Même si ce n’est qu’une expérimentation, la sécu communique le taux d’absentéisme aux entreprises, dû à cause de certaines maladies, dont les troubles psychiques. C’est à mon avis une entrave au secret médical, qui devrait être une règle absolue. Prenez les dépressions par exemple. Si je savais qu’un de mes employés avait le borderline, même si j’avais une fibre sociale, j’aurais probablement qu’une idée en tête, celle de trouver un prétexte de me séparer de lui. Il est s’est avéré que ce genre de maladies pouvaient avoir une incidence importante en ce qui concerne la rentabilité d’un service ou même de toute une firme. Il va sans dire que je trouve une telle idée plus que néfaste. L’employeur, avant de se poser la question, s’il ne porte pas une certaine responsabilité au cas, où des salariés étaient atteints de tels déséquilibres, n’avouera jamais que les conditions de travail puissent en être la cause. Lorsque qu’on sait, que des maladie nerveuses ou mentales sont encore toujours considérées, par certaines personnes, de prétextes à la fainéantise, il y a de quoi frémir. De là à les considérer comme honteuses, il n’y a qu’un petit pas à faire. Je ne peux que m’imaginer, que dans le cas de telles divulgations, le nombre de suicides augmentera. Cela reviendrait à mettre en quarantaine ces malades. Weiterlesen

Tout irait plus facilement en France, si les patrons et leurs employés n’étaient pas dans bien des cas à couteaux tirés. Comme ancien syndicaliste, je suis un partisan du contrat d’entreprise, une démarche pratiquée en Allemagne depuis longtemps. Mais il y a aussi des négociations au niveau des branches qui donnent une ligne générale, que ce soit au niveau des salaires, des conditions de travail ou des indemnités en tous genres. Mais cela nous a pas empêché d’adapter ces directives, qui ont été souvent négociées dans la douleur par les partenaires sociaux, aux conditions particulières de notre entreprise. Souvent il a fallu faire grève. Il y a bien eu de la grogne, mais pas au point de ne plus pouvoir nous asseoir autour d’une table. Une fois de plus je regrette qu’il ne semble pas être question de participation. Je pense qu’il est possible de réclamer de tout le monde des sacrifices, mais il faut les compenser avec la certitude que si les affaires marches bien, les employés et les travailleurs en tireront avantages. Les décisions ne peuvent pas être prises unilatéralement. Elles dépassent de loin le cadre salarial et social. Si les entrées d’argent s’amenuisent, les lésés se trouvent le plus souvent du côté du personnel. Weiterlesen