Tout irait plus facilement en France, si les patrons et leurs employés n’étaient pas dans bien des cas à couteaux tirés. Comme ancien syndicaliste, je suis un partisan du contrat d’entreprise, une démarche pratiquée en Allemagne depuis longtemps. Mais il y a aussi des négociations au niveau des branches qui donnent une ligne générale, que ce soit au niveau des salaires, des conditions de travail ou des indemnités en tous genres. Mais cela nous a pas empêché d’adapter ces directives, qui ont été souvent négociées dans la douleur par les partenaires sociaux, aux conditions particulières de notre entreprise. Souvent il a fallu faire grève. Il y a bien eu de la grogne, mais pas au point de ne plus pouvoir nous asseoir autour d’une table. Une fois de plus je regrette qu’il ne semble pas être question de participation. Je pense qu’il est possible de réclamer de tout le monde des sacrifices, mais il faut les compenser avec la certitude que si les affaires marches bien, les employés et les travailleurs en tireront avantages. Les décisions ne peuvent pas être prises unilatéralement. Elles dépassent de loin le cadre salarial et social. Si les entrées d’argent s’amenuisent, les lésés se trouvent le plus souvent du côté du personnel. Weiterlesen

Avoir du succès et être aimé à la fois est une autre paire de manche. J’ai pensé à cela en regardant à la télévision la finale de la Champion League. Une fois de plus c’est le Real Madrid et un ricanant Cristiano Ronaldo qui ont gagné. Ils ont offert un merveilleux spectacle, mais n’ont pas pu me bouleverser. Autrement avec la Juventus Turin. Elle n’a pas bien joué en deuxième mis-temps, mais l’attitude des joueurs avait quelque chose de pathétique, ce qui me toucha. Je me suis demandé par la suite pourquoi ceux qui réussissent ne sont pas automatiquement mes valets de cœur ? Est-ce de la jalousie ? Ou le sentiment de n’avoir jamais pu atteindre une telle apogée dans mes activités, quelles soient professionnelles ou autres. Je fais partie de 99,99 % de l’humanité. Mais il y a un fait, l’homme essaie comme l’âne de saisir le carotte qu’on lui tend, mais il ne peut pas la saisir. Néanmoins il fait tourner la roue, mais qu’en a-t-il à faire ? La plupart d’entre-nous contribuons à faire marcher la machine, mais en vain. Et lorsque nous en avons plein le nez, nous ruons dans les brancards, car nous avons le sentiment d’être blousés. Les « idoles » quant à elles, donnent le sentiment de braver l’humanité toute entière, de vivre dans une certaine arrogance. Ce n’est pas forcément le cas. Lorsque je rencontre des bonnes âmes qui me disent que l’argent ne fait pas le bonheur, mes poils se hérissent. Du bla-bla-bla, rien de plus. Ceux qui vivent dans la précarité peuvent en dire quelque chose ! Mais revenons aux Ronaldos et compagnie. Ils feraient tout pour être aimé, peine perdue. C’est une chose d’être adulé, une autre d’être considéré comme un être cher. Weiterlesen

Emmanuel Macron n’était pas un fanatique de l’écologie lors de la campagne présidentielle. Il craignait qu’elle puisse être une entrave à l’expansion économique. Était-ce vraiment le cas ? Lorsqu’il a fait nommer Nicolas Hulot comme ministre, il a fait un énorme pas en avant. Contrairement à un Trump, il a vu le potentiel qu’il pouvait tirer en misant sur l’énergie renouvelable, mais aussi en réduisant la consommation de courant. Pour y arriver il faut isoler les maisons pour les chauffer plus économiquement. Cette mesure peut donner un sacré coup de pouce aux entreprises du bâtiment. L’argent économisé par les propriétaires et les locataires peut être placé ailleurs. Les effets secondaires sont très rémunérateurs. Mais aussi en fermant une à une des centrales nucléaires vétustes, il faudra avoir de l’imagination pour remplacer l’électricité manquante. Cela part des éoliennes en passant pas les panneaux voltaïques pour arriver à capter la force des marées. Il en faut de la matière grise, du savoir-faire. Il y aura de ce fait un grand nombre d’emplois nouveau. Et puis il y le démantèlement des réacteurs nucléaires. Il faudra bien trouver des solutions pour dépolluer les sites existants. Peut-être même qu’on trouvera d’autres sources d’énergie propre ! Il devra être fait de même avec le parc automobile.Ne nous faisons pas d’illusions, les réserves pétrolifères et fossiles ne sont pas éternelles. Il s’agira de suivre d’autres options, qui demandent un esprit d’invention que bien des Français possèdent. L’art du bricolage, une qualité que beaucoup d’autres n’ont pas. Tous ces facteurs afin de construire une Europe moderne, où il fera mieux vivre, j’en suis certain. Weiterlesen

Vladimir Poutine a été reçu pas Emmanuel Macron dans « la masure » du Roi-soleil. Un lieu symbolique pour tous autocrates. Je suppose que le maître du Kremlin s’est senti honoré par l’attention que le Président lui a porté. Mais trêve de plaisanterie, cette première rencontre a été un pas de plus en direction de l’avenir de l’Europe, même si les tentions n’ont pas eu être écartées. Ce qui a caractérisé cette rencontre, c’est la sincérité des propos d’Emmanuel Macron. Tout en étant amical dans la forme, il a exposé tout ce qui le gênait, ce qui l’avait blessé comme les injures portées à son sujet par Russia today et Sputnik, deux compagnies proches du pouvoir. Aussi l’ingérence informatique dans la bonne marche de la campagne. Il lui a aussi exprimé son étonnement qu’il ait soutenu Marine Le Pen, la figure de proue de l’extrême-droite française. Vladimir Poutine a encaissé tout cela avec une certaine gêne. Il a défendu néanmoins le FN, en disant qu’il œuvrait pour un rapprochement entre les deux pays, qu’il avait rejeté les sanctions économiques provoquées par la crise ukrainienne. Les deux hommes étaient parfaitement conscients qu’il fallait parer à de nouvelles tensions pouvaient éclater à l’avenir. C’est la raison pour laquelle « un forum franco-russe » a été mis sur pied. Son rôle est d’anticiper, d’essayer d’éviter les écueils et d’apaiser toutes situations pouvant dégénérer. Cet organe pourrait être un instrument bienfaiteur en ce qui concerne les relations entre l’UE et la Russie. Depuis le G7 à Taormina, l’ambiance au sein de l’Alliance Atlantique est plus que perturbée. Weiterlesen

Si les Américains font faux bond, il faut que les liens entre les autres membres du G7 se resserrent. Merci Monsieur Trump, vous nous avez donné l’occasion de renaître de nos cendres. Mais il est trop imbu de soi-même pour s’apercevoir qu’il a enterré la suprématie des USA, au cas où les autres pays de la planète ne se vautrent pas une fois de plus à ses pieds. Ce qu’il considère comme étant une victoire pour son pays, pourrait être son déclin. Plus personne ne peut vraiment prendre au sérieux une administration qui refuse de voir la réalité, celle du désastre climatique dû à la pollution. Que le Japon et le Canada se joignent aux Européens ne peut qu’être une bonne nouvelle. Il faut aussi souligner la position de l’Angleterre, en plein brexit. Mais ce qui me semble essentiel, c’est que l’UE prenne conscience des atouts que lui confèrent plus d’unité. Il faudra tout faire pour parler d’une seule voix. Ce qui s’est passé à Taormina devrait nous inciter à reprendre le travail au sein du chantier « Europe ». Je souhaite que les propositions émises pas Emmanuel Macron soient discutées et mènent à un renforcement de nos positions. Comme je l’ai évoqué à plusieurs reprises, nous ferions bien de revoir nos rapports avec la Russie, la Chines et les autres puissances émergentes. Et les États-Unis ? Ils seront évidemment des nôtres s’ils arrêtent de nous dicter leurs quatre volontés et qu’ils respectent leurs engagements. Avec Trump cela ne sera pas le cas. La question qui se pose est de savoir s’il faut encore le prendre au sérieux ? J’ose espérer que les citoyens américains s’apercevront bientôt qu’ils ont à faire à un fossoyeur. J’ai été élevé dans une société, où des amis de mes parents étaient souvent des diplomates. Weiterlesen

Mark Zuckerberg, le créateur de Facebook ,a donné une conférence à l’université de Harvard devant les diplômés de l’année 2017. Cela a été un discours très politique que je trouve par bien des aspects important, en particulier lorsqu’il parle, comme Benoît Hamon du revenu universel, mais aussi de l’assurance-maladie. Il se rend parfaitement compte, que la couche de la population que Donald Trump méprise, celle des nécessiteux, augmente de plus en plus. Un terreau pouvant provoquer la désintégration de tout un pays, si on ne combat pas la misère. Lui, Zuckerberg, qui connaît parfaitement les technologies actuelles, met en garde ses compatriotes contre une évolution qui ne peut pas être freinée : celle de la technologie et avant tout de l’automatisation. Un thème que j’aborde également assez souvent. Mais comme tous qui comme lui se penche sur ce problème, il n’a pour l’instant pas encore les réponses adéquates. C’est dans le domaine climatique et écologique qu’il y aurait de nouveaux débouchés, mais pas si on fait obstruction comme Donald Trump. Le G7 qui se déroule à Taormina démontre que le Président des USA n’a rien compris aux menaces qui nous guettent de plus en plus, que ce soit le climat, le social ou l’économie. Il se conduit comme un éléphant dans un magasin de porcelaine et ignore tous les conseils qu’on lui donne. À l’inverse de Mark Zuckenberg, il fait preuve d’ignorance. Le gel de la libre-circulation des biens et des personnes ne peut qu’engendrer plus de misère en Amérique. Je dis bien en Amérique ! Les Européens et les Asiatiques s’en tireront bien mieux. Le patron de Facebook n’est pas un inconditionnel de la mondialisation, car il voit bien qu’il faut donner aux gens un sentiment de proximité, sans pour autant les mettre en cage. Il dénonce aussi la politique d’immigration de la nouvelle administration. Au fait elle a à nouveau subi un revers de taille. Un tribunal n’a pas donné le feu vert à ce décret, car il le considère comme étant discriminatoire et raciste. Weiterlesen

Emmanuel Macron s’est rendu aujourd’hui à Bruxelles au sommet de l’OTAN. Il a rencontré à l’occasion d’un déjeuner de travail Donald Trump. La rencontre a été bien plus chaleureuse que ce qu’on pouvait attendre. Une longue poignée de mains, où le président américain a félicité son hôte pour son élection. « Vous avez mené une campagne incroyable et remporté une formidable victoire. (…) Le monde entier en a parlé. » Les deux hommes ont abordé tous les problèmes actuels. D’après les dires des observateurs le courant est bien passé entre eux malgré leurs différences. Si cela pouvait continuer, il serait peut-être possible de désamorcer bien des bombes à retardement entre l’Europe et les États-Unis. La rencontre avec les autres chefs d’États a démontré que rien n’était gagné. Donald Trump les a sermonné en réitérant l’exigence qu’ils augmentent sensiblement les dépenses pour la défense, ce qui avait déjà été accepté en principe. Il a aussi obtenu satisfaction en ce qui concerne l’engagement de l’OTAN dans la lutte contre le terrorisme, contre Daesh. Les commentateurs allemands ont relevé l’agressivité du président américain. Il était question d’une humiliation. Un reporteur a dit : « Il y a gagné deux à zéro ! », et ceci d’une manière cavalière. Un contraste avec la rencontre à l’ambassade américaine entre Macron et Trump. Peut-on l’expliquer ? Je pense que dans la psychologie du magnat de l’immobilier l’esprit d’initiative et le courage d’entreprendre qui a marqué l’ascension fulgurante de son interlocuteur, l’a visiblement impressionné. Je crois qu’il a été sincère. Mais ce mouvement de sympathie ne doit pas cacher les enjeux, les différents. Weiterlesen

Comme ancien syndicaliste j’étais membre du comité de notre section d’entreprise à la radio-télévision bavaroise, une chaîne du service public ARD. Nous avions bien des références de base prenant en compte les autres accords conclus dans notre branche, mais c’était aux partenaires sociaux de notre entreprise à négocier les modalités qui concernaient environ 5000 à 6000 employés et pigistes situés à Munich et à Nuremberg avant tout. Nous avions la liberté de négocier nos revendications en prenant compte la situation régionale. Cela concernait tout aussi bien les salaires et les cachets des intermittents, des arrangements à trouver avec les prestataires comme des maison de production, ceci avant tout en ce qui concerne les droits d’auteurs. C’est la méthode préconisée par le Chef de l’État, que je trouve bonne, l’ayant pratiquée. Mais attention ! Elle ne peut que fonctionner si le syndicat à du poids. Pour que le code du travail fonctionne vraiment, il faudra un engagement accru des représentants du personnel. Et aussi de la transparence ! Avant toutes négociations nous avons eu accès aux dossiers financiers de l’entreprise, à son plan d’investissement pour les prochaines années, aux budgets des différents services ainsi qu’un business-plan. Dans l’équipe syndicale nous avions des économistes, des juristes, des spécialistes de l’audiovisuel, des rédacteurs et des techniciens. Nous étions en mesure de faire une analyse pointue de la situation et d’argumenter d’une manière professionnelle. Cela concernait aussi les retraites et les rentes d’entreprise. Parmi nous, nous avions un camarade d’une compétence dépassant de loin notre cadre régional. Ses propositions ont été reprises au niveau national. Weiterlesen