Rencontre de Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des affaires étrangères avec Jean-Yves Le Drian à Biarritz, à quelques mètres du lieu, où a lieu la rencontre du G7. Emmanuel Macron a pris cet initiative afin de forcer les protagonistes de la conférence de réagir d’une manière ou d’une autre. Un électrochoc ayant pour but de ramener autour d’une table de négociation Donald Trump. Cela ne sera sûrement pas couronné de succès, mais peut être perçu comme un signal fort, pouvant avant tout apporter la confirmation que l’UE et la Grande-Bretagne ont une attitude différenciée par rapport à l’Iran. « Les leaders du G7 se sont accordés sur deux points: nous ne souhaitons pas que l’Iran se dote de l’arme nucléaire et personne ne souhaite la déstabilisation de la région ni l’escalade, afin d’éviter un conflit militaire » Une déclaration non-confirmée. Tout d’abord il aurait été possible de croire que le G7 avait confié à la France le soin de négocier, ce qui s’avéra être faux. Donald Trump a dit qu’il n’avait pas été question de Téhéran lors des entretiens qu’il a eu avec le président, ce qui a été confirmé par la suite. « Le G7 est un club informel, on ne donne pas de mandat formel à l’un ou à l’autre (…). Je n’ai pas de mandat formel du G7 pour discuter avec l’Iran. (…) Chacun va continuer à agir chacun dans son rôle ». Ceci a été un revers pour Emmanuel Macron, qui avait voulu endosser la veste de médiateur, prouver au monde entier, qu’il faisait tout pour désamorcer une situation des plus tendues. C’est une panne qui n’aurait pas dû se passer. Mais à ce moment on ne savait pas qu’un deuxième coup se préparait : la venue de Mohammad Javad Zarif en marge du G7. Weiterlesen

Der Pakt

Am 23. August jährte sich zum 80. Mal der Abschluss des Hitler-Stalin-Paktes. Um freie Hand beim Einfall in Polen zu haben, hatte Hitler 1939 einen Nichtangriffsvertrag mit der Sowjetunion geschlossen, zu dem auch Geheimprotokolle gehörten. In ihnen einigte er sich mit Stalin auf die Abgrenzung der Interessengebiete. Polen wurde zwischen beiden Ländern aufgeteilt, die Sowjetunion bekam freie Hand in Bessarabien, Finnland und im Baltikum. Moskau bekam zusätzlich einen Teil Rumäniens zugesprochen. Am 17. September 1939 – gut zwei Wochen nach dem deutschen Überfall auf Polen – marschierten auch sowjetische Truppen in Polen ein. Sie besetzten 52 Prozent des polnischen Territoriums mit einer Bevölkerung von mehr als 13 Millionen Menschen. 240.000 polnische Soldaten wurden gefangengenommen, etwa 20.000 polnische Offiziere, Polizisten und Intellektuelle später in sowjetischen Lagern erschossen. 330.000 Menschen wurden nach Sibirien oder Zentralasien deportiert.

Um die Angst seiner Generäle vor einem neuen Zweifrontenkrieg einzudämmen, begnügte er sich mit West- und Zentralpolen (die NS-Deutschland auch ohne die Verträge mit dem sowjetischen Erzfeind in der Folge des Angriffskriegs gegen Polen gewonnen hätte), während die Sowjetunion auf einen Schlag – und ohne nennenswerte Verluste – mehrere Grenzen des Zarenreiches von 1914 wiederherstellen konnte, stellenweise sogar darüber hinaus griff. Russland unter dem Namen Sowjetunion war 1939/40 wieder in Ostmitteleuropa angekommen (nzz.ch, 14.11.2014).

In den baltischen Staaten hat sich der 23. August als Symbol der sowjetischen Okkupation 1940/41 und 1944 bis 1991 gehalten. Für Litauen gilt das mit Einschränkung: Bevor die Sowjetunion im Sommer 1940 den Nachbarstaat zerstörte, schenkte sie ihm das ehemals polnische Vilnius samt Umgebung. Die heutige polnische Ostgrenze war komplett, von Norden bis Süden eine Folge des Hitler-Stalin-Paktes. Im Rückblick dürfte es 1989 zu den größten Verdiensten Polens gehört haben, dass es diese Frage nie aufgeworfen hat – und damit dem Auszug der Ukrainer, Weißrussen und Litauer aus der Sowjetunion eine stillschweigende Rückendeckung garantierte.

Zwar hatte es einige Westmächte gegeben, darunter die USA, welche die gewaltsame Gebietserweiterung Stalins nie anerkannt haben. De facto aber wollte niemand an der sowjetischen Oberherrschaft an der Ostsee rütteln. Das war spätestens 1956 auch im nun sowjetischen Baltikum verstanden worden. Seither begann eine Zeit, in der man sich unter den Bedingungen der Fremdherrschaft einrichtete.

Der 23. August 1989 ist den Balten deshalb in sehr guter Erinnerung: An die zwei Millionen Menschen bildeten damals eine mehr als 600 Kilometer lange Kette von Vilnius über Riga nach Tallinn, damals alle noch Teil der Sowjetunion. Sie standen an den Straßen und sangen für die Freiheit, so wie die von Moskau verbotene alte Hymne „Gott segne Lettland“. Als „Baltischer Weg“ ist das Ereignis in die Geschichte eingegangen.

Nach dem Untergang des Nazi-Reiches behielt Stalin die Beute, die er sich 1939 im Einverständnis mit Hitler angeeignet hatte. In der Bundesrepublik war im Laufe der Jahrzehnte jedoch das Bewusstsein dafür geschwunden, wie weit der Pakt der Diktatoren bis in die Gegenwart hineinwirkte.

Das hatte anfangs noch anders ausgesehen. In den frühen, vom Antikommunismus geprägten Jahren der Bundesrepublik, galt der Hitler-Stalin-Pakt als exemplarischer Beleg für die Deckungsgleichheit der beiden nur scheinbar antagonistischen totalitären Systeme.

Das Wort vom Kommunismus als „rotlackiertem Faschismus“ (welt.de) stammt von Kurt Schumacher, dem ersten Nachkriegs-SPD-Vorsitzenden und KZ-Überlebenden.

Seit Mitte der 1960er-Jahre vollzog sich in dieser Hinsicht jedoch ein Paradigmenwechsel. Mit der Entspannungspolitik und unter dem Einfluss der linken Studentenbewegung, die später zur „68er-Bewegung“ verklärt wurde, geriet die Totalitarismustheorie in Verruf. Sie wurde bezichtigt, der deutschen Schuldverdrängung ein wohlklingendes Alibi verschafft zu haben.

An der unterschiedlichen Wahrnehmung des 23. August im Westen und im Osten Europas lässt sich exemplarisch ablesen, wie weit die verschiedenen historischen Gedächtnisse der Europäer noch immer voneinander entfernt sind.

Die Auswirkungen dieser fortbestehenden Teilung der Erinnerung auf den schwierigen Einigungsprozess Europas dürfen nicht unterschätzt werden.

Les opposés au fascisme, les « antifas », ont occupé hier les rues de Dresde. Il étaient d’après le organisateurs plus de 35.000 manifestants. Des antinazis qui veulent démasquer l’AfD qui risque de glaner plus de 20 % aux élections régionales de Saxe dimanche prochain. La démonstration que l’Est de l’Allemagne n’est pas seulement un ramassis de nostalgiques de l’idéologie brune. En écrivant cet article je veux rendre hommage à tout ceux qui ont le courage de montrer qu’ils ne se laissent pas intimider par les voyous se réclamant de l’extrême-droite, qui dans bien des quartiers et des villages font la loi. Qui menacent de ratonnade, tous ceux qui font opposition. J’aurais pu aujourd’hui parler du G7 ou du pyromane Bolsonaro, mais j’ai ressenti le besoin de prendre parti pour tous ceux qui essaient de se mettre en travers à la montée du néonazisme allemand. Malheureusement une réalité qu’il ne faut en aucun cas sous-estimer. Comment se fait-il que les nouveaux Länder en soient venus là. Ce sont avant tout les suites d’une réunification qui ne s’est pas bien passée. Après la chute du mur de Berlin, des hordes de sauterelles venant de l’Ouest ont envahi la RDA ont s’emparant de tout ce qui avait encore une certaine valeur. Puis lors du rattachement des provinces orientales au reste de la République, la « Treuhand », une société étatique appelée à gérer l’économie, a provoqué un ras-de-marée de fermetures d’usines et d’autres institutions, mettant au chômage des centaines de milliers de citoyens. On leur a fait sentir, qu’ils avaient été paresseux, tout à fait incapable de gérer leurs entreprises. Des bons à rien. Weiterlesen

Les biens repus pensent à la misère qui touche l’Afrique chaque fois qu’ils sont forcés d’exprimer en public, la honte de ne rien avoir fait. Ils croient pouvoir atténuer les malheurs en donnant de l’argent. Mieux que rien! Il est évident que seuls des investissements intelligents pourront peu à peu atténuer la misère. Les faits : 40 % de la population, soit plus de 400 millions de personnes, vit encore en dessous du seuil de l’extrême pauvreté, fixé à 1,90 dollar par jour (1,70 euro) selon les critères internationaux d’après le Monde. Vient s’ajouter à tout cela une forte poussée démographique qui dévore tous les progrès économique qui sont faits. Beaucoup de pays africains se sont trop fixés sur leurs richesses en matières premières. Il y a eu négligence dans le domaine de la manufacture, qui demande évidement des travailleurs qualifiés. Comment s’y prendre si l’éducation se trouve dans une situation si bancale ? Une fois de plus il s’avère que c’est dans le domaine de la formation qu’il faut être présent en Afrique. Que si on n’agit pas dans ce sens, rien de pérenne pourra se passer. Il y a bien des initiatives, mais elles ne peuvent qu’avoir du succès, si elles s’insèrent dans un projet global. Je m’explique. Si un investisseur à l’intention de construire une fabrique dans un pays du continent noir, il faut le forcer par les lois de donner dans une certaine proportion du travail aux autochtones. C’est bien joli sur le papier, mais comment trouver le personnel nécessaire, si le nouveau patron à affaire à un grand nombre d’illettrés ? Il n’y a pas de solution magique. Comme nous savons l’éducation prend des années et que faire si l’investisseur doit compter sur du rendement, ce qui est bien normal ? En tous les cas il est impossible de mettre la charrue devant les bœufs dans ces pays, si on veut prodiguer le bien. Ce n’est pas en « important » par exemple des chinois ou des Européens que la situation changera. L’argent généré n’est en principe pas placé sur place, car les problèmes existants sont considérés comme un tonneau sans fond. Weiterlesen

Daniel Cueff, le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine) été traîné en justice parce qu’il a fait interdire l’emploi de pesticides à moins de 150 mètres des habitations. Paulette Deschamps, maire du Perray-en-Yvelines, en a fait de même, comme d’autres édiles. Je salue leur action, car elle est guidée par le bon sens. Il faut enfin se rendre à l’évidence que ce qui est mauvais pour la mauvaise herbe comme les pesticides ou des produits qui tuent les escargots ou les limaces, sont aussi néfastes pour les hommes, même sous la dénomination »bio ». Tous arguments réfutant de tels arguments sont mensongers. J’ai réalisé il y a longtemps un reportage qui a fait tâche d’huile en Allemagne. Je suis parti en croisade contre les produits « anti-moustiques » qui sont propagés par des sprays qu’on branche tout simplement sur une prise. Ils propagent du poison à dose thérapeutique, du poison qui peut-être comparé aux gaz de combats de la première guerre mondiale ou à l’agent orange employé par l’armée américaine au Vietnam. Les pyrétroïdes dégagés par les sprays ont un effet neurologique qui a pour but de paralyser les nerfs, de faire en sorte que les signaux devant être transmis, n’atteignent plus leur destinataire. Lorsque un tel appareil est placé dans la chambre du bébé, il ne peut pas être garanti à 100 % que de telles émanations n’aient aucune incidences cérébrales. Les fabricants ont essayé de m’empêcher de diffuser de telles thèses, ils m’ont menacé de procès, mais nous nous sommes pas fait intimider. Les arguments n’étaient pas réfutables, grâce à l’analyse faite par des amis chimistes et neurologues. Je m’en suis tiré sans une égratignure. Cet exemple pour démontrer notre naïveté. C’est un peu comme l’argument que lors de la catastrophe de Tchernobyl, le nuage radioactif s’est arrêté à la rive droite du Rhin, épargnant ainsi la France. Cela a été absurde ! Weiterlesen

Faut-il en rire ou en pleurer ? La nouvelle lubie de Donald Trump, celle de vouloir acheter le Groenland, pourrait sortir tout droit d’un comics. Puis son attitude après avoir reçu une fin de non-recevoir, celle de renvoyer une entrevue avec le gouvernement danois, est des plus puérile, celle d’un gosse trop gâté, pourri pas ses parents. « Le Danemark est un pays très spécial avec des gens incroyables,  mais, étant donné les commentaires de la première ministre, Mette Frederiksen, selon lesquels elle n’aurait aucun intérêt à discuter de l’achat du Groenland, je vais repousser notre rencontre prévue dans deux semaines à un autre moment » Et vlan, le voilà vexé. Il serait permis d’en rire, mais lorsque la démesure atteint une telle dimension, on peut se poser la question si cet homme a encore sa raison. « Le Groenland n’est pas à vendre. Le Groenland n’est pas danois. Il appartient aux Groenlandais. J’espère vraiment que ce n’est pas sérieux. Cette discussion est absurde. Heureusement, le temps où vous pouviez acheter et vendre d’autres pays et populations est révolu. » Weiterlesen

Dass die Sklaverei untrennbar mit dem wirtschaftlichen Aufstieg der Kolonien und später der Vereinigten Staaten verbunden war, ist für viele Bürger unstrittig, doch die unbequemsten Fragen betreffen das 20. Jahrhundert und die Gegenwart, in der weiße Privilegien weiterwirken.

Erstmals seit dem Ende des Bürgerkriegs wird derzeit in den USA breit über Reparationszahlungen für die Opfer von Sklaverei und Rassismus diskutiert. Die Frage birgt viel Sprengkraft, dennoch ist sie für die Demokraten ein Wahlkampfthema.

Es war der Beginn der Sklaverei, von der auf dem Höhepunkt rund vier Millionen Afrikaner und Afroamerikaner betroffen waren und um deren Fortbestand die junge Republik einen blutigen Bürgerkrieg führte. Die New York Times widmete dem Datum das Projekt „1619“ (nytimes.com), das in einer Serie von Artikeln die unterschiedlichsten Aspekte der Sklaverei beleuchtet. Ziel der Initiative ist nicht weniger, als die Geschichte der USA neu zu deuten – mit 1619 als eigentlichem Startpunkt. Dieser Tage ist es exakt 400 Jahre her, dass ein Schiff an der Küste der Kolonie Virginia landete – mit mehr als 20 Afrikanern an Bord, die den Kolonisten als Sklaven verkauft wurden.

Unternehmen, die vom Sklavenhandel profitierten, sollen nun zur Rechenschaft gezogen werden.

Wie weit die wirtschaftlichen Verflechtungen mit dem Menschenhandel gingen, zeigt sich wie folgt: Die Aetna-Versicherung versicherte das Eigentum der Sklavenhändler, die Sklaven, gegen Verwundung und Tod, aber nur im Umfang von zwei Drittel ihres Wertes. Die Fleet Bank, die Vorgängerin der heutigen „Providence Bank“, war in den Handel mit Sklaven verwickelt, indem sie die Schiffe finanzierte, mit denen Sklaven transportiert wurden. Die Eisenbahngesellschaft CSX lieh von Sklavenhaltern gegen gute Bezahlung Sklaven aus, die durch das gesamte Land Eisenbahntrassen verlegen mussten. Es handelt sich um Industriebetriebe aus Branchen wie Transport, Banken, Versicherungen, Baumwolle, Tabak und Reis (deutschlandfunk.de, 22.08.2002).

Lässt sich dieses angerichtete Unrecht ausgleichen? Die Frage einer Entschädigung ist keineswegs neu. Gegen Ende des Bürgerkriegs 1865 erließ der Unions-General William Sherman auf den Vorschlag von Vertretern der befreiten Schwarzen die „Special Field Order No. 15“, wonach Zehntausende von ehemaligen Sklaven 40 Morgen Land je Familie erhalten sollten.

Präsident Abraham Lincoln unterzeichnete ein entsprechendes Gesetz, doch er wurde kurz darauf von einem weißen Rassisten ermordet. Sein Nachfolger Andrew Johnson rückte von dem Vorhaben ab, und bereits Ende 1865 wurden Schwarze wieder von dem ihnen zugeteilten Land vertrieben.

Wie viel kosten 400 Jahre Sklaverei? Mehr als 150 Jahre lang war Reparation ein politisches Randthema in den USA. Ein unbequemes Thema.

Der Oberste US-Gerichtshof lehnte mehrere Klagen für den Ausgleich unbezahlter Sklavenarbeit ab, die erste vor über hundert Jahren. Die letzte 1995 (deutschlandfunkkultur.de). Die Richter bezeichneten Geldverteilung aufgrund von Rassenzugehörigkeit als verfassungswidrig. Doch die USA haben schon Reparationen gezahlt, an andere Bevölkerungsgruppen.

1980 sprach das Oberste Gericht neun Stämmen der Sioux Ansprüche zu: 102 Millionen Dollar als Ausgleich für Land, das ihnen versprochen worden war und trotzdem abgenommen wurde. Unter Präsident Ronald Reagan bekamen US-Bürger japanischer Herkunft, die während des Zweiten Weltkriegs interniert waren, eine Entschädigung: 20.000 Dollar pro Person.

Gegen Ende des Jahrzehnts drängt das Thema zurück auf die politische Tagesordnung. Kritiker merken an, dass die Umsetzung kompliziert wäre. Sollten zum Beispiel nur nachgewiesene Nachfahren von Sklaven Geld erhalten? Wie viel Geld wäre das? Würden auch reiche Afroamerikaner etwas erhalten? Und wieso sollten Nachfahren von Einwanderern, die nach 1865 kamen, dafür bezahlen?

Den US-Demokraten geht es um die Stimmen der Afroamerikaner in der Präsidentschaftswahl. Die Taktik ist jedoch nicht ohne Risiko, denn während laut einer aktuellen Umfrage drei Viertel der Afroamerikaner für direkte Zahlungen an Nachkommen von Sklaven sind, lehnen insgesamt 67 Prozent (sueddeutsche.de, 30.04.2019) der Bevölkerung dies ab.

Die Zustimmung hat allerdings deutlich zugenommen auf 29 Prozent gegenüber nur 14 Prozent im Jahr 2002.

Wie so oft gilt es bei Themen dieser Art, nun doch den ersten Schritt gemacht zu haben …

Et voilà la démission de Giuseppe Conte venant comme une cerise sur le gâteau. L’Italie est depuis hier après-midi sans gouvernement. « Matteo Salvini a rompu le contrat de gouvernement et a agi par intérêt personnel et politique, compromettant l’intérêt général. Quand une force politique [qui gouverne] fait ses choix uniquement par intérêt électoral, elle ne compromet pas que la noblesse de la politique, mais aussi les intérêts nationaux du pays entier. Sa décision pose un risque grave pour ce pays. » Ceci est le résultat lorsque des êtres alpha veulent à tout prix avoir la mainmise du pouvoir. C’est le Mouvements des cinq étoiles, qui sans nécessité absolue a accepté de faire coalition avec la Ligue, d’obédience fasciste, ce qui il y a une année et demi était tout à fait inacceptable. Le parti contestataire est devenu ainsi le porteur d’eau de Matteo Salvini, ce qui pour l’Italie était un danger de taille. Guiseppe Conte, un modéré, un sympathisant du M5S, a été nommé président du conseil. Il n’a pas été un décideur, plutôt une médiateur. Il montre enfin de la couleur en attaquant hier personnellement le ministre de l’intérieur. « Cher ministre de l’intérieur, je t’ai entendu demander les “pleins pouvoirs” et appeler [tes partisans] à descendre dans la rue pour te soutenir, cette attitude me préoccupe. Nous n’avons pas besoin des pleins pouvoirs, mais de dirigeants ayant le sens des institutions. » Il a continué ainsi : « Matteo Salvini expose notre pays à de graves risques dans le contexte d’une situation internationale qui n’est certainement pas favorable ». Il a aussi tancé le chef de la Ligue pour son « manque de respect des règles et des institutions » La réponse a été cinglante : « Si ce gouvernement s’interrompt, c’est à cause de ces messieurs qui disent toujours non et bloquent tout ». Weiterlesen