Édouard Philippe et Gérard Collomb, le premier-ministre et le ministre de l’intérieur, ont assisté au dîner annuel de la rupture du jeûne du Ramadan, organisé par le Conseil français du culte musulman. Contrairement à 2017, le Président de la République n’était pas présent, ce qui a causé une certaine irritation de la part des responsables. Les deux représentants du gouvernement ont demandé de l’aide au Conseil, afin qu’il soit actif dans une grande concertation devant avoir lieu dans chaque département, afin d’émettre des propositions de réformes, qui seront remises à Emmanuel Macron. Il s’agit de mieux intégrer la deuxième religion de France, qu’est l’Islam, dans la société, faire en sorte qu’elle soit un élément actif dans la construction d’un avenir plus serein entre toutes les communautés. Pour marquer leur volonté de décrisper l’ambiance, les organisateurs du dîner, ont diffusé en début de soirée un film dont le titre est : « Juifs et musulmans, une histoire de famille. ». Ceci pour marquer une fraternité interconfessionnelle qui devrait mettre fin à la montée de l’antisémitisme. Ce serait très positif, si le Conseil français du culte musulman avait vraiment de l’influence sur tous les croyants. C’est loin d’être le cas. Beaucoup de jeunes vivent leur foi dans des mosquées plutôt traditionalistes ayant des vues proches du Salafisme. Ils sont en opposition complète avec le Conseil, qu’ils considèrent comme étant les larbins du pouvoir politique, une institution de vieux notables, qui ont trahi les vrais objectifs de l’Islam, celui de la mission. Lorsque j’ai tourné dans de telles mosquées il y a des années, je constate que cela n’a pas changé. Dans tout cela il ne faut pas oublier la guerre au Proche-Orient, l’attitude d’Israël envers la Palestiniens. Les tentions dans la bande de Gaza attisent de plus en plus la haine. Les aînés ne sont pas arrivés a améliorer leurs rapports avec leurs enfants. Il n’y a pas de vraie concertation. Ce qui rend plutôt caduque la demande de Gérard Collomb d’œuvrer dans un esprit d’apaisement entre les générations. Weiterlesen

Il n’y a pas un jour, où les médias ne relatent pas une affaire de harcèlement sexuel. Maintenant c’est au tour du professeur Tariq Ramadan de l’université d’Oxford, un spécialiste assez contesté de l’islam, d’être accusé. On lui a fait le reproche de confondre la foi avec la politique. Mais n’oublions pas qu’il a été un conseiller en la matière de Tony Blair, lorsque ce dernier était chef du gouvernement britannique. C’est Henda Ayari, une ex-salafiste, aujourd’hui écrivaine laïque, qui après bien des hésitations, a déclaré qu’elle avait subi des violences sexuelles et qu’elle avait été violée par le petit-fils du fondateur des « Frères musulmans » en 2012. Elle a déposé plainte auprès du parquet de Rouen. Je ne vais pas entrer en la matière dans ce cas bien précis, car c’est à la justice de faire les recherches et tant qu’il n’y a pas jugement, il y a présomption d’innocence. Pour que cela soit bien clair, je condamne toutes atteintes à l’intégrité des femmes, je rejette tous attouchements sans un consentement mutuel. Mais malgré tout j’ai, je dois l’avouer, un arrière-goût désagréable devant ce raz-de-marée de méfaits graves, qui doivent être punis sévèrement par la loi, s’il y a abus. Mais est-ce vraiment toujours le cas ? Il en est de même des attaques sexuelles contre les enfants. Dans certaines affaires, comme je l’avais toujours à nouveau relaté, les faits ne se sont pas révélés exacts. J’essaie de me mettre à la place d’un homme qu’on accuse de tels abus. Il est évident qu’il est très difficile de se défendre, car l’opinion prend souvent le parti des victimes potentielles. Lorsque il est prouvé qu’il y a eu une action criminelle, je salue cette attitude. Bien moins les partis-pris qui ressemblent souvent à des vengeances. C’est la raison pour laquelle je revendique une stricte neutralité de la part des enquêteurs. Weiterlesen