Les biens repus pensent à la misère qui touche l’Afrique chaque fois qu’ils sont forcés d’exprimer en public, la honte de ne rien avoir fait. Ils croient pouvoir atténuer les malheurs en donnant de l’argent. Mieux que rien! Il est évident que seuls des investissements intelligents pourront peu à peu atténuer la misère. Les faits : 40 % de la population, soit plus de 400 millions de personnes, vit encore en dessous du seuil de l’extrême pauvreté, fixé à 1,90 dollar par jour (1,70 euro) selon les critères internationaux d’après le Monde. Vient s’ajouter à tout cela une forte poussée démographique qui dévore tous les progrès économique qui sont faits. Beaucoup de pays africains se sont trop fixés sur leurs richesses en matières premières. Il y a eu négligence dans le domaine de la manufacture, qui demande évidement des travailleurs qualifiés. Comment s’y prendre si l’éducation se trouve dans une situation si bancale ? Une fois de plus il s’avère que c’est dans le domaine de la formation qu’il faut être présent en Afrique. Que si on n’agit pas dans ce sens, rien de pérenne pourra se passer. Il y a bien des initiatives, mais elles ne peuvent qu’avoir du succès, si elles s’insèrent dans un projet global. Je m’explique. Si un investisseur à l’intention de construire une fabrique dans un pays du continent noir, il faut le forcer par les lois de donner dans une certaine proportion du travail aux autochtones. C’est bien joli sur le papier, mais comment trouver le personnel nécessaire, si le nouveau patron à affaire à un grand nombre d’illettrés ? Il n’y a pas de solution magique. Comme nous savons l’éducation prend des années et que faire si l’investisseur doit compter sur du rendement, ce qui est bien normal ? En tous les cas il est impossible de mettre la charrue devant les bœufs dans ces pays, si on veut prodiguer le bien. Ce n’est pas en « important » par exemple des chinois ou des Européens que la situation changera. L’argent généré n’est en principe pas placé sur place, car les problèmes existants sont considérés comme un tonneau sans fond. Weiterlesen

Jai lu dans le Nouvel Observateur la thèse de Stephen Smith, qui prédit la migration de 150 à 200 millions d’Africains qui un jour voudront s’établir en Europe. Depuis 1930 la population s’est multipliée par 15. En comparaison, la France à un quota de 1,7. Cela peut-il expliquer le vent de panique qui s’est déclenché en Europe en 2016 et qui perdure jusqu’à aujourd’hui chez un grand nombre de personnes, de voir notre continent submergé par des populations venant d’ailleurs ? Même si je n’accepte en aucune manière leur façon d’agir, je pense que ce réflexe de rejet est bien plus profond qu’une attitude hostile comme nous la connaissons aujourd’hui. C’est probablement une situation psychologique semblable à celle des États Unis, où la population de couleur, afro-américain et hispaniques confondus, dépassera celle des blancs à partir de 2050. Nous nous acheminons vers une perte de la prédominance de la civilisation d’origine européenne au profit de celles des immigrants. Cela est probablement aussi dû au recule des naissances. Il est avéré que dans une société marquée par un développement intellectuel et technologique hors moyenne, la question d’avoir un enfant ou non, se pose d’une manière plus pragmatique que dans des milieux plus modestes. Les couples essaient d’anticiper ce qui pourrait arriver à leurs enfants au cours de leur vie. Ils ont le sentiment – et les faits le prouvent– qu’ils auront besoin de soutien bien au-delà de leur majorité. Sans une formation adéquate des jeunes, la précarité n’est pas à exclure. Weiterlesen