Luca Traini, un jeune homme tatoué de 28 ans, a appris par la radio qu’un meurtre avait été perpétré, contre une jeune italienne, par un migrant Nigérian. Lorsqu’il a entendu à la radio que ce jeune homme a été interpellé, il s’est arrêté, a sorti de son coffre une arme semi-automatique, remonta dans dans sa voiture, rebroussa chemin, se rendit dans un endroit, où il y a pas mal de réfugiés et videa deux chargeurs sur des Africains, blessant cinq hommes et une femme. Cela s’est passé à Macerata, une ville de 43.000 habitants, située près de l’Adriatique. Traini s’était présenté l’année dernières aux élections municipales sur la liste de la Ligue du Nord, un parti d’extrême-droite. Matteo Salvini, son chef, a certes condamné cet acte, mais a en même tant critiqué le flux incessant des personnes cherchant dans un premier temps refuge en Italie. En 2017 il y a 630000 migrants qui ont transité par le péninsule. Un grand nombre d’entre eux ont déjà quitté l’Italie. À son domicile la police a trouvé un exemplaire de « Mein Kampf », des écrits de Mussolini et d’autres pamphlets néonazis. Cela est inquiétant à quelques semaines des élections législatives. Ce qui s’est passé hier est un signe avant-coureur de l’ambiance de haine qui risque de s’instaurer en Italie. Il y a pour l’instant pas de majorité sûre, si on en croit les sondages. On risque d’avoir une situation de plus en plus tendue, qui est encore attisée par une situation économique qui ne peut que générer de l’inquiétude.

Cet incident a choqué grand nombre de citoyens et de citoyennes qui aspirent à une Italie, marquée pas sa générosité et sa tolérance. Mais c’est le contraire qui se passe. Dans cette affaire, c’est la xénophobie qui a pris la première place. Que les gens s’inquiètent que la situation se détériore n’est pas étonnant. Cela démontre que l’UE doit changer ses lois concernant l’immigration. Elle porte une part de responsabilités, en considérant que seul le pays sur lequel les migrants fouleront en premier l’Europe, auront la responsabilité d’assurer leur quotidien, ce qui est évidemment injuste. Comme ailleurs en Europe, on aperçoit qu’à cause de tout cela des tensions montent, ce qui ne présage rien de non. Il serait bon que les têtes rasées soient mises sous contrôle, main cela impliquerait aussi un suivi plus rapproché des immigrants et de changer diamétralement leurs conditions de vie. Mais cela n’est pas possible, car les caisses sont vides. Les Italiens qui ont eu jusqu’à présent dans leur majorité un caractère fraternel, sont-ils, sont-ils en train de changer ? Je crains que les élections du mois de mars fasse place à des éléments non-désirables et qu’un des bastions de l’Europe devienne de plus en plus xénophobe. J’ai l’impression que les partis modérés ne peuvent plus enrayer une vague de fonds, qui risque de tout balayer ce que nous aimons en Europe, en premier lieu la liberté de tous. Je crains le pire en Italie. Une situation de guerre civile pourrait s’y instaurer. Je ne vois pas comment en peu de jours faire retourner la vapeur, mais il vaut mieux s’y acharner trop tard que jamais. Il me paraît vain de convaincre ls gens de bien se comporter lorsque la colère ronge les esprits. Il ne reste plus qu’un moyen à notre disposition : prier.

pm

https://www.nouvelobs.com/monde/20180204.OBS1697/l-italie-sous-le-choc-apres-la-fusillade-raciste-de-macerata-a-un-mois-des-legislatives.html

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