Mark Zuckerberg, le créateur de Facebook ,a donné une conférence à l’université de Harvard devant les diplômés de l’année 2017. Cela a été un discours très politique que je trouve par bien des aspects important, en particulier lorsqu’il parle, comme Benoît Hamon du revenu universel, mais aussi de l’assurance-maladie. Il se rend parfaitement compte, que la couche de la population que Donald Trump méprise, celle des nécessiteux, augmente de plus en plus. Un terreau pouvant provoquer la désintégration de tout un pays, si on ne combat pas la misère. Lui, Zuckerberg, qui connaît parfaitement les technologies actuelles, met en garde ses compatriotes contre une évolution qui ne peut pas être freinée : celle de la technologie et avant tout de l’automatisation. Un thème que j’aborde également assez souvent. Mais comme tous qui comme lui se penche sur ce problème, il n’a pour l’instant pas encore les réponses adéquates. C’est dans le domaine climatique et écologique qu’il y aurait de nouveaux débouchés, mais pas si on fait obstruction comme Donald Trump. Le G7 qui se déroule à Taormina démontre que le Président des USA n’a rien compris aux menaces qui nous guettent de plus en plus, que ce soit le climat, le social ou l’économie. Il se conduit comme un éléphant dans un magasin de porcelaine et ignore tous les conseils qu’on lui donne. À l’inverse de Mark Zuckenberg, il fait preuve d’ignorance. Le gel de la libre-circulation des biens et des personnes ne peut qu’engendrer plus de misère en Amérique. Je dis bien en Amérique ! Les Européens et les Asiatiques s’en tireront bien mieux. Le patron de Facebook n’est pas un inconditionnel de la mondialisation, car il voit bien qu’il faut donner aux gens un sentiment de proximité, sans pour autant les mettre en cage. Il dénonce aussi la politique d’immigration de la nouvelle administration. Au fait elle a à nouveau subi un revers de taille. Un tribunal n’a pas donné le feu vert à ce décret, car il le considère comme étant discriminatoire et raciste. Weiterlesen

Au cours du débat entre les candidats à la primaire de la gauche, le problème de l’accueil des réfugiés a été abordé. Manuel Valls s’est trouvé dans le collimateur de la critique, car aux yeux de ses adversaires, le gouvernement dont il était le chef s’est conduit d’une manière très mesquine en réduisant à un nombre ridicule le droit d’asile aux migrants. 85 000 personne en fait leur demande en 2016. À côté des 350 000 personnes assassinées par le régime de Bachar Al-Assad et les millions qui ont été forcés de prendre la route, ce chiffre est dérisoire. Et ceci en premier lieu à cause de la pression exercée par la droite et l’extrême-droite. Il est évident que des valeurs mêmes du socialisme démocratique ont été ignorées ainsi. Le droit d’asile est un devoir absolu qui ne peut être discuté. C’est tout du moins l’avis d’Angela Merkel qui a reçu en Allemagne près d’un million et demi de traqués en 2015/2016. Cela a donné outre-Rhin du regain aux extrémistes de droite. Donald Trump a très durement critiqué la chancelière dans une interview qui paraît aujourd’hui dans le quotidien de masse « Bild » en ce qui concerne la migration. Il a mis en parallèle l’attentat de Berlin et son action. Il est évident que pour un personnage comme lui de comprendre ce que l’étique représente en politique est inatteignable. Même si les chiffres ont été pour certains titanesques, je soulève mon chapeau en ce qui concerne l’attitude de Madame Merkel. Ce geste à redonné à l’Allemagne sa dignité. Et comme je l’ai relaté il y a quelques jours, malgré l’ouverture des frontières il y a deux ans, l’économie allemande a profité de cette action. En France une majorité de citoyens approuve la politique restrictive du gouvernement et voudrait même qu’on ramène aux frontières bon nombre d’étrangers. Weiterlesen