« Pierre de la retenue ! Sois diplomate… Ce que tu écris là sera lu et cela pourrait te créer des ennuis… ».etc. etc ! C’est justement là que le bât blesse. Trop peu de gens ont le courage de dire ce qu’ils ont sur le cœur, à part des journalistes qui ont payé de leur vie leur franc-parlé. J’aurais honte de faire des ronds-de-jambes devant tous ceux qui se considèrent comme étant tout puissant. Je n’ai pas l’intention non plus, de plaire à ceux que je considérerais comme m’étant plus proches. Je trouve la liberté d’expression un bien trop précieux pour la manipuler pour quelle raison que ce soit. Ce soir je veux dire que j’approuve l’attitude du gouvernement espagnol afin que l’indépendance de la Catalogne n’ait pas lieu. Ce serait à mes yeux un suicide. « Ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas ! » Une fois de plus un conseil que je refuse de suivre. « Il s’agit de l’Europe toute entière, fatalement aussi de moi Monsieur le censeur ! » Et après la Catalogne ? La Corse, la Bretagne, la Savoie ? J’ai déjà écris que j’étais pour plus d’autonomie régionale, mais pas au point de casser toute la porcelaine. Je pense que Madrid aurait pu agir comme avec le Pays Basque, donner à la province plus d’auto-détermination. Mais il ne peut pas être question de détruire ce qui a été élaboré avec peine après le désastre de la seconde guerre mondiale. Ceci comme un exemple de mon engagement politique. Weiterlesen

Il n’y a pas un jour, où les médias ne relatent pas une affaire de harcèlement sexuel. Maintenant c’est au tour du professeur Tariq Ramadan de l’université d’Oxford, un spécialiste assez contesté de l’islam, d’être accusé. On lui a fait le reproche de confondre la foi avec la politique. Mais n’oublions pas qu’il a été un conseiller en la matière de Tony Blair, lorsque ce dernier était chef du gouvernement britannique. C’est Henda Ayari, une ex-salafiste, aujourd’hui écrivaine laïque, qui après bien des hésitations, a déclaré qu’elle avait subi des violences sexuelles et qu’elle avait été violée par le petit-fils du fondateur des « Frères musulmans » en 2012. Elle a déposé plainte auprès du parquet de Rouen. Je ne vais pas entrer en la matière dans ce cas bien précis, car c’est à la justice de faire les recherches et tant qu’il n’y a pas jugement, il y a présomption d’innocence. Pour que cela soit bien clair, je condamne toutes atteintes à l’intégrité des femmes, je rejette tous attouchements sans un consentement mutuel. Mais malgré tout j’ai, je dois l’avouer, un arrière-goût désagréable devant ce raz-de-marée de méfaits graves, qui doivent être punis sévèrement par la loi, s’il y a abus. Mais est-ce vraiment toujours le cas ? Il en est de même des attaques sexuelles contre les enfants. Dans certaines affaires, comme je l’avais toujours à nouveau relaté, les faits ne se sont pas révélés exacts. J’essaie de me mettre à la place d’un homme qu’on accuse de tels abus. Il est évident qu’il est très difficile de se défendre, car l’opinion prend souvent le parti des victimes potentielles. Lorsque il est prouvé qu’il y a eu une action criminelle, je salue cette attitude. Bien moins les partis-pris qui ressemblent souvent à des vengeances. C’est la raison pour laquelle je revendique une stricte neutralité de la part des enquêteurs. Weiterlesen

Zuhause

Sicherheit riecht gewohnt. Türe zu und es ist deins. Einbruch zwecklos, hier ist nichts zu holen. Denkst du. Was kann passieren, wenn du nichts hast außer deinem Leib mit Seele? Es ist dein Ort der Ruhe, des Denkens, des Liebens, des Lebens. Komm rein. Schau dich um in meinem Heim, es fühlt sich glücklich an. Tränen, Trauer, Wut. Freude, Liebe, Lust. Hier ist alles drin vertreten. Das geheime Heim, das gemeine Heim. Es lässt dich glauben, dass die Welt in Ordnung ist. Zünde eine Kerze an – für den Frieden. Nichts wichtiger als das und nichts übler, als wenn Heimatlose kein Heim mehr haben. Heimat, was ist Heimat? Der Ort, an dem du geboren bist? Der Ort, an dem du Arbeit hast? Der Ort, an dem du Freunde findest? Ist es der Ort, der dich willkommen heißt? Zuhause. Einen Tee trinken, bei einem spannenden Film die Bettdeckenecke nass saugen, beim Norovirus stundenlang auf dem Klo verbringen, Geplauder am Telefon, gebratenes Fleisch am Wochenende auf dem Herd. Ist zu Hause dein Zuhause, wenn du ungeliebt bist? Stets die Angst im Nacken, morgen dein Bündel packen zu müssen, weil sie dir an den Kragen wollen? Was gibt Sicherheit für deine Seele, wo du die Tür hinter dir schließt, um aufzutanken? Kraft schöpfen. Frieden leben.

Hat der Menschenhass dich schon gestreift? Der Hass derer, die es nicht zulassen wollen, dass du genau die gleiche Sicherheit verdienst? Parolen, die dir entgegenschleudern „Du gehörst hier nicht hin! Hau ab, ganz weit weg von uns!“ Sagen die, die ein heimeliges Heim besitzen, wo der Ofen wärmt und das Licht abends brennt. Herrgott… dem glaubst du nicht. Dein Gott schützt dich nicht und gibt dir keine Sinnesänderung in die Hand. „Wir wollen unser Land zurück, wir werden sie jagen“, so unlängst Einer, der öffentlich geduldet in der Politik mitmischt. Was für ein Ungleichgewicht, was für eine Scham.

„Was ist da bloß los? Was haben wir denn falsch gemacht?!“ Sie sitzen in ihrer warmen Hütte und sehen nichts. Rein gar nichts. Du willst Frieden, du willst einfach leben, lachen, lieben und dir ist es versagt. Das Zelt, das schäbige Wort „Auffanglager“ sind dein Ort und dein Zuhause. Kannst du dir einen Hund erlauben? Nur einen kleinen Hund oder ein kleines Tröste-Tier? Nein, mein Freund. Du bist nicht aus unserem Land, für dich gibt es kein Zuhause. Du hast n u r die Arschlochkarte – während sie im Warmen sitzen und in die Küche gehen, um sich einen Snack zu holen. Dreh es rum, ich dreh es um! Du willst doch dein Zuhause. Einen Ort der Kraft. Einen Ort ohne Angst. Einen Ort der Liebe. Einen Ort des Friedens. In deinem kurzen Leben. Es steht dir zu, es ist dein Recht. Du sollst ein Heim als dein Zuhause leben. Einbruch zwecklos, wenn der Bruch der Menschenrechte dir bereits sicher ist? Sicher doch. Du hast nichts, bei dir ist nichts zu holen. Eine gedemütigte Seele kann man nicht verticken.

 

© Petra M. Jansen

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Le patron du Medef, Pierre Gattaz, a revendiqué dans une petite phrase assassine que les chômeurs soient soumis à de plus grands contrôles lorsqu’ils touchent des allocations. Il craint que les sans-emplois empochent de l’argent qui ne leur est pas dû. Il a du point de vue formel raison, mais se rend-t-il compte quelles seraient les mesures à prendre? Il faudrait engager du personnel, que ce soit à la bourse du travail, aux douanes afin de combattre plus efficacement le travail au noir et mettre en branle l’administration fiscale afin qu’elle se penche sur des patrons qui n’ont pas de scrupules à faire travailler des gens en pratiquant la méthode « passe-enveloppes ». Ni vu, ni connu! Tout ce que j’évoque ici est évidemment illégal, mais il est pratiquement impossible de mettre sur pied un tel système de surveillance, qui à cause de la corruption serait très rapidement caduque. L’attrait de tels délits semble encore porter des fruits. Je procéderais différemment, car je sais que pour la plupart des personnes concernées, le chômage n’est pas une panacée. Qu’il est la cause de dépressions et finalement qu’il peut mettre en danger l’équilibre d’une famille, qu’il incite à l’alcool, de loin pas seulement pour des raisons pécuniaires, mais que le fait de se trouver rejeté du cadre dans lequel on vit est une épreuve terrible à passer. Et l’impression de ne plus servir à rien cause des dommages psychologiques considérables. Puis il y a l’amour. Un homme meurtri dans ce qu’il y a de plus profond en lui, ne peut pas jouir de l’empathie provenant des êtres aimés, car il y a toujours un sentiment de culpabilité, même si son « débrayage » s’est déroulé seulement pour des raisons économiques. Comment serrez sa femme contre soi en ne sachant pas ce que seront les lendemains. Weiterlesen

Das Ansehen der Türkei in Washington ist auf einen historischen Tiefpunkt gesunken. Nicht einmal die Weigerung des Parlaments 2003, dem US-Militär türkische Stützpunkte für den Krieg gegen den irakischen Diktator Saddam Hussein einzuräumen, hat das Verhältnis so zerrüttet wie die Inhaftierung türkischer Mitarbeiter der amerikanischen Konsulate, die am Ende einer langen Reihe gegenseitiger Verletzungen steht. In einem beispiellosen Akt stoppten die USA vor Tagen die Ausstellung von Reisevisa für Türken auf unbestimmte Zeit, die Türkei reagierte sofort mit der gleichen Maßnahme.

Topuz war der Tropfen, der das Fass zum Überlaufen brachte. Seit mehr als einem Jahr sitzt der amerikanische evangelikale Pastor Andrew Brunson ebenfalls wegen Gülen-Kontakten und angeblicher Spionage in Untersuchungshaft. Bereits im März diesen Jahres war ein türkischer Mitarbeiter des US-Konsulats in Adana unter Terrorvorwürfen verhaftet worden. Und trotz der massiven Reaktion der US-Regierung auf den Fall Topuz lenkte die islamisch-konservative AKP-Regierung bisher nicht ein. Letzten Dienstag erließ ein Gericht in Istanbul Haftbefehl gegen einen weiteren US-Konsulatsmitarbeiter wegen Gülen-Verdachts.

Jetzt wurde noch die Türkei-Reporterin des Wall Street Journals, Ayla Albayrak, wegen einer journalistisch korrekten Reportage von 2015 über den Kurdenkonflikt in der Türkei zu zwei Jahren Haft wegen „Terrorunterstützung“ verurteilt. Die überwiegend regierungsnahen Medien überbieten sich derweil in antiamerikanischer Hetze und beschuldigen die USA, hinter dem Putschversuch zu stecken. Sie können sich dabei laut Umfragen auf eine Mehrheit von 80 Prozent in der Bevölkerung stützen.

Unterdessen sind sich die verbliebenen türkischen Oppositionszeitungen mit westlichen Analysten einig, dass es Ankara darum geht, Druck auf Washington auszuüben. Im Fall des Pastors Brunson hat Erdogan tatsächlich einen Tauschhandel gegen den Sektenführer Gülen, den die USA bisher wegen unzureichender Beweise nicht ausliefern, angeboten. Außerdem verübelt Ankara den USA deren Unterstützung und Bewaffnung der kurdischen YPG-Miliz in Syrien.

Hinzu kommt die aus westlicher Sicht bedenkliche Annäherung der Türkei an Russland. Ankara hat kürzlich das russische Raketenabwehrsystem S-400 bestellt. Mit der Visasperre packt Washington die verbündete Türkei nun de facto in die Kiste der „Schurkenstaaten“ Nordkorea, Iran oder Somalia – ein historisch einmaliger Vorgang.

Vorbei sind die Zeiten, als US-Präsident Donald Trump nach einem Treffen mit Erdogan erklärte, die Beziehungen der beiden Länder seien „so eng wie nie zuvor“. Doch selbst die Erdogan-treue türkische Tageszeitung „Sabah“ kommentierte, dass die Spannungen schwer und „strukturell“ seien. Tatsächlich sind die wirtschaftlichen Folgen der Visa-Krise verheerend. Der Leitindex der Istanbuler Börse sackte teilweise um 4,7 Prozent ab, die Türkische Lira verlor zwischenzeitlich 6,6 Prozent ihres Werts gegenüber dem Dollar.

Trotzdem mäßigte sich Präsident Erdogan bisher nicht in seinem antiamerikanischen Ton, auch wenn er versucht, die Schuld an der Krise allein dem US-Botschafter in Ankara, John Bass, zuzuschieben. „Wir betrachten ihn nicht als Botschafter der Vereinigten Staaten“, sagte er und warf der US-Regierung vor, die strategische Partnerschaft mit der Türkei für einen sogenannten „frechen Botschafter“ zu opfern. Er behauptete, dass US-Präsident Trump von „faulen Eiern“ im Außenministerium – antitürkischen Mitarbeitern der früheren Obama-Regierung – hintergangen werde. Eine Sprecherin des amerikanischen Außenministeriums stellte dagegen umgehend klar, dass der Botschafter die volle Rückendeckung der US-Regierung besitze.

Nicht nur nationalistische türkische Zeitungen glauben, dass Erdogan die Spannungen absichtlich verschärft, weil er getrieben ist von der Angst, dass im demnächst startenden New Yorker Prozess gegen den türkisch-iranischen Goldhändler und Iran-Embargo-Verletzer Reza Zarrab brisante Enthüllungen zu einem internationalen Haftbefehl gegen ihn und seine Familie führen könnten. Sein könnte auch, dass er deshalb nun versucht, durch Geiselnahmen dessen Freilassung zu erwirken, nachdem bisherige Versuche, in der Sache auf Trump einzuwirken, gescheitert sind.

Zwar sind sich die meisten Beobachter einig, dass beide Seiten jetzt versuchen werden, die Krise einzudämmen. Anfang der Woche ließ ein Istanbuler Gericht die kürzlich festgenommene Frau und Tochter des gesuchten türkischen US-Konsulatsmitarbeiters aus dem Polizeigewahrsam frei; die USA lockerten den Visabann für medizinische und humanitäre Notfälle.

Aber es werden Verletzungen bleiben.

Die Beziehungen der beiden Länder sind vermutlich nicht mehr reparabel, man hat sich „auseinandergelebt; da sind sich die Experten einig.

Die Türkei sollte sich auf harte Zeiten einrichten. Sie wird die Westanbindung dauerhaft brauchen.

Je suis évidemment pour une police citoyenne, mais je dois faire quelques remarques à ce sujet. Il est bon que les habitants d’un quartier, d’une banlieue difficile, sachent que les agents sont des leurs, pas automatiquement des fonctionnaires parachutés un peu par hasard. Je pense que si on veut plaider pour la sécurité, il faut bien connaître les problèmes que rencontrent les gens, que ce soit du côté social ou identitaire. Le rôle des forces de l’ordre n’est pas seulement d’être répressif, mais d’agir en amont, bien avant que des incidents viennent perturber l’atmosphère. Je vois leur rôle aussi dans le fait de désamorcer des bombes, afin d’éviter que la violence se répande comme une traînée de poudre qui risque à tout moment d’exploser. Lorsqu’on fait partie de la population, que sa famille habite le quartier ainsi que les amis, il est possible d’aborder les tâches avec plus de sensibilité. En outre, dans une telle ambiance, le dialogue est plus aisé. Ce n’est que par lui qu’il est possible de stabiliser des mouvements qui peuvent à tout moment se transformer en haine. Cela est d’autant plus dangereux lorsque des groupes ethniques se confrontent afin d’obtenir des privilèges. Et si la foi vient s’insérer dans tout ce tissus identitaire, cela risque d’exploser. Lorsque des policiers ont usé leurs culottes sur les mêmes bancs scolaire que ceux qu’ils doivent en principe aborder, cela peut faciliter les rapports. Mais lorsque j’ai tourné dans les banlieues chaudes, ce que j’ai fait plus de vingt ans, je me suis aperçu que la formation psychologique et sociologique de la police laissait souvent à désirer. Sans vouloir négliger les techniques policières qui sont nécessaires pour enrayer le mal, il faut donner aux femmes et aux hommes qui ont la fonction de nous défendre, les éléments d’analyses nécessaires pour que la paix puisse régner. Weiterlesen

De plus en plus d’études démontrent que le cannabis employé à des fins médicales, a des vertus thérapeutiques intéressantes, que ce soit pour le Parkinson, l’Alzheimer entre autres. Aussi pour calmer des douleurs. Comme vous pouvez le lire dans mon journal que je publie chaque jour sur Facebook, je souffre de maux de plus en plus violents. Pour tenir le coup je suis obligé de prendre des opiacés. Mais jusqu’à présent aucun d’entre-eux a eu un effet durable. Je suis absolument au courant que ces médicaments ont des effets pervers, mais il m’est malheureusement impossible de m’en passer. À moins que mon spécialiste me recommande d’essayer le cannabis, qui est légal depuis peu en Allemagne. En principe les médecins que j’ai rencontrés ne sont pas contre, mais avant d’avoir recourt à de l’herbe, ils veulent tout avoir essayé. Quelle est la raison ? La marijuana – son autre nom – ayant été interdite depuis très longtemps – elle l’est encore en France -, il y a encore relativement peu d’études fiables. Il faut en principe tester de nouveaux médicaments, ayant pour base le cannabis, pendant des années afin d’être plus sûr de ses effets et de ses contre-indications. Mais une chose est dorénavant certaine, les résultats observés jusqu’à aujourd’hui sont dans bien des cas prometteurs. Il est certain que toutes personnes acceptant à l’heure actuelle d’être soignée à l’aide de telles prescriptions, sera en fait une sorte « de cobaye ». Je n’y verrais pas d’inconvénients si cela pouvait m’aider et faire avancer la science. Mais dans un tel cas je devrais me soumettre à des contrôles draconiens. Weiterlesen

Etwas fürs Feuilleton. Reflektieren wir uns doch einmal selbst! Wo sind wir geboren? Wohin hat es uns verschlagen? Wir passen uns an, das liegt in unserer Natur.

Während es in der Großstadt häufig um Selbstdarstellung und Coolness-Faktor geht, kann man auf dem Dorf – oder besser gesagt in seinem Dorf – niemandem etwas vormachen. Man ist derjenige, der man schon immer war, egal, ob man jetzt in der fancy Großstadt oder noch daheim wohnt. Allerdings kann man daheim auch seine peinlichen Seiten ausleben, während Du in der Großstadt sehr oft auf Deine Attitude oder Deinen Instagram-Account achtest – und Dich so verhältst, dass Du sympathisch daherkommst. Auch wenn man in der anonymen Großstadt manchmal versucht, den kunstbewussten, Trenchcoat tragenden Intellektuellen zu spielen, braucht man das in seinem Dorf nicht mal annähernd zu versuchen. Den Kumpels von früher sind die Insta-Follower egal. Man kommt nach Hause und ist sofort wieder der Alte – obwohl man in der Zwischenzeit viele neue Leute kennengelernt und Erfahrungen unterschiedlichster Art gemacht hat. Dieser Cut wird besonders deutlich, wenn man die Heimreise antritt. Wenn man den Zug dorthin nimmt, vom Schnellzug in die Bimmelbahn umsteigt und von ganz vielen Lichtern irgendwann nur noch durch die schwarze Nacht fährt, dann wird es dörflich, man ist fast angekommen.

An diesem Ort haben früher auch mal Deine Freunde gelebt. Sie feierten in heruntergekommenen Großraumdiscos, von denen man in der hippen Großstadt noch nicht mal erzählen will, hörten Metallica abends am See und hatten ihre ersten Abstürze auf der Garagen-Party der besten Freundin. Wenn du heimfährst, holt dich dein altes „Ich“ automatisch ein, ob Du es willst oder nicht. Egal, wo Du aktuell wohnst oder ob Du gerade dabei bist, Dich neu zu erfinden. Besonders deutlich merkt man das beim Feiern. Während man nun in fancy Clubs oder Bars geht und Gin Tonic trinkt, kann man im Dorf oder in der Kleinstadt nur so richtig feiern, wenn Jahrmarkt ist. Dann kommen aus der weiten Ferne alle wieder nach Hause, egal, wie busy sie gerade waren. Schließlich spricht man Neu-Hochdeutsch!

Während Du in den letzten Jahren noch so richtig drin warst in dieser Welt, kommst Du nun – nachdem Du für Studium oder Job weggezogen bist – von weiter her und siehst dadurch vieles mit Distanz. Die Menschen in der näheren Umgebung betrachtet man jetzt von außen, reflektiert (man ist der Beobachter aus Distanz) und denk, wie uncool man doch die letzten Jahre war, während man sich für diese Authentizität und Ehrlichkeit im gleichen Moment feiert. Ein jeder merkt auch, wie wohl er sich fühlt, wenn er erst mal angekommen ist, in seinem Kinderzimmer und in seinem Bett schlafen kann; augenscheinlich einfach alles wie immer ist. Doch mit der Zeit wird einem bewusst, wie man sich verändert hat, wie man manche Meinungen nicht mehr teilt und auch zu manchen Freunden ein Stück weit den Draht verloren hat. Denn während man häufig eine neue Sicht auf Dinge bekommt, weil man sich an einem fremden Ort befindet, entwickelten sich manche der Daheimgebliebenen nicht weiter und blieben ihren alten Mustern treu.

Wir haben zwei Welten und stellen uns immer wieder neu, wie ein Chamäleon, auf jede der beiden ein. Doch gerade das finden viele toll, haben auf der einen Seite ihre Heimat auf dem Land, die sie wie ihre Westentasche kennen. In der sie alte Freunde im kleinen Café am Marktplatz treffen und sonntags zum Mittagessen bei den Eltern oder Großeltern sind. Auf der anderen Seite lieben viele die anonyme Großstadt mit all ihren Bars, Cafés und Clubs. Haben die Möglichkeit, so viele neue Leute kennenzulernen, für die sie ein unbeschriebenes Blatt sind und können sich selbst von einer vollkommen neuen Seite kennen lernen. Die „Reise in das eigene ´Ich´ …“.

Menschen vom Dorf haben also zwei Leben und zwei Welten. Ein ungemeiner Reichtum, man will seine aufregende Welt in der Großstadt nicht missen und – wann immer einen die Lust auf wohlige Heimat packt – sich in den Zug setzen und nach Hause fahren.

Die moderne Zeit hat viele Vorteile und Annehmlichkeiten. Noch nie waren die Transportmittel so schnell und komfortabel. Noch nie konnte man sich so gut selbst darstellen wie in sozialen Netzwerken. Grundsätzlich ist gegen all das nichts einzuwenden. Man hat Freude und bleibt geistig flexibel. Man kann sich immer das gerade Angenehme aussuchen. Ja, das ist ein Luxus! Wir sollten aber darauf achten, dass wir uns in all diesem Rummel nicht selbst verlieren und – indem wir uns digital profilieren – vielleicht auch selbst verleugnen. Andere kann man vielleicht täuschen; sich selbst nicht!