Lors de son homélie, lors de la traditionnelle audience sur la place Saint Pierre, le Pape a lancé l’anathème contre l’avortement. Il a dit : « Ce n’est pas juste de se débarrasser d’un être humain, même petit, pour résoudre un problème. C’est comme avoir recours à un tueur à gages pour résoudre un problème » Une fois de plus ce sont les femmes qui sont discriminées et ceci par l’Église. Elles seules portent les conséquences d’une grossesse involontaire. La plupart des hommes se défilent lorsque ce cas se présente. Ce ne sont pas les prêtres, à par de bonnes paroles, qui pourront aider ces personnes, que se soit mentalement ou matériellement. Il est facile de parler d’eugénisme, de comparer l’avortement à l’élimination des juifs, des gitans, des homosexuels et d’autres à Auschwitz. Je ne vais pas faire l’apologie de l’IVG, mais je prétends haut et fort, qu’un enfant non-désiré, pour une cause ou une autre, est une mauvaise solution pour tous. Il y a des situations, où il n’y a pas d’autres alternatives. Pour chaque future mère un tel pas est une torture, mais lorsque il n’y a pas d’avenir, je ne vois pas d’autres moyens que de passer chez le gynécologue. Le Pape a poursuivi : « Au siècle dernier, tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour veiller à la pureté de la race. Aujourd’hui nous faisons la même chose en gants blancs. Pourquoi ne voit-on plus de nains dans les rues ? Parce que le protocole de nombreux médecins dit : il va naître avec une anomalie, on s’en débarrasse » Je trouve de telles diatribes complètement déplacées, même s’il y a du vrai dans ce qu’il dit. J’ai toujours prétendu que j’étais opposé aux contrôles abusifs du fœtus, s’ils avaient comme but d’éliminer des enfants qui ne correspondent pas aux normes édictées par la société. Aussi un handicapé a le droit de vivre. Mais cela ne peut que se faire si les futures parents sont prêts à assumer de tels cas. C’est une question individuelle qui ne peut que se régler qu’au cas par cas. Weiterlesen

Der wegen Beihilfe zum Mord in 300.000 Fällen verurteilte ehemalige SS-Mann Oskar Gröning hat ein Gnadengesuch gestellt. Gröning wurde vom Lüneburger Landgericht zu vier Jahren Haft verurteilt. Seit dem Urteil im Sommer 2015 wehrt sich der 96-Jährige gegen den Haftantritt. Zuletzt war er Ende Dezember mit einer Verfassungsbeschwerde vor dem Bundesverfassungsgericht gescheitert.

Der Ex-SS-Mann ist haftfähig, bestätigte das Bundesverfassungsgericht und wies damit die Verfassungsbeschwerde Grönings ab. Weder das hohe Alter des wegen Beihilfe zum Mord in 300.000 Fällen verurteilten Mannes, noch sein Gesundheitszustand reichten aus, um vom Strafvollzug abzusehen, so die Begründung. Das Landgericht Lüneburg und das Oberlandesgericht Celle hatten vor der Verfassungsbeschwerde einen Antrag auf Haftaufschub abgelehnt.

In der Verfassungsbeschwerde plädierte Gröning auf Haftunfähigkeit und verwies auf sein Recht auf Leben und körperliche Unversehrtheit. Er werde durch einen Strafantritt aus seinem „sozialen Netz“ gerissen und durch die Inhaftierung die „bislang erfahrene Wertschätzung“ verlieren. Er fürchte, dass er körperlich und geistig abbaue und depressiv werde. Außerdem hatte der Anwalt in seiner Beschwerde auf die vom Grundgesetz garantierte Verhältnismäßigkeit gepocht. Demnach müsse ein Verurteilter eine realistische Chance haben, die Freiheit wiederzuerlangen. Die Verfassungsrichter hingegen bestätigten die bisherigen Urteile der Gerichte. In der JVA Uelzen stünden eine hauptamtliche Ärztin und ausgebildetes Sanitätspersonal zur Verfügung.

Der als „Buchhalter von Auschwitz“ bekannte Gröning war vom Lüneburger Landgericht im Juli 2015 wegen Beihilfe zum Mord in 300.000 Fällen verurteilt worden. Gröning wurde verurteilt, ohne dass ihm eine konkrete Tötung nachgewiesen wurde. Allein durch seine Tätigkeit im Vernichtungslager Auschwitz habe er einen Tatbeitrag zum hundertausendfachen Mord geleistet, so die Richter. Der Bundesgerichtshof hatte das Urteil bestätigt. Seither ging es um die Frage, ob Gröning haftfähig ist.

„Gnade vor Recht!“, „Gnade walten lassen“, … Gnade ist nicht justiziabel, d.h. rechtlich nicht bewertbar. Das Gnadenverfahren aber ist in Deutschland ziemlich verrechtlicht. Das Gnadenverfahren ist Grönings letzte Chance, auf freiem Fuß zu bleiben. Alle Gerichte bis hoch zum Bundesverfassungsgericht haben gegen ihn entschieden. Fest steht: Im Erkenntnisverfahren haben die Gerichte Vorrang, Urteile kann man mit Rechtsmitteln angreifen. Erst hiernach kommt „Gnade“ überhaupt erst ins Gespräch.

Voraussetzung für ein Gnadengesuch ist die Rechtskraft der gerichtlichen Entscheidung. Ein Gnadengesuch ist form- und fristlos, d.h. kann mündlich oder schriftlich gestellt werden. Es kann durch den Verurteilten selbst oder durch ein von ihm beauftragten Anwalt gestellt werden. Einen Anspruch auf Entscheidung innerhalb einer bestimmten Frist gibt es nicht.

Wie bereits erwähnt, ist eine gerichtliche Überprüfung einer ablehnenden Gnadenentscheidung nicht möglich. Das hat das Bundesverfassungsgericht schon Ende der 1960er Jahre und nochmals 2001 entschieden.

Wer über das Gnadengesuch entscheidet hängt von dem Bundesland ab, in dem der Täter verurteilt wurde, ausgenommen die Fälle in denen der Bundespräsident zuständig ist.
In einem Gnadengesuch müssen alle Tatsachen vortragen werden, weshalb in Falle Grönings ausnahmsweise die von den Gerichten gefassten Entscheidungen im Wege der Begnadigung aufgehoben werden sollen. Gröning darf neben der Schilderung seiner eigenen Situation dabei die Opfer seiner Straftaten in seinen Argumenten nicht vergessen, da Strafe auch eine Form von Genugtuungsfunktion gegenüber den Opfern hat.

Der Ex-SS-Mann schildert in seinem Gesuch seine persönliche Situation, macht sein Recht auf Leben und körperliche Unversehrtheit geltend. Er beruft sich auf seine bisher „erfahrene Wertschätzung“ und werde durch einen Haftantritt aus seinem „sozialen Netz“ gerissen“. Liest man die Argumente gesondert, sind diese nicht besonders griffig und begründen keine Sonderbehandlung Grönings. Seine Gesundheit und sein Leben sind im Gefängnis nicht schlechter versorgt als außerhalb. „Aus dem sozialen Netz“ wird jeder Verurteilte bei Strafantritt „gerissen“, und: „Wertschätzung“ ist ein relativer Begriff. Bei Verurteilung wegen Beihilfe zum 300.000-fachen Mord lässt sich über „Wertschätzung“ bei allem Anstand nicht mehr diskutieren.

Was – jedenfalls nach dem derzeitigen Stand der Veröffentlichungen – vollkommen fehlt, ist die Beschäftigung Grönings mit den Schicksalen seiner Opfer und deren Angehörigen.

Insgesamt bleibt festzuhalten: ein Gnadengesuch wird äußerst selten, insbesondere vor Strafantritt, positiv beschieden. In Grönings Fall wird dies wohl auch nicht anders sein.

Le tribunal de grande instance de Paris a tranché. La journaliste du monde Ariane Chemin peut déclarer que le négationniste Robert Faurisson est « un menteur professionnel, un falsificateur,et un faussaire d’histoire. » Les individus qui refusent de reconnaître le génocide, donnent souvent comme argument, que la liberté de pensée et de parole est aussi valable pour eux. Ils passent outre que ce qu’ils prétendent est historiquement faux. Ce sont des personnes aveuglées par l’idéologie nazie et qui au fonds d’elles-mêmes sont antisémites, même si certaines le nient. Mais une chose est certaine, leurs pseudos thèses ne reposent sur rien. Elles n’ont qu’un but, celui d’amener de l’eau sur le moulin de tous ceux qui voient dans l’exclusion le moyen de donner du punch à l’extrême-droite. C’est un discours qui fait de plus en plus d’émules, comme celui du Pegida à Dresde. Des activistes qui se disent prêts à tout pour sauvegarder les valeurs chrétiennes de l’occident. Puis il y encore une chose chez le professeur Faurisson, c’est son aura académique. Il enseignait à l’université de Lyon. Les gens simples prétendront qu’un intellectuel comme lui ne se trompe pas. Le tribunal a bien vu le danger. Son jugement pourrait faire jurisprudence. Pour moi cela signifie que toutes nouvelles que je propage, doit être à 100% recherchée, que seul l’intuition ne suffit pas. Je pense que beaucoup de journalistes devraient prendre à cœur ce qui a été scellé à Paris, s’ils ne veulent pas être traités comme le négationniste. Ce que Faurisson et ses acolytes font, c’est de semer des fake news dans le but d’attiser de la haine. Weiterlesen

J’ai de plus en plus d’estime pour le pape François. Son voyage en Pologne démontre une fois de plus qu’il ne mâche pas ses mots. Lors de la première journée de son séjour il a exhorté les Polonais a montré plus de générosité envers les réfugiés. Il a fait comprendre à ses auditeurs, que le refus d’accorder son aide à des personnes fugitives n’était pas conforme à l’Évangile. Puis dans un autre discours il a insisté que la Pologne ne s’isole pas au sein de l’Europe. Une formule plus que diplomatique qui veut tout dire. Il entend par là la mise au pas de la justice, la censure exercée sur la presse et les restrictions que subissent tous ceux qui ne sont pas au diapason avec le régime. Le gouvernement polonais ne va pas encore aussi loin que le président turc, mais s’il avait les moyens de le faire, il n’hésiterait probablement pas. Le Pape exprime son inquiétude quant à l’équilibre démocratique du continent. Il est conscient que par les temps qui courent, les citoyens épris de liberté doivent resserrer les rangs. Si on veut faire face efficacement au danger du terrorisme islamique, il ne faut pas se tirer dans les jambes. C’est exactement ce qui se passe malheureusement actuellement. L’EI ne peut que se réjouir d’avoir ainsi semé la discorde au sein de l’UE. Le Saint père a sûrement pris acte de la réponse cynique de la première ministre polonaise lorsque la commission européenne a évoqué que certaines de lois approuvée par la majorité hyper-conservatrice au parlement n’étaient pas conformes aux décisions prisent à Bruxelles, qu’il y avait violation en ce qui concerne les libertés citoyennes. Elle a tout simplement répondu qu’il y avait d’autres chats à fouetter, comme le combat contre le terrorisme. Weiterlesen

Des livres brûlent en Allemagne en 1933. Tous les auteurs maudis par les nazis sont concernés. Un autodafé qui a laissé des traces jusqu’à aujourd’hui. Une des raisons pour laquelle je me sens mal à l’aise lorsque la censure intervient. Dans le débat qui a lieu aujourd’hui au sujet de la nouvelle parution du « Mein Kampf » d‘ Adolf Hitler aux éditions Fayard, je peux très bien comprendre le malaise de Jean-Luc Mélenchon, je le partage même. Mais je suis d’avis qu’il était nécessaire de republier ce que je nommerais « ce torchon ». Ce sera le cas dans grand nombre de pays. Ce pamphlet appartient aujourd’hui au domaine public, l’auteur s’étant donné la mort il y a plus de 70 ans. Donc plus de droits d’auteur. D’un côté il y a le point de vue qu’il ne doit pas y avoir de demi-censure, de l’autre que des textes propageant la violence et le dédit ne peuvent pas être mis sur le marché. Lorsque j’ai tourné un film chez un éditeur à Berlin qui publiait des livres négationnistes interdits en France, il m’a dit dans une interview qu’il y aurait une entrave à la liberté de pensée si on agissait de même en Allemagne. Je suis le premier à trouver infâme de telles diatribes, mais de là à les interdire il y a un pas que je ne franchirais pas. Quelle est la raison de mon attitude ? Le fruit défendu éveille de la curiosité, ce qui dans ce cas est politiquement néfaste. De toute manière personne ne pourra convaincre un sympathisant nazi et antisémite que ce qui y est écrit n’est que mensonge, comme c’est le cas chez Robert Faurisson qui se dit apolitique. Mais laisser de telles propos dans la clandestinité serait plus dévastateur. Le débat qui s’en est suivi a scandalisé bien des lecteurs et a contribué à démontrer le mal-fondé de telles déclarations. Weiterlesen

À 93 ans, Oskar Gröning se retrouve à la barre du tribunal de Lunebourg pour complicité de 300 000 meurtres aggravés. Il était comptable à Auschwitz, où il devait faire en sorte que « les biens confisqués » aux juifs ne soient pas détournés. Pour veiller à la bonne marche du vol organisé, l’ancien SS était présent quand les trains de la mort arrivaient dans le camp de concentration. Notamment ceux venant de Hongrie, où presque toute la communauté israélite fut gazée. Personnellement il est avéré que l’accusé n’a pas participé à l’extermination, mais il a laissé faire, ce qui aux yeux de la justice pourrait être considéré comme un délit majeur. Le tribunal décidera ! Je trouve ce procès essentiel pour la législation future concernant le génocide. Si Oskar Gröning était reconnu coupable, il faudrait jeter un regard sur tous ceux qui par leur passivité permettent l’exécution de tels actes. Lorsqu’il y a une ratonnade causée par des sentiments racistes, les témoins assistant à de tels méfaits devraient intervenir. S’ils ne le font pas, ils devraient être considérés comme complices, même s’ils n’ont pas été à l’origine d’un tel lynchage. Cela revient à dire que chaque citoyen porte une responsabilité. Weiterlesen