Et voilà la démission de Giuseppe Conte venant comme une cerise sur le gâteau. L’Italie est depuis hier après-midi sans gouvernement. « Matteo Salvini a rompu le contrat de gouvernement et a agi par intérêt personnel et politique, compromettant l’intérêt général. Quand une force politique [qui gouverne] fait ses choix uniquement par intérêt électoral, elle ne compromet pas que la noblesse de la politique, mais aussi les intérêts nationaux du pays entier. Sa décision pose un risque grave pour ce pays. » Ceci est le résultat lorsque des êtres alpha veulent à tout prix avoir la mainmise du pouvoir. C’est le Mouvements des cinq étoiles, qui sans nécessité absolue a accepté de faire coalition avec la Ligue, d’obédience fasciste, ce qui il y a une année et demi était tout à fait inacceptable. Le parti contestataire est devenu ainsi le porteur d’eau de Matteo Salvini, ce qui pour l’Italie était un danger de taille. Guiseppe Conte, un modéré, un sympathisant du M5S, a été nommé président du conseil. Il n’a pas été un décideur, plutôt une médiateur. Il montre enfin de la couleur en attaquant hier personnellement le ministre de l’intérieur. « Cher ministre de l’intérieur, je t’ai entendu demander les “pleins pouvoirs” et appeler [tes partisans] à descendre dans la rue pour te soutenir, cette attitude me préoccupe. Nous n’avons pas besoin des pleins pouvoirs, mais de dirigeants ayant le sens des institutions. » Il a continué ainsi : « Matteo Salvini expose notre pays à de graves risques dans le contexte d’une situation internationale qui n’est certainement pas favorable ». Il a aussi tancé le chef de la Ligue pour son « manque de respect des règles et des institutions » La réponse a été cinglante : « Si ce gouvernement s’interrompt, c’est à cause de ces messieurs qui disent toujours non et bloquent tout ». Weiterlesen
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Un peu d’Italie
Pourquoi ne serait-ce pas au tour de l’Italie de passer à la casserole du populisme ? Le président Sergio Mattarella a signé à la demande du gouvernement la date des élections législatives au 4 mars 2018. Paolo Gentiloni doit rester en tant que premier ministre en fonction jusqu’à la constitution du nouveau gouvernement, mais cela pourrait néanmoins se prolonger jusqu’au moment, où une majorité se dessinera. Dans l’état actuel de la situation ce ne sera pas chose aisée. La constitution, qui prévoit une part de proportionnelle, pourrait entraver la formation d’un nouvel exécutif. La droite, le centre-gauche et le mouvement populiste 5 étoiles risquent de se mettre les bâtons dans les roues. Il se pourrait bien que dans de telles conditions le chaos s’instaure. Pour obtenir une majorité il se peut bien que le Mouvement 5 étoles puisse bien être pris comme porteur d’eau pour pouvoir former un nouveau gouvernement. Il pourrait à loisir mettre la pression et diriger l’Italie vers un avenir incertain. On ne peut que craindre une telle évolution, car un parti qui se base uniquement sur des revendications populaires comme moins de charges fiscales, n’enrayera en aucune manière la situation économique délicate de cette nation et non plus la baisse de la dette publique, qui devrait être à la base d’un équilibre plus que nécessaire, afin de ne pas précipiter la pays dans une situation comparable à la Grèce. Et derrière tout cela réapparaît le spectre du brasseur d’affaires et ancien premier ministre Silvio Berlusconi, qui trouverait ainsi la possibilité d’avoir sa revanche, même s’il ne devait pas être aux commandes. Il sera très difficile au centre gauche dans de telles conditions de garder le pouvoir, d’autant plus que Paolo Gentiloni a dû prendre au cours de son mandat des décisions qui n’étaient pas très populaires. Weiterlesen
Italie ? Sauve qui peut !
Paolo Gentiloni, qui a été jusqu’à présent le ministre des affaires étrangères du gouvernement Renzi, a été nommé à sa succession à la tête du gouvernement. Le président de la république, Sergio Mattarella, a refusé de donner son feu vert à la dissolution du parlement et du sénat afin d’organiser de nouvelles élections. La raison de cette décision : la crise bancaire qui touche les plus grands instituts financiers de la péninsule. Jusqu’à présent il n’a pas été possible de faire redémarrer l’économie. Bien que Matteo Renzi ait mis en marche des réformes, les structures du pays sont encore assez vétustes. L’administration est trop lourde, les décisions nécessaires prennent de ce fait trop de temps pour être réalisées. Une chose est sûre pour l’UE, une Italie en veilleuse peut déstabiliser d’une manière bien plus dramatique tout le continent. Nous n’avons pas à faire à la Grèce, qui a une infrastructure industrielle proche du néant. Il en va ici d’une économie les plus créatrices de l’Europe. Mais elle ne peut pas vivre sans de constants investissements. Le génie italien, que ce soit dans la mode ou ailleurs, est une source d’inspiration. Vouloir maintenir à petite flamme un tel outil peut l’étouffer. Le rôle des banques est essentiel, si le pays ne veut pas sombrer dans une politique monétaire d’austérité. Paolo Gentiloni devra tout tenter pour redonner confiance aux marchés internationaux. Il devra tout d’abord rassurer les financiers en leur garantissant une continuité. Cela aurait dû être la priorité de Matteo Renzi au lieu de vouloir changer un système politique profondément incrusté dans la tradition nationale. Weiterlesen
Referendum
Italiens Ministerpräsident Renzi ist ein überzeugter Europäer. Wenn er sich aus seinem Arbeitszimmer über Fernsehkameras ans Volk wandte, standen bisher zwei Fahnen im Hintergrund: Die grün-weiß-rote Flagge Italiens und der Kranz aus zwölf goldenen Sternen auf blauem Grund, das Symbol Europas.
Renzi will die Sterne jetzt nicht mehr im Hintergrund haben. Er schimpft beinahe täglich lautstark über „die in Brüssel“. Nicht weil er zum EU-Gegner geworden wäre. Sondern weil er ein italienisches Problem hat und Europa ein Teil davon ist.
Es geht nicht um Europa, sondern um das kranke Italien. Dort sind nicht nur die Postwege und die Telefonnetze, die Justiz und die Verwaltung – vorsichtig gesagt – wenig zufriedenstellend. Die ganze Politik ist eine Plage. Es dauere „bis zu 866 Tage“, bis ein Gesetz verabschiedet werde, so Premier Renzi. Die politische „Kaste“, wie man in Italien sagt, lebe gut von unendlichen Diskussionen und politischen Winkelzügen. Nur das Land selbst nicht …
Renzi will jetzt die politischen Prozeduren verschlanken, unter anderem den Senat – die zweite Kammer – drastisch verkleinern, will heißen: faktisch entmachten. Seinem Volk hat er das aber nicht erklären können. Deshalb sind, laut jüngsten Umfragen, die meisten dagegen. Die Zahl derer, die bei dem Referendum am heutigen 4. Dezember mit „Nein“ gegen Renzis Reform votieren wollen, ist in den vergangenen Wochen laut Meinungsumfragen stets gewachsen.
Für Renzi wird es die wichtigste Abstimmung seiner zweijährigen Amtszeit. Denn, das hat er oft angekündigt, gelegentlich zurückgenommen und aufs Neue erklärt: Verliert er, wird er wohl zurücktreten. Man bleibe nur an der Macht, wenn man etwas ändern könne. „Ich lasse mich nicht grillen!“, sagt er, was heißen soll: Ohne Mehrheit wird er zum Spielball seiner politischen Gegner, ganz weit rechts und ganz weit links. Gewinnt das „Nein“, steht ernsthaft zu befürchten, rutscht Italien zunächst in eine politische Krise und hiernach in eine ökonomische. Das könnte für Europa desaströse Folgen haben.
Deshalb haben beim EU-Außenministertreffen in Brüssel viele besorgte Kollegen den römischen Chefdiplomaten gefragt, was denn bei ihm daheim los sei.
Europa ist bereits genug gebeutelt:
- der Kampf gegen den Terrorismus
- der Brexit
- die Wahl des Europa-Feindes Donald Trump zum US-Präsidenten
- der Zoff mit der Türkei
- das Migrantenproblem
- der Rechtsruck in diversen EU-Staaten, wie Frankreich, Polen und Ungarn
Ein „Italien-Problem“ kann man da nicht auch noch gebrauchen.
Genau das – so Analysten – zeichnet sich jedoch bei Börsen und Banken ab. Der „Spread“, der Zins-Aufschlag, den der italienische Fiskus zahlen muss, damit die Anleger seine Anleihen kaufen, steigt: Von 138 Punkten am 14. Oktober auf 160 am 4. November und auf 176 diese Woche am 29 November. Die Geldverleiher werden nervös, nicht ganz zu Unrecht!
Denn wenn Renzi sein Referendum verliert, bricht die Zeit der Populisten an. Der ganz rechten, etwa von der Lega Nord, gerade dabei, den altersschwachen Silvio Berlusconi zu enterben. Und der linkslastigen „Fünf-Sterne-Bewegung“ des Ex-Kabarettisten Beppe Grillo. Er und seine Anhänger sind gegen alles, vor allem gegen die Europäische Union.
Fällt Renzi, kommt nach dem Referendum eine Volksabstimmung gegen den Euro. Das wird ungemütlich für Europa. Die einst europabegeisterten Italiener sind mittlerweile sauer: Die Preise sind gestiegen, die Kaufkraft ist gesunken, die Verschuldung des Landes ist ebenso dramatisch gewachsen wie die Zahl der Arbeitslosen, vor allem der Jugend. Eine ganze Generation hat fast zur Hälfte keinen Job. Schuld ist, das glauben ganz viele, die Globalisierung und die EU.
Der Ausfall der Römer aus dem „Europäischen Reich“ graut am Horizont, der „Itexit“ oder wie auch immer …
Laut Ökonomen von Morgan-Stanley liegt die Wahrscheinlichkeit, dass Renzi das Referendum gewinnt, gerade noch bei 35 Prozent. Nicht zuletzt besteht die Gefahr, dass politische Instabilität und ein mögliches Euro-Referendum eine Kapitalflucht auslösen. Dies würde die drittgrößte Volkswirtschaft der Eurozone in eine nicht auszudenkende Abwärtsspirale bringen.