Une fois au pouvoir, il est très difficile de se débarrasser de l’extrême-droite, comme c’est le cas avec Viktor Orbán en Hongrie. Il aura au parlement une majorité des deux tiers, malgré le score du Fidesz, qui est autour des 50 %. Cela permettra au nouveau ministre-président hongrois d’en faire à sa guise et de restreindre de plus en plus les droits de l’opposition. Nous avons donc affaire à une dictature larvée. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission Européenne, a mis en garde Viktor Orbán contre toutes tentations totalitaristes. Les vœux de pratiquer l’absolutisme, surtout lorsqu’il s’agit des questions de l’immigration et des rapports avec les étrangers est grande. Il est évident que la discrimination dépassera le pic actuel, ce qui ne correspond pas aux règles émises par Bruxelles. Aussi là, il faudra s’attendre à plus de tensions. Monsieur Orbán, le souverainiste, se dresse contre l’UE, mais n’a aucune objection d’empocher l’argent qu’on lui jette en pâture. Plus ce genre de personnage agit d’une manière malhonnête, nommons les choses par leur nom, plus on lui graisse la patte. C’est du moins l’impression que j’en tire. Et cela avec l’argent que je paie au fisc. Cela me met en colère, comme c’est le cas pour la Pologne. Si le mépris sous toutes ces formes, est ainsi pris en compte, il faut se dire que nous faisons tout pour donner à la ségrégation ses lettres de noblesse. Tout le monde sait à quel point la Hongrie est devenue discriminatoire envers tous ceux qui sont différents, sans oublier l’antisémitisme. La victoire du Fidesz est une motivation pour toutes les formations racistes en Europe de humer l’air pur des sommets. Cela leur confirme qu’ils détiennent la vérité infuse. Un appel à pratiquer de plus en plus la xénophobie. La violence, qu’elle soit verbale ou physique, est au programme. Weiterlesen

Le premier voyage d’une chancelière ou d’un président de la République est respectivement Paris ou Berlin. Angela Merkel n’a pas failli à cette tradition et s’est rendue hier au Palais de l’Élysée, où elle a rencontré Emmanuel Macron. Parallèlement le vice-chancelier et ministre des finances, Olaf Scholz, a comme bon voisin dit bonjour à son homologue français, Bruno Le Maire. Au palais il en allait plutôt du symbole, à Bercy des gros sous. Deux langages différents qui devront se rapprocher un jour, si on veut vraiment refaire démarrer l’Europe. Et c’est là qu’il y a eu dans la passé souvent des ratés. La participation du SPD au gouvernement allemand facilitera sans aucun doute les pourparlers entre les deux pays. Ce parti a démontré qu’il était favorable a une ouverture allant dans le sens d’Emmanuel Macron, mais il fera tout pour ne pas perturber l’assise budgétaire de la République Fédérale. Il est possible qu’Olaf Scholz, le président intérimaire de son parti, suivra en partie les préceptes que lui a laissé Wolfgang Schäuble. Le SPD ne veut pas qu’on lui reproche de dilapider les fonds publiques, un reproche qu’on lui a fait assez souvent dans le passé. Il serait dommage de se réintégrer aujourd’hui dans un état d’esprit, qui ne fait que freiner les bonnes intentions. La chancelière veut donner un coup de fouet à l’amitié franco-allemande et préconise de mettre au point un papier qui pourrait plaire aux deux partenaires. Weiterlesen

Luca Traini, un jeune homme tatoué de 28 ans, a appris par la radio qu’un meurtre avait été perpétré, contre une jeune italienne, par un migrant Nigérian. Lorsqu’il a entendu à la radio que ce jeune homme a été interpellé, il s’est arrêté, a sorti de son coffre une arme semi-automatique, remonta dans dans sa voiture, rebroussa chemin, se rendit dans un endroit, où il y a pas mal de réfugiés et videa deux chargeurs sur des Africains, blessant cinq hommes et une femme. Cela s’est passé à Macerata, une ville de 43.000 habitants, située près de l’Adriatique. Traini s’était présenté l’année dernières aux élections municipales sur la liste de la Ligue du Nord, un parti d’extrême-droite. Matteo Salvini, son chef, a certes condamné cet acte, mais a en même tant critiqué le flux incessant des personnes cherchant dans un premier temps refuge en Italie. En 2017 il y a 630000 migrants qui ont transité par le péninsule. Un grand nombre d’entre eux ont déjà quitté l’Italie. À son domicile la police a trouvé un exemplaire de « Mein Kampf », des écrits de Mussolini et d’autres pamphlets néonazis. Cela est inquiétant à quelques semaines des élections législatives. Ce qui s’est passé hier est un signe avant-coureur de l’ambiance de haine qui risque de s’instaurer en Italie. Il y a pour l’instant pas de majorité sûre, si on en croit les sondages. On risque d’avoir une situation de plus en plus tendue, qui est encore attisée par une situation économique qui ne peut que générer de l’inquiétude. Weiterlesen

Il est étonnant que ni « Le Monde », ni « Le nouvel Observateur », ne relatent ce qui est à mes yeux est un des points les plus importants du document de base, négocié pour la phase finale d’une nouvelle coalition pendant 24 heures non-stop au siège du SPD à Berlin. Je veux parler de la première étape qui doit être effectuée pour arriver à la formation d’un gouvernement entre les conservateurs et les sociaux-démocrates. Le premier article est consacré à l’avenir de l’Europe, qui de l’avis des négociateurs, ne peut que ce concevoir avec la France. Il est même question de renforcer les rapports d’amitiés et de tout faire pour apporter un soutien effectif à Emmanuel Macron. C’est une ouverture exceptionnelle orchestrée par Martin Schulz. C’est lui qui a rédigé ce texte que je considère comme étant une révérence pour l’initiative prise par le président à la Sorbonne, lors d’un discours mémorable, où il a dit de vouloir refonder l’UE, en particulier dans les domaines économiques et sociaux. Si le nouveau gouvernement allemand réussissait à se former, j’ai l’espoir que nous pourrions nous acheminer vers un avenir meilleur en Europe. Emmanuel Macron n’a pas hésité à dire ce qu’il avait sur le cœur, peu importe comment ses opinions seraient reçues par les citoyens. Il n’a pas pratiqué de clientélisme, car il sait que l’UE n’est pas partout en odeur de sainteté. Weiterlesen

Emmanuel Macron est en Chine avant tout pour approfondir les relations entre la France et l’Empire du Milieu. Mais il n’en reste pas là, il se veut être le porte-parole de l’Europe toute entière. Le moment est plus que favorable pour lui, d’autant plus que l’Allemagne est à la recherche d’un nouveau gouvernement. La chancelière est pour l’instant qu’en mesure de régler les affaires courantes, mais ne peut pas entamer de nouvelles initiatives. Le Président est en train de prendre le leadership de l’UE. Il le fait avec bravoure, sans prendre forcément des pincettes et c’est bien ainsi. Il apporte le sang neuf dont avait besoin l’Union, qui était entrain de vaciller à cause de sa léthargie. De commencer par s’engager avec la Chine, est très positif. Il a bien perçu que c’est par là qu’il fallait commencer, du fait que l’Amérique se met de plus en plus hors-jeu. S’il réussissait à créer des liens privilégiés entre l’Europe et cette grande nation, l’équilibre mondial pourrait s’en trouver modifié. J’appelle de tous mes vœux que cela se passe ainsi. Emmanuel Macron a déclaré qu’il se rendrait une fois par an à Pékin, ce qui a sûrement été enregistré avec satisfaction par Xi Jinping. Angela Merkel ne peut qu’entériner ce qui se passe et doit dans son for intérieur maudire les libéraux qui ont fait sauter les négociations d’un gouvernement qui aurait aussi associé les Verts. Dans un tel contexte il faut que les négociations avec le SPD évoluent le plus rapidement possible, si elle ne veut pas rester en touche. Je suis persuadé que Martin Schulz, en tant qu’ancien président du parlement européen, voit bien la portée de ce qui se passe, ce qui peut lui faciliter la tâche ces prochains jours. Weiterlesen

Dans la gabegie que nous connaissons en ce moment en Europe au sujet des partis politiques, il est bon qu’Emmanuel Macron aie l’intention de donner du punch à « La République en marche ! ». Si on veut travailler dans la pérennité il est indispensable que de nouvelles formations voient le jour ou qu’elles fassent une cure de jouvence, car à la longue nous ne pouvons pas compter sur des femmes ou des hommes providences. Il faut que de nouvelles idées viennent du peuple. Il serait fatal de le déconnecter des décisions à prendre. Avec l’expérience de Christophe Castaner, un homme de gauche, il pourra rétablir l’équilibre au niveau du pouvoir. Je suppose qu’il donnera les moyens aux 400 000 militants de se faire entendre. Il est évident qu’il faut faire bouger les hiérarchies, afin de ne pas sombrer dans l’auto-satisfaction. Malgré toutes ses qualités, le Président a besoin de répondant au niveau de la base de tous ceux qui le soutiennent. Un débat contradictoire qui a pour but de saisir les problèmes à pleines mains et de chercher à les régler. Mais il y a aussi plus : si on veut donner un nouveau profil à la société, il faut rassembler. Et comme nous avons pu le constater, ce sont malheureusement les apprentis-sorcier à la Christian Kurz qui ont le vent en poupe, en vendant du vent. Ou en s’alliant comme l’avait fait Faust avec le diable, afin d’arriver à ses fins. C’est la voie de la facilité qui se dessine un peu partout. Ne nous faisons pas d’illusions, Emmanuel Macron se profile de plus en plus comme le seul rempart de taille contre le néofascisme en Europe. Nous ne pouvons pas le laisser seul dans un tel contexte. Je fais appel à tous les démocrates, j’insiste sur le mot « tous », pour donner enfin de l’espoir à toutes les brebis égarées, qui cherche dans le racisme et la discrimination leur identité. Il n’est pas nécessaire de partager tous les points-de-vue du président, mais une seule chose compte c’est de rassembler sous une même bannière ceux pour qui la liberté est le plus grand bien de l’humanité. Peu importe la tendance qu’on essaie de représenter, le seul ennemi à vraiment combattre, c’est l’opportunisme et le carriérisme. De telles personnes n’hésitent pas à renier toutes les valeurs qui devraient nous animer et ceci à l’aide des chemises brunes qui sont passées comme par hasard au bleu dans la teinturerie. Aujourd’hui nous avons eu la joie de voir à la séance inaugurale du Bundestag 92 sympathisants des années noires, pour bien rester dans la couleur. C’est un coup de semonce. Mais à quoi bon deviser si rien ne se fait. Je propose donc que Christophe Castaner prenne l’initiative d’inciter des femmes et des hommes de bonne volonté ailleurs en Europe, de fonder des mouvements « En marche », de recréer une internationale qui aurait pour but de reconstruire l’UE. Je pense que cela donnerait aux citoyens européens une nouvelle alternative. Il n’y a qu’à prendre l’Allemagne, où on pourrait s’acheminer à une catastrophe identique à celle de l’Autriche. Si nous n’avons pas le courage d’être révolutionnaire, nous courrons le danger de donner aux constructeurs des camps d’extermination le feu vert. Rien que cela ! C’est maintenant qu’il est temps de saisir le taureau par les cornes !

pm

http://www.lemonde.fr/la-republique-en-marche/article/2017/10/24/christophe-castaner-favori-pour-prendre-la-direction-de-la-republique-en-mou qu’ellearche_5205392_5126036.html

La croissance devrait atteindre en 2017 1,8%, ce qui est une très bonne nouvelle. Cela confirmerait que la France est à nouveau en état de croissance. Les mesures prises par François Hollande portent enfin leurs fruits, ce qui est une chance pour le gouvernement actuel, Seule ombre au tableau : les exportations. Elles devraient amputer de 0,3 le bon chiffre actuel. Et c’est-là que je veux m’atteler. Faire en sorte que le marché intérieur compense la léthargie du commerce extérieur, n’est pas une solution adéquate pour le long terme. Il faut se mettre en tête que les profits ne peuvent qu’être vraiment générés par les ventes à l’étranger et de l’implantation des entreprises françaises hors des frontières. Mais le bât blesse. Quelles peuvent en être les raisons ? Il est probable que les produits que nous voulons exporter ne correspondent plus aux attentes, à l’image qu’on se fait de la créativité. Et comme l’histoire l’a démontré, c’est elle qui a été le moteur de l’économie dans les années 60/70 par exemple. L’image industrielle de la France était alors l’audace. Que cela soit dans la construction automobile et dans le développement des moyens de transports sur rail ou dans les airs, l’originalité était au rendez-vous. Le regard jeté sur l’avenir était un gage important pour l’engouement porté aux exportations. C’était souvent une réponse cinglante contre l’ennui que peuvent engendrer les conventions. Ceux qui achetaient français se démarquaient des autres en montrant qu’ils étaient des adeptes inconditionnel du progrès. Ils acceptaient certaines pannes dues à des finitions moins méticuleuse qu’ailleurs, mais ces dernière étaient compensées par le look, par la marque qu’elles laissaient derrière elle. Weiterlesen

Au fond je n’avais pas trop envie d’écrire un article sur le référendum illégal qui doit avoir lieu en Catalogne. Il me met mal à l’aise. D’une part je n’ai pas envie d’empêcher à quiconque qui veut s’exprimer, de mettre en pratique ce qu’il dit ; de l’autre je suis assez lucide pour voir, où cette affaire peut mener : à la guerre civile ! Puis vient s’ajouter à tout cela l’Union Européenne. Ce qui se passe ici n’est pas strictement un conflit espagnol, il menace d’entraîner des remous qui pourraient nous remettre tous au pied du mur. Même s’il n’a pas de lien concret avec la guerre civile de 1936 à 1939, j’en ressens un goût amer. Je ne peux pas oublier que la victoire du Général Franco a été un prélude au conflit qui a précipité l’Europe toute entière dans le désastre, celui de la seconde guerre mondiale. N’oublions pas que la légion Condor, une force aérienne nazie opérant sur territoire espagnol, a servi de répétition générale à la Luftwaffe du Maréchal Göring. La suite on la connaît. J’ai le désagréable sentiment que cette volonté de la Catalogne de se séparer de Madrid, pourrait nous précipiter dans le néant. Je suis bien partisan d’encore plus d’autonomie mais contre une séparation, que je trouve dans le contexte actuel de l’UE parfaitement peu logique. Je m’explique. Dans les années qui vont suivre, l’importance d’un État national prend pour moi de moins en moins d’importance. Si j’ai bien compris Emmanuel Macron dans son discours à la Sorbonne, il serait question de confier de plus en plus de pouvoir à la communauté toute entière. Il est bien clair que son but est de contrecarrer « les nationalismes » qui émergent malheureusement un peu partout sur le continent. Weiterlesen