Daniel Cueff, le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine) été traîné en justice parce qu’il a fait interdire l’emploi de pesticides à moins de 150 mètres des habitations. Paulette Deschamps, maire du Perray-en-Yvelines, en a fait de même, comme d’autres édiles. Je salue leur action, car elle est guidée par le bon sens. Il faut enfin se rendre à l’évidence que ce qui est mauvais pour la mauvaise herbe comme les pesticides ou des produits qui tuent les escargots ou les limaces, sont aussi néfastes pour les hommes, même sous la dénomination »bio ». Tous arguments réfutant de tels arguments sont mensongers. J’ai réalisé il y a longtemps un reportage qui a fait tâche d’huile en Allemagne. Je suis parti en croisade contre les produits « anti-moustiques » qui sont propagés par des sprays qu’on branche tout simplement sur une prise. Ils propagent du poison à dose thérapeutique, du poison qui peut-être comparé aux gaz de combats de la première guerre mondiale ou à l’agent orange employé par l’armée américaine au Vietnam. Les pyrétroïdes dégagés par les sprays ont un effet neurologique qui a pour but de paralyser les nerfs, de faire en sorte que les signaux devant être transmis, n’atteignent plus leur destinataire. Lorsque un tel appareil est placé dans la chambre du bébé, il ne peut pas être garanti à 100 % que de telles émanations n’aient aucune incidences cérébrales. Les fabricants ont essayé de m’empêcher de diffuser de telles thèses, ils m’ont menacé de procès, mais nous nous sommes pas fait intimider. Les arguments n’étaient pas réfutables, grâce à l’analyse faite par des amis chimistes et neurologues. Je m’en suis tiré sans une égratignure. Cet exemple pour démontrer notre naïveté. C’est un peu comme l’argument que lors de la catastrophe de Tchernobyl, le nuage radioactif s’est arrêté à la rive droite du Rhin, épargnant ainsi la France. Cela a été absurde !
Daniel Cueff a peut-être déclenché une bombe à retardement. S’il gagnait ce procès cela ferait jurisprudence. Il ne s’agit dans ce cas-là pas seulement du glyphosate, mais aussi d’autres substances similaires. Aussi celles qui souillent les nappes phréatiques. Ce serait un arrêté qui aurait en fin de compte une influence à l’échelle mondiale. Cette affaire démontre à quel point l’influence des communes peut être importante dans de telles altercations. Il en va ici de la survie de l’industrie chimique dans le domaine agricole. Dans tout cela il ne faut pas ignorer l’emploi « familial » de tels poisons. J’irai jusqu’à prétendre, que la lutte contre les pesticides, les herbicides et les insecticides est aussi importante que les mesures qui devraient êtres prises contre le réchauffement climatique. Ces produits nous rendent malades. Tout ce qui tue la vie, même à des dimensions microscopiques, ne passe pas comme une lettre à la poste. J’appelle les particuliers à réagir. D’une part en reportant dans la mesure du possible leur alimentation dans le cadre de l’offre « bio ». De l’autre de ne plus acheter pour leurs plantes et leurs jardins de tels poisons. De donner la priorité à la vie. Et en ce qui concerne les insectes rien n’empêche d’utiliser des moustiquaires pour éviter d’être piqué. D ‘empêcher la malaria de se propager. Ce n’est que dans les pires des cas qu’il faut à mon avis, utiliser des insecticides. Qu’il soit dit : Il n’y a pas de mort bio !
pm