Même si ce n’est qu’une expérimentation, la sécu communique le taux d’absentéisme aux entreprises, dû à cause de certaines maladies, dont les troubles psychiques. C’est à mon avis une entrave au secret médical, qui devrait être une règle absolue. Prenez les dépressions par exemple. Si je savais qu’un de mes employés avait le borderline, même si j’avais une fibre sociale, j’aurais probablement qu’une idée en tête, celle de trouver un prétexte de me séparer de lui. Il est s’est avéré que ce genre de maladies pouvaient avoir une incidence importante en ce qui concerne la rentabilité d’un service ou même de toute une firme. Il va sans dire que je trouve une telle idée plus que néfaste. L’employeur, avant de se poser la question, s’il ne porte pas une certaine responsabilité au cas, où des salariés étaient atteints de tels déséquilibres, n’avouera jamais que les conditions de travail puissent en être la cause. Lorsque qu’on sait, que des maladie nerveuses ou mentales sont encore toujours considérées, par certaines personnes, de prétextes à la fainéantise, il y a de quoi frémir. De là à les considérer comme honteuses, il n’y a qu’un petit pas à faire. Je ne peux que m’imaginer, que dans le cas de telles divulgations, le nombre de suicides augmentera. Cela reviendrait à mettre en quarantaine ces malades.

Il y a aussi d’autres incidences dans ce modèle, qu’il est possible de considérer comme une régression des droits individuels. Qui peut garantir que les noms des employés atteints de ces maux, ne soient pas enregistrés dans des blogs réservés au patronat ? Il serait alors aisé de ne pas employer de telles personnes, qui se trouveraient à plus ou moins longue échéance plongées dans la précarité. Je ne comprends pas que l’État n’ait pas mis le holà a de telles expérimentations, sachant qu’une divulgation pourrait être une boule au pied d’un individu concerné. Même s’il était complètement rétabli, qui pourrait être sûr qu’une telle donnée ne puisse pas resté enregistrée ? Je ne peux et ne veux pas que les plus faibles d’entre-nous, soient soumis à de telles pressions. C’est un fait établi que les troubles mentaux prendrons de plus en plus d’importance, car le rythme de travail devient de plus en plus insupportable. Aussi la peur d’être renvoyé à cause de la rentabilité. Cela concerne en particulier des personnes à partir de cinquante ans. Il est clair que ce groupe de salariés est, pour des raisons de santé, plus vulnérable que les jeunes. Dans bien des cas ils commencent à coûter, malgré le bagage professionnel qu’ils ont acquis. Je connais certains cas, où le couperet de la guillotine est déjà tombé. En cas de perte d’emploi, ces personnes auront un mal fou à trouver un nouveau labeur. On préfère employer des jeunes qui coûtent moins. Je ne sais pas ce qu’ont pensé les responsables de cette expérience ? Même s’il y avait plainte, il est probable que finalement de telles personnes soient renvoyées pour d’autres arguments. En principe il est quasi impossible de congédier une personne pour cause de maladie, mais il n’y qu’à trouver d’autres raisons. Ce projet pourrait bien mettre la puce à l’oreille de personnes mal intentionnées, ce qui est un scandale.

pm

http://www.lemonde.fr/sante/article/2018/01/26/une-experimentation-de-l-assurance-maladie-inquiete-le-corps-medical_5247890_1651302.html

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