Avoir du succès et être aimé à la fois est une autre paire de manche. J’ai pensé à cela en regardant à la télévision la finale de la Champion League. Une fois de plus c’est le Real Madrid et un ricanant Cristiano Ronaldo qui ont gagné. Ils ont offert un merveilleux spectacle, mais n’ont pas pu me bouleverser. Autrement avec la Juventus Turin. Elle n’a pas bien joué en deuxième mis-temps, mais l’attitude des joueurs avait quelque chose de pathétique, ce qui me toucha. Je me suis demandé par la suite pourquoi ceux qui réussissent ne sont pas automatiquement mes valets de cœur ? Est-ce de la jalousie ? Ou le sentiment de n’avoir jamais pu atteindre une telle apogée dans mes activités, quelles soient professionnelles ou autres. Je fais partie de 99,99 % de l’humanité. Mais il y a un fait, l’homme essaie comme l’âne de saisir le carotte qu’on lui tend, mais il ne peut pas la saisir. Néanmoins il fait tourner la roue, mais qu’en a-t-il à faire ? La plupart d’entre-nous contribuons à faire marcher la machine, mais en vain. Et lorsque nous en avons plein le nez, nous ruons dans les brancards, car nous avons le sentiment d’être blousés. Les « idoles » quant à elles, donnent le sentiment de braver l’humanité toute entière, de vivre dans une certaine arrogance. Ce n’est pas forcément le cas. Lorsque je rencontre des bonnes âmes qui me disent que l’argent ne fait pas le bonheur, mes poils se hérissent. Du bla-bla-bla, rien de plus. Ceux qui vivent dans la précarité peuvent en dire quelque chose ! Mais revenons aux Ronaldos et compagnie. Ils feraient tout pour être aimé, peine perdue. C’est une chose d’être adulé, une autre d’être considéré comme un être cher. Weiterlesen