J’ai de plus en plus d’estime pour le pape François. Son voyage en Pologne démontre une fois de plus qu’il ne mâche pas ses mots. Lors de la première journée de son séjour il a exhorté les Polonais a montré plus de générosité envers les réfugiés. Il a fait comprendre à ses auditeurs, que le refus d’accorder son aide à des personnes fugitives n’était pas conforme à l’Évangile. Puis dans un autre discours il a insisté que la Pologne ne s’isole pas au sein de l’Europe. Une formule plus que diplomatique qui veut tout dire. Il entend par là la mise au pas de la justice, la censure exercée sur la presse et les restrictions que subissent tous ceux qui ne sont pas au diapason avec le régime. Le gouvernement polonais ne va pas encore aussi loin que le président turc, mais s’il avait les moyens de le faire, il n’hésiterait probablement pas. Le Pape exprime son inquiétude quant à l’équilibre démocratique du continent. Il est conscient que par les temps qui courent, les citoyens épris de liberté doivent resserrer les rangs. Si on veut faire face efficacement au danger du terrorisme islamique, il ne faut pas se tirer dans les jambes. C’est exactement ce qui se passe malheureusement actuellement. L’EI ne peut que se réjouir d’avoir ainsi semé la discorde au sein de l’UE. Le Saint père a sûrement pris acte de la réponse cynique de la première ministre polonaise lorsque la commission européenne a évoqué que certaines de lois approuvée par la majorité hyper-conservatrice au parlement n’étaient pas conformes aux décisions prisent à Bruxelles, qu’il y avait violation en ce qui concerne les libertés citoyennes. Elle a tout simplement répondu qu’il y avait d’autres chats à fouetter, comme le combat contre le terrorisme. Weiterlesen