Lorsque j’ai lu le message courroucé d’une personne scandalisée par le fait que les politiciens puissent s’attaquer à Donald Trump, j’ai eu d’abord un sentiment de malaise. Elle prétendait qu’il était temps que les médias et les responsables opposés au nouveau président, se conduisent enfin en vrai démocrate. Elle alla un pas plus loin en approuvant complètement la démarche de Viktor Orbán en Hongrie. Pour moi il ne fait aucun doute que cette correspondante appartient à un certain courant d’idées. Bien entendu je suis obligé en tant que démocrate d’accepter l’élection de Monsieur Trump, par contre sauter de joie n’est pas dans mes intentions, au contraire. Ce que la clientèle du FN semble oublier, c’est qu’il est tout à fait inadmissible de prôner l’exclusion, d’être raciste, de promouvoir de la haine. On peut tout à fait avoir des idées de droite, mais à condition de respecter autrui. Lors de sa campagne électorale Donald Trump ne l’a pas fait et c’est ceci en particuliers qui est critiquable. Maintenant qu’il a gagné, il se roule dans la farine et veut passer plus ou moins pour un libéral. Attention, ne vous laissez pas prendre à cette mascarade. Bien sûr il faut lui laisser la possibilité de s’exprimer, d’entrer en dialogue avec nous Européens. Il n’est en aucun cas prévu de l’écarter d’office. Mais après de multiples voltes-faces depuis mardi dernier un sentiment d’incertitude prend le dessus. Les chefs d’État craignent devoir sauter dans le vide, car ils ne savent pas à quel saint se vouer. Que ce soit l’accord sur le réchauffement climatique, de l’OTAN et son avenir ou des rapports avec la Russie, tout reste dans le vague. Aussi son attitude avec l’ONU. Mais il y a plus. Je veux parler de l’économie qui dans le monde entier n’est plus axée sur l’isolationnisme. Si le nouveau locataire de la Maison Blanche ne modifiait pas sa politique rigoureuse dans ce domaine si frileux, nous courrions tous dans le vide. J’en ai déjà parlé. Weiterlesen

 

Lieber Pierre,

nun sind einige Tage vergangen, da staunen wir über die neuesten Schlagzeilen aus den USA. Gibt sich der im Wahlkampf so aufmüpfige Donald die versöhnende Hand mit Obama, Clinton und der Welt? Ja, er lobt sie in hohen Tönen, ignoriert die Proteste und zeigt brave, glättende Worte, die wenig an seinen frauenfeindlichen, rassistischen Wahlkampf erinnern. Der Ein-Euro-Job lässt die Sympathien steigen, aber bettelarm wird Mr. Trump garantiert nicht werden. Nun, lieber Pierre, die Amerikaner sind ein aktuelles Beispiel der Volksverdummung, die einen politisch absolut Ungeschulten an die Spitze der Vereinigten Staaten setzen. Diese Art von Wahlkampf ist uns fremd und – Gott sei Dank – ist das bei uns nicht möglich. Die USA zeigen, dass es um Geld geht, lautes Geschrei, volksnahe Pöbelhaftigkeit und mitnichten um politisches Fachwissen und Erfahrung. Beim ersten offiziellen Treffen mit dem noch amtierenden Präsidenten Barak Obama saß Donald tatsächlich wie eine zusammengesunkene Ente neben ihm auf dem Stuhl. Irgendwie verloren und auch ein wenig unbeholfen, so schien es mir. Könnte es richtig sein, dass Donald Trump nicht wirklich mit seinem Sieg gerechnet hat und ihm erst im Nachhinein klar wurde, was für eine Verantwortung ihn wirklich erwarten würde? Nach Tagen sind wir nicht schlau aus ihm geworden. Er schlägt weichere Töne an als vermutet – sei es „Obamacare“, der Grenz-Bau zu Mexiko (die Mauer könnte ja auch einem Zaun weichen) und andere Angelegenheiten. Ich weiß es auch nicht, was da wirklich dahinter steckt, ganz ehrlich. Donald Trump ist unberechenbar und absolut nicht greifbar. Was zumindest in diesem schmutzigen Wahlkampf zum Vorschein kam, ist unverzeihlich, rassistisch, menschenverachtend und dumm. Was nun kommen wird, das müssen wir abwarten.

Nun will er erst einmal drei Millionen Illegale und Verbrecher abschieben und wirft den Medien, wie der New York Times eine Negativ-Berichterstattung ihm gegenüber vor. Ich traue der gereichten Hand nicht wirklich. Steven Bannon, seine rechte Hand im Wahlkampf ist ein rechter Propagandist… und nun soll genau dieser Radikale ins Weiße Haus einziehen? Wohl dem, der dann glaubt, Mr. Trump sei weltoffen und menschenfreundlich. Das kann auch Mr. Priebus nicht retten. Der Klu-Klux-Clan sieht Donald Trump als Helden, der einen führenden Vertreter weißer Ideologie zu seinem hochrangigen Berater ernennt und hat ihm als einer der Ersten zum Sieg gratuliert. Wachsam USA! Ihr steuert direkt in den Weg der Rechtspopulisten, der Zensur und in die Willkür eines nicht einzuschätzenden, undurchschaubaren neuen Präsidenten. Das kann nicht gut gehen.

Lieber Pierre, deine Bedenken sind verdammt richtig – vielleicht mag mich jemand des Besseren belehren, aber ich fürchte, dass der Tag des Wahlsiegs von Donald Trump als schwarzer Tag in die Geschichte eingehen wird. Das hat die Nation tief gespalten, sehr tief und es wird nicht so einfach gehen, das Volk der Amerikaner unter dieser Herrschaft zusammenzuführen und stark zu machen. Mit großer Sorge betrachte ich diese Entwicklung und wer immer mir begegnet ist und hinter Donald Trump ein „Schaf“ vermutet, das so rein zufällig zum Präsidenten der Vereinigten Staaten wurde, der ist ein Illusionist und Wegschauer, der etwas gut reden will, was ganz und gar nicht gut ist.

 

Mit nachdenklichen Grüßen,

 

Petra

© Petra M. Jansen

http://jansen-marketing.de

 

 

Le Bataclan à Paris a rouvert ses portes. Ce lieu qui a connu l’horreur il y a une année, revit son passé rock. Cela ne veut pas dire que les innombrables morts et blessés sont oubliés, au contraire. Il est bon que la vie reprenne ses droits et que les terroristes apprennent qu’ils ne feront pas la loi. Ceux qui avaient l’intention de nous mettre à genoux, en resteront pour leur compte. Il est indispensable que nous apportions la preuve que la vie continue et que nous ne sommes pas les otages des islamistes. Leur but est de détruire nos institutions, de nous forcer à montrer profil-bas. Il est clair que notre attitude n’éradiquera pas le danger d’attentats, au contraire. Mais toute faiblesse serait de mauvais aloi. Malgré des tragédies, comme celle de Nice, il ne faut pas se laisser isoler. Se défendre contre le terrorisme ne consiste pas à se renier soi-même. Les dirigeants de l’EI, qui sur le terrain connaissent actuellement des revers, augmenteront la menace islamiste sur notre continent. Ils en ont malheureusement les moyens. Pour essayer de contrecarrer ces menaces les services de renseignements devront être encore plus efficaces. Leur rôle consistera à étouffer les dangers avant qu’il y ait attentat. Cela implique fatalement une restriction de nos libertés. Tout d’abord l’installation de caméras-vidéos dans les rues, rendra de plus en plus impossible de rester anonyme, ce qui est un droit fondamental. Mais aussi le repérage de nos mouvements par le biais des portables peut être contestable. Nous deviendront, qu’on le veuille ou non, de plus en plus transparent. Weiterlesen

Il y a eu de manifestations contre l’élection de Donald Trump hier à Berlin. C’est une bonne chose, car si la passivité était de mise, elle pourrait passer pour du désintérêt. Un grand nombre de personnes de tous horizons se rendent bien compte qu’il serait nocif de se taire. Mais la question se pose malgré tout quels sont nos moyens pour lutter contre la montée du fascisme, de l’exclusion et du racisme ? J’essaie de m’y atteler mais dois avouer que je n’ai pas encore trouver la bonne recette. Je suis parfaitement conscient que le profond dégoût que je ressens, n’est pas l’arme adéquate pour lutter contre le totalitarisme. Tout d’abord je me vois obligé de faire une analyse pour savoir pourquoi de telles tendances sont à ce point tentantes pour une bonne partie de la population ? Je pense que pour chacun d’entre-nous la recherche de la sécurité se trouve au premier plan. Nous ne supportons pas tout ce qui est mouvant, de peur de sombrer dans le vide. La démocratie, dans sa forme noble, est ouverte à tout, même à l’élection d’un Donald Trump. Ce qui à première vue est une marque de tolérance, est pour beaucoup un facteur d’incertitude. Le citoyen prend conscience que lui seul est responsable de son destin, ce qui pour une majorité d’entre-eux, l’indispose. Lorsque cela va mal, il a la nostalgie de l’être-providence qui pourrait le tirer du bourbier dans lequel il se trouve. En fait l’homme n’est pas fait pour vivre en dehors du troupeau. Son émancipation n’est que factice. Il s’en remet plus volontiers aux chefs, qui le guident sans que qu’il n’ait à penser. C’est malheureusement une évidence que nous devons prendre en compte et qui explique le succès des führers. Et c’est cela qui rend la lutte contre la dictature si difficile. Weiterlesen

Hillary Clinton got closer than any American woman to the nation’s top job, but her loss this week has thrown a spotlight back on the question: Why has the United States lagged behind so many countries around the world in choosing a female leader?

Tiny Sri Lanka became the first to shatter the political gender barrier more than a half-century ago, when that island nation was known as Ceylon. Its giant neighbor, India, followed a few years later. Since then women have attained top leadership posts — president, prime minister or its equivalent — in more than 70 countries in Europe, Latin America and the Asia-Pacific. Today, women run two of Europe’s most powerful nations, Angela Merkel in Germany and Theresa May in Britain. So why not the United States?

Historians have offered a range of reasons. Many of the earlier women’s pathways were eased because their husbands or fathers were autocratic or charismatic leaders first. Some were chosen via parliamentary deal-making, not direct elections. Others were tapped as temporary leaders. Some scholars say that European democracies may view women as more suited to high political office because their governments are known for generous social-welfare programs, something that seems maternal. In contrast, the president of the United States is primarily seen as commander in chief, which is a frame more difficult for women to fit into.

History: In 1966, Indira Gandhi became the first female prime minister of India, the world’s largest democracy. She was, of course, the daughter of India’s first prime minister, Jawaharlal Nehru. She held the office until 1977 and then again from 1980 to 1984, when she was assassinated by her bodyguards. Four years later in neighboring Pakistan, Benazir Bhutto, another daughter of a former prime minister, became the first woman to head a Muslim-majority country.

Not to forget: Perhaps the best known modern female wartime leader was Margaret Thatcher, Britain’s prime minister, who was known as “the Iron Lady.” Europe’s first elected head of government, Mrs. Thatcher ordered Britain’s military into war against Argentina in 1982 over islands that Britain called the Falklands and Argentina the Malvinas.

Another stereotype-defying woman leader was Golda Meir, who was prime minister of Israel when war erupted in 1973. She was known for pithy quotes about women in politics. Women’s liberation is a just a lot of foolishness,” she once said. “It’s the men who are discriminated against. They can’t bear children.”

America is still seen as the policeman of the world, the guardian of the world and still has a very gendered version of what leadership means. Did people vote against Clinton because she was a woman or because her name is Clinton? Of course, both could be.

Among the 193 member states of the United Nations, 18 women now serve in the top leadership positions. Executive positions are the hardest for women to crack. That’s true in business, true in politics.

Tuesday’s election not only failed to break the glass ceiling and put a woman in the Oval Office, but it elevated to that throne a man accused of multiple sexual assaults who has made degrading comments about women. Other male leaders, too, are seen as misogynists.

Still, many experts see an underlying bias that has discouraged American women from seeking political office, impeding the flow of potential female presidential candidates. Even after the ratification in 1920 of the 19th Amendment, which grantes women the right to vote, some states restricted their right to be candidates; Oklahoma did not allow women to seek executive office until 1942!

The United States ranks 97th among 193 nations worldwide in the percentage of women in the lower house of Congress, according to data compiled by the Inter-Parliamentary Union. Only six of the 50 state governors are women, as are 20 of 100 United States senators.

Although female leaders abroad are no longer rarities, men still far outpace women in politics: 22.8 percent of the world’s parliamentarians were women as of June 2016, according to the United Nations, up from 11.3 percent two decades ago.

„We have this curious gender polarization in politics where one part of the world is moving in the direction of female or feminine leadership, and the other part of the world is yearning for macho leadership,“ said Niall Ferguson, a British historian and senior fellow at Stanford University.

I think he isn´t wrong.

Après des joutes où les injures de toutes sortes ont été lancées à la tête de ses adversaires, le moment est venu de mettre de l’eau dans son vin. 73 jours de transition à la Maison Blanche permettront à Donald Trump de le faire. Le président sortant doit remettre tous les documents nécessaires à son successeur, le mettre personnellement au courant de tous les tenants et aboutissants de la politique intérieure et internationale. Une campagne électorale est une chose, la gouvernance une autre. Même un taureau comme Donald Trump sera forcé de de reconnaître. Il le fait d’ores et déjà. Barak Obama a l’intention de s’en tenir à toutes les règles et veut que pendant ce temps si crucial pour l’avenir du pays tout se déroule dans l’harmonie. Il en va de l’Amérique, non de l’ego d’une seule personne. Il est légitime qu’il essaie d’appeler à la raison le nouveau chef de l’État en lui présentant les raisons de son action. Cela va de l’assurance-maladie aux rapports entretenus avec ses partenaires à l’échelle mondiale. C’est ce que je veux aborder ici. Il est évident que le nouveau président pourra exercer une grande influence bien au-delà des frontières de son pays. Il devra se mettre à l’évidence que l’équilibre international est un garant de paix. En Europe il sera déterminant de quelle manière il concevra ses rapports avec Vladimir Poutine. En acceptant sans résistance l’annexion de la Crimée, il légitimerait une intervention qui blesse les conventions édictées par l’ONU. Il sera bien obligé de reconnaître qu’il ne peut pas jeter tout simplement pas dessus bord, des principes que ses alliés sur le vieux continent considèrent comme étant la base même de la démocratie et de la liberté de chaque peuple à décider de son destin. Weiterlesen

Pour des raisons personnelles je me réjouis de l’envolée de la bourse après la victoire de Donald Trump, mais d’un autre côté je trouve étrange que les milieux financiers qui jusqu’alors avaient fortement critiqué le nouveau président, changent aussi rapidement leur opinion. Ce qu’il propose serait un retour dans un contexte économique qui n’existe plus. Vouloir tourner le dos au commerce international ne peut qu’être négatif pour tous ceux, qui comme les bourses, sont les artisans de la mondialisation. Les propositions de Trump de vouloir d’une part baisser drastiquement les impôts, de l’autre investir des milliards et des milliards de dollars dans une infrastructure vétuste, me paraît peu réaliste. Où prendrait-il l’argent nécessaire ? Comment veut-il assurer le maintien des emplois et la création d’autres en dérégulant l’économie. Sans lois les patrons « dégraisseront » encore plus leur personnel ou les paieront encore moins. Et comment financer les soins médicaux des plus pauvres si on élimine l’assurance-maladie obligatoire ? Les nécessiteux ne sont pas en mesure de payer les primes. Faut-il les faire crever ? Comment pourrais-je m’exprimer autrement dans le contexte actuel ? Comme on le voit les jalons qui ont été posés lors de la campagne électorale ne prédisent rien de très bon. Mais malgré toutes ces nouvelles qui ne peuvent que faire frémir un économiste averti, on fait comme si de rien n’était. Cela voudrait-il dire que toutes les diatribes violentes dans ce domaine n’étaient que du cirque ? Que le milliardaire aussitôt nommé au poste suprême, se remette complètement en question ? Comme on le voit tout paraît être mouvant. Ce que Donald Trump dit aujourd’hui est probablement obsolète demain. Pour tous ceux qui réclament des gardes-fous, il y a de quoi attraper le vertige. Je pense qu’il sera obligé de mettre rapidement de l’eau dans son vin, comme les projets absurdes de construire un mur entre les USA et le Mexique ou d’expulser tous ceux qui n’entre pas dans ses cordes. Weiterlesen

Liebe Petra,

der Kampf ist angesagt! Ja, der von mir unbeliebte Donald Trump ist Präsident der USA geworden und was bleibt mir anderes übrig, als diese Wahl zu akzeptieren? Akzeptieren heißt keineswegs sie zu billigen, doch zuerst die Fakten: Er hat meisterlich den Puls der Nation erfasst und wusste sehr genau, dass er Menschen, die nicht durch ihre intellektuellen Fakultäten brillieren, nur durch Schimpftiraden anfeuern würde. Den Hass gegen das Establishment, zu dem er übrigens auch gehört, hat er für seine Zwecke manipuliert. Er kennt zu genau seine primitiven Klienten und weiß wie man bei ihnen die Angst schüren kann – die des Niedergangs, die auch mit dem Verlust der Identität eng verbunden ist. Er hat Dinge versprochen, die er niemals einhalten wird und die Geleimten werde wie immer „das Volk“ sein. Der Sieg der Dummheit wird von kurzer Zeit sein, sollte Donald Trump seine Vorankündigungen verwirklichen. Als Erfolgsmensch wird er einen anderen Weg gehen, den des Pragmatismus. Jetzt sitzt er im Weißen Haus und das ist ihm am wichtigsten und er wird, um einen guten Job zu machen, keine Skrupel haben, sich zu widersprechen. So würde es mich nicht wundern, dass sein Wahlkampfgeschwätz Schnee von gestern ist. Er wäre doch blöd, würde er sein Kapital verscherbeln. Vergessen wir nicht, dass er ein Zocker der übelsten Art ist und dass er über Leichen geht.

Und ich, liebe Petra? Ich habe die ganze Nacht den Wahlvorgang beobachtet und war keineswegs erstaunt über das Resultat. Auch, wenn Hillary Clinton große intellektuelle Kapazitäten besitzt, ging es auch bei ihr nur um ihre Karriere und weniger um die Leute. Auch sie verkörpert eine Gesellschaft, die ich als moribund empfinde. Kein Wunder also, das sich hinter einer mehr oder weniger freundlichen Fassade eine Macht-verbissene Frau versteckt. Das haben die Wähler sehr wohl kapiert. Was sich über den großen Teich abgespielt hat, kann nur als Warnung für uns Europäer verstanden werden. Klar ist es, dass die Wahl von Donald Trump den Rechtsextremisten Aufwind geben wird. Das dürfen wir keineswegs auf die leichte Schulter nehmen. Unsere erste Aufgabe wäre, unsere Werte neu zu definieren. Wenn uns die Demokratie noch wertvoll ist, können wir nicht so weitermachen als nichts wäre. Es ist an der Zeit, dass wir endlich erwachsen werden und unser Schicksal selbst in die Hände nehmen. Ich persönlich bin bereit, mich zu exponieren – von Resignation kann keine Rede sein, im Gegenteil. Ich werde alles tun, um den Hohlköpfe der AfD eine rein zu würgen. Nein, passiv kann ich nicht bleiben. Das hieße, sich selbst zu verleugnen. In Krisensituationen habe ich immer zügig reagiert und habe immer alles getan, um die Resignation von mir zu weisen. Wenn Kampf angesagt wird, nehme ich ihn an und sehe meine Aufgabe so, dass ich den Versuch unternehmen werde Selbstgesinnte zu animieren, die in ihrem Umfeld alles tun, um die Willkür der AfD aktiv zu lähmen. Jeder ist gefragt, aktiv zu sein – ob es am Arbeitsplatz, im Verein oder in der Gemeinde ist – und verbal auszudrücken, welchen Gefahren wir ausgesetzt sind. Es geht darum, den Rechtsextremisten den Weg an die Macht zu blockieren. In Amerika hat ein faschistisches Gedankengut gesiegt und nein, ich nehme kein Blatt vor den Mund, um das zu behaupten. Wenn wir uns weiter hinter unserem materialistischen Wohlstand verschanzen, blüht uns nichts anderes. Wollen wir neue Reichskristallnächte hervorrufen? Nicht die Knallköpfe sind die Gefährlichsten, eher unsere Passivität. Liebe Petra, greifen wir nach den geistigen Waffen um diesem Spuk Einhalt zu bieten. Das sind wir uns selbst schuldig!

 

In diesem Sinne, alles Liebe aus München,

Pierre

//pm