Comme ancien syndicaliste j’étais membre du comité de notre section d’entreprise à la radio-télévision bavaroise, une chaîne du service public ARD. Nous avions bien des références de base prenant en compte les autres accords conclus dans notre branche, mais c’était aux partenaires sociaux de notre entreprise à négocier les modalités qui concernaient environ 5000 à 6000 employés et pigistes situés à Munich et à Nuremberg avant tout. Nous avions la liberté de négocier nos revendications en prenant compte la situation régionale. Cela concernait tout aussi bien les salaires et les cachets des intermittents, des arrangements à trouver avec les prestataires comme des maison de production, ceci avant tout en ce qui concerne les droits d’auteurs. C’est la méthode préconisée par le Chef de l’État, que je trouve bonne, l’ayant pratiquée. Mais attention ! Elle ne peut que fonctionner si le syndicat à du poids. Pour que le code du travail fonctionne vraiment, il faudra un engagement accru des représentants du personnel. Et aussi de la transparence ! Avant toutes négociations nous avons eu accès aux dossiers financiers de l’entreprise, à son plan d’investissement pour les prochaines années, aux budgets des différents services ainsi qu’un business-plan. Dans l’équipe syndicale nous avions des économistes, des juristes, des spécialistes de l’audiovisuel, des rédacteurs et des techniciens. Nous étions en mesure de faire une analyse pointue de la situation et d’argumenter d’une manière professionnelle. Cela concernait aussi les retraites et les rentes d’entreprise. Parmi nous, nous avions un camarade d’une compétence dépassant de loin notre cadre régional. Ses propositions ont été reprises au niveau national. Weiterlesen