Faut-il en rire ou en pleurer ? La nouvelle lubie de Donald Trump, celle de vouloir acheter le Groenland, pourrait sortir tout droit d’un comics. Puis son attitude après avoir reçu une fin de non-recevoir, celle de renvoyer une entrevue avec le gouvernement danois, est des plus puérile, celle d’un gosse trop gâté, pourri pas ses parents. « Le Danemark est un pays très spécial avec des gens incroyables,  mais, étant donné les commentaires de la première ministre, Mette Frederiksen, selon lesquels elle n’aurait aucun intérêt à discuter de l’achat du Groenland, je vais repousser notre rencontre prévue dans deux semaines à un autre moment » Et vlan, le voilà vexé. Il serait permis d’en rire, mais lorsque la démesure atteint une telle dimension, on peut se poser la question si cet homme a encore sa raison. « Le Groenland n’est pas à vendre. Le Groenland n’est pas danois. Il appartient aux Groenlandais. J’espère vraiment que ce n’est pas sérieux. Cette discussion est absurde. Heureusement, le temps où vous pouviez acheter et vendre d’autres pays et populations est révolu. » Weiterlesen

À ne plus rien y comprendre ! Le prix de l’or noire est orienté à la baisse, malgré les tensions actuelles au détroit d’Ormuz, où transite près de 20 % de la production de pétrole et 30 % de gaz liquéfié à l’échelle mondiale. Le prix du baril a passé à la bourse de Londres à 58 dollars. Ceci n’est évidemment pas du goût de l’Arabie Saoudite et des autres pays producteurs. Comment expliquer ce coup de poker ? Il est probable que les États-Unis sont à l’origine de cette situation. Je pense qu’il faut voir ce phénomène dans le cadre de la guerre commerciale et monétaire avec notamment la Chine. Pour compenser probablement la baisse de la conjoncture, les USA essaient de produire à moindre prix. Cela ne peut que jouer, si le prix des matières premières n’augmente pas. Malgré de telles esquives, personne ne peut dire actuellement de manière précise, où tout cela mènera. Il est évident si l’industrie mondiale arrivait à faire de plus en plus de pertes, toutes stratégies volontaristes de la Maison Blanche se mettraient à vaciller. Puis vient s’ajouter à tout cela les mesures climatiques qui sont envisagées un peut partout autour du globe. Il est actuellement évident, que pour maintenir plus à moins efficacement à flot les ventes, il faut que les prix de fonctionnement des voitures ne connaissent pas une flambée. Weiterlesen

Lorsque Donald Trump lance des diatribes contre des gens de couleur, il le fait par opportunisme politique. Une méthode que les nazis avaient bien rodé en pratiquant l’antisémitisme. Les électeurs qu’il veut atteindre sont des blancs modestes, ayant peur de perdre leurs prérogatives, celles de leurs ancêtres venant de l’Europe pour tenter leur chance en Amérique. Ceux qui avaient l’espoir d’y faire fortune et qui n’y sont pas arrivés. Souvent des êtres frustrés, vivant à deux pas de la déchéance économique, comme bien des ouvriers de l’industrie automobile à Détroit et dans la région des grands lacs, qui craignent à tous moments que les entreprises dans lesquels ils travaillent puissent péricliter. Il est relativement facile de leur faire croire, que l’immigration des hispaniques ou des noirs leur cause du tort. Des migrants qui sont prêts à travailler pour un salaire de misère. Les méthodes sont toujours les mêmes, celle d’attiser la haine comme l’a fait Joseph Goebbels. Celle de faire comprendre au petit peuple qu’une ethnie leur vole le pain dont ils ont droit. Assaillent leurs femmes… Le plus fidèle collaborateur d’Adolf Hitler a utilisé tout le répertoire de la provocation pour arriver à ses fins. Donald Trump n’a pas de scrupules d’utiliser de telles méthodes, ce qui est d’autant plus étonnant qu’une de ses filles a épousé un Juif orthodoxe et qu’elle s’est convertie au judaïsme. Weiterlesen

Et voilà qu’un Anglais nous rafle Émile Coué ! Boris Johnson, un optimiste à tous crins, voit l’avenir de l’Angleterre comme un jardin d’Éden. Il ne suffirait plus qu’à se mettre sous le pommier, ouvrir tout grand sa bouche et attendre que la pomme vous tombe dans le râtelier. C’est ce qu’il a dit hier à Manchester. « Quitter l’Union européenne est une énorme opportunité économique pour faire des choses que nous n’avons jamais été autorisés à faire pendant des décennies » Je ne sais pas si je ne pige plus rien, mais je crois que pour avoir du succès, il faudrait mettre la main à la pâte. L’industrie a été démantelée, car beaucoup d’investisseurs ne voulaient plus mettre leurs pattes dans le cambouis. Ils avaient préféré jouer au poker menteur à la City, gagner des sous sans se mettre à suer. Beaucoup de marques prestigieuses ont passé à la trappe et ont été vendues à un prix dérisoire à l’Allemagne en particulier. Pour qu’il y ait des prairies pleines de fleurs, il faut se manier le cul ! Je me souviens qu’en étant jeune, me rendant souvent dans la fière Albion, j’y rencontrais des retraités très respectables de l’âge de 35 ans. Ils avaient servi dans les colonies, les années qu’ils y passaient était comptées doubles, si je ne me trompe. Ils passaient leur temps à jouer au bridge ou à boire leur thé dans le jardin de leurs manoirs. Des gentlemen qui ne sont pas morts au travail. Et c’est avec cette mentalité, que le très respectable Monsieur Johnson, un lointain parent de la queen, veut sortir le pays du marasme dans lequel il l’a plongé. Weiterlesen

Angoisse chez beaucoup d’étrangers, notamment chez les sans-papiers aux États-Unis. À l’instar de la Gestapo, il y a des descentes de police qui ont pour but leur déportation. Même s’ils vivent déjà depuis des années aux USA, ils peuvent être renvoyés séance-tenante. Mais où ? Souvent les liens avec leurs nations d’origines ont été rompus. Ils sont des traqués, des personnes ayant perdu leur identité d’origine, ayant adopté celle du pays, qui refuse de les accueillir. J’essaie de me mettre à leur place, à réfléchir au marasme dans lequel ils se trouvent. Donald Trump dit vouloir combattre la criminalité en combattant « l’immigration clandestine », mais en fait il s’agit avant tout de racisme, la plupart des personnes concernées étant de couleur. Il sait que de telles mesures sont du goût de certains citoyens, qui aimeraient pratiquer le lynchage, si la loi leur permettait, des négriers dans l’âme, des personnes frustrées, croyant que leur médiocrité est due aux étrangers qui leur raflent les moyens de vivre décemment, disent-ils. Ce genre de réactions caractérisent l’attitude des électeurs de Trump, celle d’une Amérique revancharde, qui se targue avoir des droits particuliers parce qu’elle est de race blanche. Le président récoltera des applaudissements de sa part. Je suis offusqué par de telles réactions, mais elles sont malheureusement « humaines ». Je suis persuadé que si de telles mesures étaient pratiquées en Europe, elles rencontreraient l’aval de bien des citoyens. Nous nous trouvons à nouveau dans une époque, où la chasse aux sorcières est à nouveau de mise. Weiterlesen

Je veux parler de Boris Johnson, qui est en train de trahir son pays en rampant aux pieds de Donald Trump. Je ne peux plus comprendre les Anglais qui sont en train de rejeter tout ce qui les caractérisait jusqu’à présent : l’honneur, la fierté d’être une nation qui ne se soumettrait jamais à des puissances étrangères. C’était en quelque sorte ce qui favorisa le Brexit, même si je ne peux pas l’approuver. Mais que sert-il de se plonger dans le marasme, pour se soumettre ensuite à un fantaisiste comme l’actuel président des États-Unis et ceci seulement pour assouvir l’orgueil d’un certain Johnson. C’est vraiment la honte ! L’ambassadeur britannique à Washington, le proeuropéen Kim Darroch a mis le doigt dans la plaie en s’élevant vertement contre Donald Trump. Il considère son administration comme « inepte » et « dysfonctionnel », ce qui a provoqué l’ire du président qui a traité de tous les noms Madame May, parce qu’elle refuse de remplacer son représentant par un autre. Cette critique est due avant tout à cause de l’attitude de Washington par rapport à l’Iran.  Nous ne pensons pas vraiment que cette administration, écrit M. Darroch, va devenir plus normale, moins dysfonctionnelle, moins imprévisible, moins divisée, moins maladroite, moins inepte diplomatiquement. » Hier Donald Trump a traité l’ambassadeur de « dingue » et d’« idiot prétentieux ». Theresa May, qui par son attitude plus que maladroite en ce qui concerne le Brexit, essaie de sauver les meubles, maintient Kim Darroch à son poste. Ces fuites portent atteinte « non pas aux relations avec les Etats-Unis, dit Peter Ricketts, ancien ambassadeur britannique à Paris, mais à la réputation des Britanniques de garder leurs secrets et à l’empressement [des diplomates] à partager des informations efficaces permettant de prendre de bonnes décisions » Weiterlesen

Donald Trump cherche à redorer son blason et a eu une inspiration « tweet », celle de dire un petit bonjour à « my friend  Kim Jong Un » à la ligne de démarcation entre les deux Corées. Chose faite. Le président américain a même foulé le territoire du Nord de la péninsule, ce qu’aucun de ses prédécesseurs avait fait. De quoi alimenter la presse avide d’images chocs. Le tout accompagné de déclarations dithyrambiques qui ne nous mènent pas plus loin. L’accord au sujet du nucléaire piétine toujours. Les sanctions économiques ne sont toujours pas levées, mais elle pourraient, à en croire Donald Trump, être suspendues. Harry J. Kazianis, spécialiste de la République populaire démocratique de Corée au Center for the National Interest à Washington pense : « Une telle formulation donnerait à la Corée du Nord l’incitation économique dont elle a besoin pour ranimer son économie, tout en donnant à Donald Trump une grande victoire diplomatique au moment où les tensions montent dans le monde entier, que ce soit avec les alliés ou avec les ennemis des États-Unis » Il est évident que la Maison Blanche doit désamorcer d’une certaine manière le conflit entre la Chine et les USA en ce qui concerne les taxes douanières. Mais comment revenir à la normale sans pour autant perdre la face ? En glanant des points dans la région. Il est dans l’intérêt du Président de renforcer la concurrence économique entre l’Empire du Milieu et ses voisins, que ce soient le Japon ou la Corée du Sud. S’il y avait une coopération avec le Nord, cela créerait une nouvelle dynamique. Xi le sait et ne peut pas torpiller ce qui se dessine à l’horizon. N’oublions pas qu’il est encore aujourd’hui le principal allié de Pyongyang. Sans son soutien le régime se serait écroulé depuis belle lurette. Weiterlesen

Madame Merkel tremble de tout son corps et ceci en plein public. Pour calmer les esprits il est question d’un problème de déshydratation. Deux fois en dix jours elle a été prise par ce malaise. Elle qui fêtera ses 65 ans à la mi-juillet, ne semble plus être le roc, qu’elle était jusqu’à présent. Une femme supportant sans problèmes les nuits blanches, des journées de plus de 16 heures, voyageant d’un point à l’autre de notre planète. Cela suscite en Allemagne de l’inquiétude. Est-ce un signe précurseur d’un fin de règne. Le quotidien berlinois, le Tagesspiegel l’exprime comme suit : « Elle est increvable. Mais après les dernières élections de 2017 et des mois de négociations politiques en 2018, elle a eu les traits tirés pendant quelque temps. Ensuite, elle n’est pas partie en vacances dans le Tyrol comme à son habitude : cela a donné lieu à toutes sortes de rumeurs. » Il est vrai que la Chancelière vit des heures pénibles. Son parti plonge de plus en plus dans les sondages pour arriver hier à 26 % des suffrages dépassant de très peu les Verts. Puis il y la montée de la menace néonazie, qui a trouvé il y a quelques jours son apogée avec le meurtre de Walter Lübcque, le préfet CDU de Kassel. Elle est consciente de ce qui se passe autour d’elle et doit se demander, s’il n’aurait pas été plus raisonnable de démissionner séance-tenante, au lieu d’échelonner son départ de cette manière. Pour Die Welt, son état de santé à un aspect symbolique : « Parce que lorsque de telles choses deviennent publiques, la question se pose immédiatement : qui gouverne réellement ? A qui profite cet accès de faiblesse ? Les majorités sont-elles en danger parce que le public perd confiance dans la capacité des dirigeants à s’affirmer ? » Weiterlesen