à des personnes fugitives n’était pas conforme à l’Évangile. Puis dans un autre discours il a insisté que la Pologne ne s’isole pas au sein de l’Europe. Une formule plus que diplomatique qui veut tout dire. Il entend par là la mise au pas de la justice, la censure exercée sur la presse et les restrictions que subissent tous ceux qui ne sont pas au diapason avec le régime. Le gouvernement polonais ne va pas encore aussi loin que le président turc, mais s’il avait les moyens de le faire, il n’hésiterait probablement pas. Le Pape exprime son inquiétude quant à l’équilibre démocratique du continent. Il est conscient que par les temps qui courent, les citoyens épris de liberté doivent resserrer les rangs. Si on veut faire face efficacement au danger du terrorisme islamique, il ne faut pas se tirer dans les jambes. C’est exactement ce qui se passe malheureusement actuellement. L’EI ne peut que se réjouir d’avoir ainsi semé la discorde au sein de l’UE. Le Saint père a sûrement pris acte de la réponse cynique de la première ministre polonaise lorsque la commission européenne a évoqué que certaines de lois approuvée par la majorité hyper-conservatrice au parlement n’étaient pas conformes aux décisions prisent à Bruxelles, qu’il y avait violation en ce qui concerne les libertés citoyennes. Elle a tout simplement répondu qu’il y avait d’autres chats à fouetter, comme le combat contre le terrorisme. Weiterlesen