Lorsque Donald Trump lance des diatribes contre des gens de couleur, il le fait par opportunisme politique. Une méthode que les nazis avaient bien rodé en pratiquant l’antisémitisme. Les électeurs qu’il veut atteindre sont des blancs modestes, ayant peur de perdre leurs prérogatives, celles de leurs ancêtres venant de l’Europe pour tenter leur chance en Amérique. Ceux qui avaient l’espoir d’y faire fortune et qui n’y sont pas arrivés. Souvent des êtres frustrés, vivant à deux pas de la déchéance économique, comme bien des ouvriers de l’industrie automobile à Détroit et dans la région des grands lacs, qui craignent à tous moments que les entreprises dans lesquels ils travaillent puissent péricliter. Il est relativement facile de leur faire croire, que l’immigration des hispaniques ou des noirs leur cause du tort. Des migrants qui sont prêts à travailler pour un salaire de misère. Les méthodes sont toujours les mêmes, celle d’attiser la haine comme l’a fait Joseph Goebbels. Celle de faire comprendre au petit peuple qu’une ethnie leur vole le pain dont ils ont droit. Assaillent leurs femmes… Le plus fidèle collaborateur d’Adolf Hitler a utilisé tout le répertoire de la provocation pour arriver à ses fins. Donald Trump n’a pas de scrupules d’utiliser de telles méthodes, ce qui est d’autant plus étonnant qu’une de ses filles a épousé un Juif orthodoxe et qu’elle s’est convertie au judaïsme. Weiterlesen