Lors de son homélie, lors de la traditionnelle audience sur la place Saint Pierre, le Pape a lancé l’anathème contre l’avortement. Il a dit : « Ce n’est pas juste de se débarrasser d’un être humain, même petit, pour résoudre un problème. C’est comme avoir recours à un tueur à gages pour résoudre un problème » Une fois de plus ce sont les femmes qui sont discriminées et ceci par l’Église. Elles seules portent les conséquences d’une grossesse involontaire. La plupart des hommes se défilent lorsque ce cas se présente. Ce ne sont pas les prêtres, à par de bonnes paroles, qui pourront aider ces personnes, que se soit mentalement ou matériellement. Il est facile de parler d’eugénisme, de comparer l’avortement à l’élimination des juifs, des gitans, des homosexuels et d’autres à Auschwitz. Je ne vais pas faire l’apologie de l’IVG, mais je prétends haut et fort, qu’un enfant non-désiré, pour une cause ou une autre, est une mauvaise solution pour tous. Il y a des situations, où il n’y a pas d’autres alternatives. Pour chaque future mère un tel pas est une torture, mais lorsque il n’y a pas d’avenir, je ne vois pas d’autres moyens que de passer chez le gynécologue. Le Pape a poursuivi : « Au siècle dernier, tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour veiller à la pureté de la race. Aujourd’hui nous faisons la même chose en gants blancs. Pourquoi ne voit-on plus de nains dans les rues ? Parce que le protocole de nombreux médecins dit : il va naître avec une anomalie, on s’en débarrasse » Je trouve de telles diatribes complètement déplacées, même s’il y a du vrai dans ce qu’il dit. J’ai toujours prétendu que j’étais opposé aux contrôles abusifs du fœtus, s’ils avaient comme but d’éliminer des enfants qui ne correspondent pas aux normes édictées par la société. Aussi un handicapé a le droit de vivre. Mais cela ne peut que se faire si les futures parents sont prêts à assumer de tels cas. C’est une question individuelle qui ne peut que se régler qu’au cas par cas. Weiterlesen

260.000 personnes ont signé une pétition en faveur de l’euthanasie. Parmi elles des personnalités du monde de la culture, des arts et des sciences. Elle ont mis en avant les limites de la médecine palliative qui ne peut pas empêcher tous les malades de passer le cap de la mort sans douleurs. Elle a donc des limites, ce qui la rend parfois suspecte aux yeux de ceux qui voudraient avoir moins mal. C’est mon cas tôt ce matin. J’écris cet article en ayant de graves maux. En me levant, ma jambe me rappelle qu’elle en pleine rébellion. Malgré les opiacés il n’y a pas d’amélioration. De quoi désespérer. Mais malgré tout je tiens trop à la vie pour vouloir y mettre un terme. Il y a quelques années j’ai fait quelques films sur les méthodes palliatives et sait à quel point cette méthode peut être contestable au niveau des douleurs. J’ai rencontré des femmes et des hommes ayant la cancer au dernier degré, qui malgré leur martyre ne voulaient pas avoir recours à la mort-active. Celle qui est pratiquée souvent en Belgique et aux Pays-bas, où après concertation avec le malade, toute la procédure pour avoir droit à l’euthanasie est mise en route. Les conditions à remplir ne sont pas une bagatelle. En fin de compte une commission indépendante rend son jugement. S’il est positif, le médecin pourra donner une piqûre létale au patient et ceci en toute légalité. J’ai rencontré en Hollande des médecins qui était proche de la dépression, qui malgré les feux verts, ne supportaient pas de devoir donner la mort aux personnes étant frappées d’un mal incurable. Même si dans bien des cas cette « exécution » était justifiée, elle représente pour le praticien une atteinte au serment d’Hippocrate. Au lieu de soigner quelqu’un, on l’élimine ! Weiterlesen