Pour que cela soit clair, comme partisan de la laïcité, je pense que c’est une bonne chose que de séparer la religion et l’État. D’éviter de porter des habits ou des symboles qui pourraient remettre en question sa neutralité. Je parle ici de toutes les croyances sans exceptions. Les législateurs de l’époque s’étaient aperçu que lorsqu’il était question de religion, les émotions culminaient, pouvaient être les détonateurs de la violence. En partant de l’égalité de tous, peu importe leur origine, il fallut éloigner tous éléments perturbateurs. Vouloir faire du prosélytisme sous toutes ses formes, ne peut que provoquer des la haine. Une république ouverte sur le monde, ne peut pas se permettre d’autoriser ce genre de lavage de cerveau au sein de la société. Je trouve personnellement triste de devoir imposer des interdits lorsqu’il s’agit de la pensée, mais malheureusement la liberté de la croyance ne peut pas se réaliser dans un contexte tendu, qui crée que des divisions. En ce qui concerne le port du voile, je n’y verrais pas d’objections tant qu’il ne soit pas considéré comme arme politique, mais peut-on être sûr que cela ne soit pas le cas ? Pour ma part je trouve toute la polémique autour des accompagnatrices des courses scolaires d’origine musulmanes régressive. Mais je ne pense pas qu’il soit opportun d’en faire, comme l’extrême-droite le préconise, un combat provoquant encore plus de divisions. C’est la raison pour laquelle je trouverais meilleur de trouver un compromis. Mais on en est loin ! « Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire. Dans les services publics, à l’école, c’est mon affaire. Dans les services publics, il y a un devoir de neutralité. Quand on éduque nos enfants, on demande qu’il n’y ait pas de signe religieux ostentatoire. Après, ce qui se passe dans l’espace public, c’est pas l’affaire de l’Etat ou du président de la République. » tel l’avis d’Emmanuel Macron. Weiterlesen