Mark Zuckerberg, le créateur de Facebook ,a donné une conférence à l’université de Harvard devant les diplômés de l’année 2017. Cela a été un discours très politique que je trouve par bien des aspects important, en particulier lorsqu’il parle, comme Benoît Hamon du revenu universel, mais aussi de l’assurance-maladie. Il se rend parfaitement compte, que la couche de la population que Donald Trump méprise, celle des nécessiteux, augmente de plus en plus. Un terreau pouvant provoquer la désintégration de tout un pays, si on ne combat pas la misère. Lui, Zuckerberg, qui connaît parfaitement les technologies actuelles, met en garde ses compatriotes contre une évolution qui ne peut pas être freinée : celle de la technologie et avant tout de l’automatisation. Un thème que j’aborde également assez souvent. Mais comme tous qui comme lui se penche sur ce problème, il n’a pour l’instant pas encore les réponses adéquates. C’est dans le domaine climatique et écologique qu’il y aurait de nouveaux débouchés, mais pas si on fait obstruction comme Donald Trump. Le G7 qui se déroule à Taormina démontre que le Président des USA n’a rien compris aux menaces qui nous guettent de plus en plus, que ce soit le climat, le social ou l’économie. Il se conduit comme un éléphant dans un magasin de porcelaine et ignore tous les conseils qu’on lui donne. À l’inverse de Mark Zuckenberg, il fait preuve d’ignorance. Le gel de la libre-circulation des biens et des personnes ne peut qu’engendrer plus de misère en Amérique. Je dis bien en Amérique ! Les Européens et les Asiatiques s’en tireront bien mieux. Le patron de Facebook n’est pas un inconditionnel de la mondialisation, car il voit bien qu’il faut donner aux gens un sentiment de proximité, sans pour autant les mettre en cage. Il dénonce aussi la politique d’immigration de la nouvelle administration. Au fait elle a à nouveau subi un revers de taille. Un tribunal n’a pas donné le feu vert à ce décret, car il le considère comme étant discriminatoire et raciste.
Avec ses 33 ans, Mark Zuckerberg pourrait s’aligner dans quatre ans dans le club des chefs d’États jeunes, aux côté d’Emmanuel Macron et de Justin Trudeau, s’il lui venait à l’idée de conquérir la Maison Blanche. Il a des opinions qui pourraient être celles du centre-gauche, ce qui ferait un grand bien aux USA après l’ère Trump, qui s’avère de plus en plus être un désastre. Non, les amis, je déconnecte pas ! Je serais même d’avis que nous aurions intérêt à propager cette idée, même si ce qui se passe sur Facebook me plaît pas toujours. Je suis parfaitement conscient que c’est un grand business, que c’est une intrusion dans notre vie privée et que c’est une plate-forme idéale pour propager des fake news. D’un autre côté, Mark Zuckenberg est un homme qui a démontré qu’il était capable de développer de nouvelles idées et de le réaliser. Je pense qu’il serait temps que la politique cherche de nouvelles options pour l’avenir. Ce qui se passe avec les start up, devrait trouver aussi place dans la marche des États. Essayer de briser les conventions et prendre enfin en compte les défis actuels, qu’un Donald Trump veut à tout prix ignorer. Mark Zuckenberg for President ? Pourquoi pas !
pm