Édouard Philippe a pavoisé en louant l’action de son gouvernement en ce qui concerne la rémunération des infirmières et des infirmiers. « Depuis le début du quinquennat, nous avons ajouté 6 milliards d’euros au budget des hôpitaux ; nous revaloriserons aussi les salaires : pour une infirmière débutante à l’hôpital, c’est 200 euros de plus par mois depuis le début du quinquennat. » Ce petit sucre n’incitera pas le personnel hospitalier de ne pas manifester le 14 novembre. Il reste évident que les salaires de ceux et de celles qui ont soin de nous, est une misère et ceci un peu partout dans le monde. Les exigences sont démesurées par rapports à l’argent touché. Je ne vais pas rentré dans les détails de ces mesures, mais je vais plutôt essayer de décrire la situation de personnes qui me sont proches, afin de démontrer à quel point il est urgent de revoir sa copie en ce qui concerne la situation du personnel thérapeutique. Il y a tout d’abord le stress qui joue un rôle des plus néfastes que cela soit le cas chez les médecins ou chez le personnel hospitalier. Souvent des heures supplémentaires ignorées, car les intéressés ont souvent peur de passer pour des personnes vénales. Elles ne veulent pas manquer d’idéalisme, apporter la preuve qu’elles ont choisi de telles professions avant tout comme un sacerdoce. Être au service des gens qui souffrent, leur apporter un peu de soulagement, c’est que veut apporter le personnel hospitalier, se mettre en retrait par rapport à la « grande cause ». Il me paraît, malgré les conventions collectives, que les dirigeants tablent un peu sur cette attitude, qui est avant tout désintéressée. Weiterlesen
Schlagwort: heures supplémentaires
Une goulasch amère à avaler
« Nous ne voulons pas être des esclaves ! » 15.000 Hongrois se sont rendus hier dans les rues de Budapest et dans d’autres villes du pays, pour protester contre la loi qui prévoit que les employeurs puissent exiger que leurs employés fassent jusqu’à 400 heures supplémentaires par an. Il en allait aussi de l’érosion de la démocratie. Viktor Orban n’a t-il pas manipulé la loi électorale en sa faveur ? Les citoyens en ont assez de la prédominance du parti au pouvoir, le Fidesz, qui peut tout se permettre. Ils critiquent également la tentative de dompter la justice, comme c’est le cas en Pologne ou d’avoir « pris sous son aile protectrice » les médias. Comme cerise sur le gâteau vient s’ajouter le départ forcé de la « Central European University »du milliardaire américain d’origine George Soros, avec un relent antisémite. Dans tout cela il ne faut pas oublier avec quel mépris Orban a traité et traite encore les migrants. Le but des protestataires est d’ébranler le régime, dans l’intention de le faire sortir de ses gonds. Je trouve cette nouvelle importante, car tous les partis d’opposition ont participé à ces manifestations. Cela ne veut pas dire qu’ils réussiront rapidement à chasser Viktor Orban du pouvoir. Il jouit d’un grand soutien à la campagne, mais pour combien de temps encore. Je trouve encourageant que le peuple semble enfin se réveiller. À une époque, où le néofascisme est en pleine expansion, des signes prometteurs. Aussi en Pologne il semble y avoir une érosion du pouvoir en place. Weiterlesen