Après vingt ans de pouvoir, il serait légitime de penser à une retraite bien méritée. Mais en politique cela ne marche pas ainsi. Vladimir Poutine, sans raisons évidentes, essaie de briser l’opposition en retirant aux candidats indépendants le droit de se présenter aux élections municipales. Une mesure mesquine qui témoigne d’une grande insécurité. Il y a eu, comme vous le savez, des manifestations. Il y a une semaine plus de 1400 personnes ont été arrêtées, pendant ce week-end environ 800. S’il s’avère qu’elles ont été déjà condamnées pour atteinte à l’ordre publique, elles encourent quinze ans de prison. Je ne comprends pas qu’un homme intelligent comme lui ait recours à la répression, d’autant plus qu’une majorité de ses compatriotes lui sont favorables. Psychologiquement cela voudrait probablement dire que sans le pouvoir de telles personnes perdent pied. Qu’elles en sont tellement imprégnées, qu’un retour à une vie civile représente pour elles le déclin, en fin de compte la spectre de la mort. Il doit y avoir une crainte viscérale, que tout puisse partir à la dérive, qu’il y ait perte de foncements. Cela n’a plus rien à voir avec la logique. C*est le mental qui domine de telles actions. Vladimir Poutine, s’il se remettait en question, saurait parfaitement qu’il nuit ainsi à sa réputation. C’est la preuve qu’un intellectuel, il l’est, n’est pas à l’abri de son instinct de conservation. Cela n’a rien à voir avec le pragmatisme, mais est plutôt l’expression d’une angoisse. Peut-être craint-il qu’il puisse y avoir des réactions comme celles de Hong Kong, où le peuple brave la toute puissante Chine, afin de sauvegarder la démocratie. Weiterlesen

Wiederholt sich die Geschichte? 100 Jahre nach der Russischen Revolution von 1917 sind in Russland gestern Tausende einem Aufruf des Oppositionellen Alexej Nawalny gefolgt und haben gegen die Regierung des „Zaren Putin“ demonstriert. Nawalny selbst wurde gleich zu Beginn einer nicht genehmigten Kundgebung im Zentrum von Moskau festgenommen, wie die russische Nachrichtenagentur TASS meldete. Mehr als 100 seiner Anhänger wurden nach Behördenangaben in Gewahrsam genommen, als die Polizei versuchte, die Hauptverkehrsstraße Twerskaja für den Verkehr zu räumen. Überall in der Hauptstadt wurden massiv Sicherheitskräfte eingesetzt.

In St. Petersburg versammelten sich nach Augenzeugenberichten mehrere Tausend Demonstranten. Kundgebungen gab es auch in den Städten Saratow, Nowosibirsk, Krasnojarsk und Wladiwostok. Meist engagierten sich junge Leute. Nawalny hatte zu Protesten in 100 russischen Städten gegen Korruption aufgerufen.

Zuletzt hatten Unzufriedene in Russland im Winter 2011/12 gegen Wahlfälschungen demonstriert, diese Bewegung hatte Präsident Wladimir Putin niederschlagen lassen.

Gedenkkundgebungen gab es auch zu den Jahrestagen der Ermordung des Oppositionspolitikers Boris Nemzow.

Der Oppositionspolitiker Alexej Nawalny hatte zu landesweiten Demonstrationen aufgerufen – und mehrere Tausend Menschen sind ihm gefolgt. In mehreren Städten in ganz Russland gingen sie gegen Korruption auf die Straße. Allein in der Hauptstadt Moskau versammelten sich Hunderte Menschen.

Sie sahen, wie Sicherheitskräfte den Regierungskritiker Nawalny, der bei der Wahl 2018 gegen Wladimir Putin antreten will, festnahmen und in ein Polizeifahrzeug brachten. Die Demonstranten versuchten vergeblich, das Fahrzeug am Wegfahren zu hindern. Auf Twitter kursieren Fotos von Journalisten, die an der Berichterstattung gehindert und ebenfalls festgenommen wurden.

Putin-kritische Beobachter feierten die landesweiten Demos gegen Korruption als eine der größten koordinierten Aktionen der Opposition seit den Massenprotesten 2011 und 2012 gegen mutmaßlichen Betrug bei den damaligen Parlamentswahlen. In der sibirischen Stadt Nowosibirsk sollen lokalen Medien zufolge etwa 2.000 Menschen teilgenommen haben, aus Krasnojarsk und Omsk wurden etwa 1.500 Demonstranten gemeldet, in Jekaterinburg im Ural etwa tausend.

Die Stadtverwaltung von Moskau hatte die Demonstration im Zentrum der Hauptstadt nicht genehmigt. Andere Orte am Stadtrand seien von den Organisatoren abgelehnt worden. Von Staatsseite hatte man Nawalnys Anhängern für den Fall einer Teilnahme an unerlaubten Demonstrationen mit hartem Durchgreifen gedroht.

Nawalny hatte Anfang März in einem Video Regierungschef Dmitri Medwedjew Korruption im großen Umfang vorgeworfen. Mit seinem Fonds zur Bekämpfung der Korruption veröffentlichte er Belege für die angebliche Bestechlichkeit ranghoher Staatsdiener.

Nawalny ist vor allem durch seine Blogs in Russland bekannt. Ein Gericht der Stadt Kirow hatte ihn letzten Monat zu einer Haftstrafe von fünf Jahren auf Bewährung verurteilt. Es hatte ihn auch im Wiederaufnahmeverfahren der Unterschlagung für schuldig befunden. Nawalny bestreitet die Vorwürfe bis heute und hat angekündigt, in Berufung zu gehen. Zugleich erklärte er, 2018 dennoch bei der Präsidentenwahl antreten zu wollen.

Fünf Jahre lang wagten sich die Menschen in Russland nur selten auf die Straße: Als der prominente Oppositionspolitiker Boris Nemzow ermordet wurde und zu den Jahrestagen. Die jungen Menschen von 2011 sind desillusioniert. Heute gehen die jungen Leute auf die Straße, die während Putins Amtszeit geboren wurden und aufgewachsen sind. Sie fordern Veränderungen.

Die Jugend erinnert sich nicht an die katastrophalen Wirtschaftskrisen vor Putin oder an die Enttäuschungen der letzten Proteste. Sie ist jedoch motiviert, weil sie sich viel besser in sozialen Medien vernetzen und unterstützen kann. Der Kreml übersieht den Effekt, den das Internet auf junge Menschen hat.

Möglicherweise sehen wir die Geburt einer neuen politischen Realität, und der Kreml ist machtlos, irgendetwas zu ändern.

Vielleicht eine weitere unblutige Revolution? Eventuell hilft den Russen ein Blick in Deutschlands jüngste Vergangenheit. 1989 wurde hier ein Meilenstein gesetzt.

Le Bataclan à Paris a rouvert ses portes. Ce lieu qui a connu l’horreur il y a une année, revit son passé rock. Cela ne veut pas dire que les innombrables morts et blessés sont oubliés, au contraire. Il est bon que la vie reprenne ses droits et que les terroristes apprennent qu’ils ne feront pas la loi. Ceux qui avaient l’intention de nous mettre à genoux, en resteront pour leur compte. Il est indispensable que nous apportions la preuve que la vie continue et que nous ne sommes pas les otages des islamistes. Leur but est de détruire nos institutions, de nous forcer à montrer profil-bas. Il est clair que notre attitude n’éradiquera pas le danger d’attentats, au contraire. Mais toute faiblesse serait de mauvais aloi. Malgré des tragédies, comme celle de Nice, il ne faut pas se laisser isoler. Se défendre contre le terrorisme ne consiste pas à se renier soi-même. Les dirigeants de l’EI, qui sur le terrain connaissent actuellement des revers, augmenteront la menace islamiste sur notre continent. Ils en ont malheureusement les moyens. Pour essayer de contrecarrer ces menaces les services de renseignements devront être encore plus efficaces. Leur rôle consistera à étouffer les dangers avant qu’il y ait attentat. Cela implique fatalement une restriction de nos libertés. Tout d’abord l’installation de caméras-vidéos dans les rues, rendra de plus en plus impossible de rester anonyme, ce qui est un droit fondamental. Mais aussi le repérage de nos mouvements par le biais des portables peut être contestable. Nous deviendront, qu’on le veuille ou non, de plus en plus transparent. Weiterlesen

Ce qui se passe actuellement en Turquie est bien plus grave que ce qu’on pourrait croire. Le président Erdoğan remet en question tout l’équilibre au Proche et Moyen-Orient. Il affiche la volonté de mettre les peuples de cette région au pas en exerçant la répression. Il y a d’abord la guerre qu’il a déclarée aux Kurdes, puis à toutes les ethnies qui ne se soumettent pas. Le pays fait encore partie de l’Otan, mais pour combien de temps encore ? Un rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine n’étonnerait personne. Ce n’est pas une bagatelle, un coup de tête. Un tel cas de figure serait égal à un séisme. Le coup porté à l’Occident serait irrémédiable. Sunnite comme la majorité du peuple turc, il serait probable qu’à plus ou moins longue échéance les islamistes lui tendent la main. Ceux qui sont à l’origine des attentats, pourraient bien lui porter un jour allégeance. Ce qui ressemble à un mauvais rêve devrait assez vite devenir réalité. Et nous ? Une fois de plus nous faisons la démonstration à quel point nous sommes faibles. Logiquement il faudrait arrêter de négocier un hypothétique ralliement à l’UE. Le régime autoritaire d’Ankara ne correspond en aucune manière à ce que l’Union européenne peut accepter. Erdoğan blesse toutes les règles de jeu. Il en est parfaitement conscient et essaie de nous faire chanter. Les conséquences risquent d’être aussi graves que le Brexit, sinon plus. Il est symptomatique de constater qu’une certaine forme de l’islam est en train de nous talonner de plus en plus. Stratégiquement parlant, un ralliement à de telles thèses de la part de la Turquie, serait ce qui pourrait nous arriver de plus grave. Aujourd’hui se réuniront à Cologne plus de 30.000 supporteurs du président. Les autorités politiques auraient du interdire une telle manifestation en prétendant, qu’un meeting politique d’une nation étrangère, était absolument inacceptable. Une telle démonstration d’un parti occidental à Ankara ou ailleurs serait du domaine de l’impossible. Weiterlesen

Lorsque des autocrates veulent renforcer leur pouvoir, ils essaient souvent de mettre l’esprit sous cloche. C’est exactement ce qu’essaye de faire Recep Tayyip Erdoğan. En interdisant aux universitaires tout départ à l’étranger, il se ridiculise. On pourrait en rire si les faits n’étaient pas aussi tragiques. Un être imbu de soi, ne peut pas accepter que de grands esprits se posent des questions à son sujet et l’attaquent de front. Après de multiples arrestations, la volonté de réintroduire la peine de mort, voilà l’état d’urgence qui lui donnera la possibilité d’étendre encore plus la répression. Ne mâchons pas les mots, nous allons tout droit dans ce je nommerais la dictature. Pour le président, seuls tous ceux qui le soutiennent sont des démocrates. Les autres feraient mieux de se calfeutrer chez eux, car il est par les temps qui courent très malsain d’être d’un autre avis. Et la foule ? Elle suit aveuglément les directives et ne se pose guère de questions. Je trouve cette évolution tragique. Le putsch est venu à point donné pour agir ainsi. Je condamne toute prise de pouvoir comme celle que l’armée a tenté de faire. La voix du peuple est la seule qui compte dans une démocratie, pas celle des militaires. Mais j’aurais souhaité un peu plus de souveraineté de la part d’Erdoğan, mais il serait naïf de croire qu’un homme de ce gabarit puisse agir ainsi. Et nous ? Nous sommes dans une situation de totale impuissance. La seule chose que nous puissions faire c’est de rompre les négociations entre la Turquie et l’UE. Qu’aurait-on à dire dans un tel imbroglio ? Il s’agirait de montrer plus de force, mais nous aussi sommes dépendants. Le gouvernement d’Ankara peut à tous moments chasser les migrants qui se trouve sur le territoire et rendre caduque le traité mis-en-place concernant cette question. Le président le sait et est en mesure de nous faire chanter. Une position de départ totalement inconfortable pour l’occident. Malgré les menaces, j’attends une réponse claire et nette de la part des chancelleries européennes. Weiterlesen

Recep Tayyip Erdogan mène sa campagne électorale à Strasbourg. Il n’a aucun complexe à s’adresser aux membres de la diaspora turque en dehors de son pays et de faire de la politique intérieure, à l’étranger. 12 000 personnes sont venues l’applaudir. Cette manière de faire me gêne considérablement, d’autant plus que son discours est en premier lieu adressé contre les Kurdes de toutes obédiences. Il n’a pas seulement fustigé le PKK. Il ne manque pas une occasion pour nous faire comprendre qu’il est un nationaliste, n’ayant aucun scrupule à discriminer cette minorité. Je trouve que de tels propos n’ont pas leur place dans l’UE. Mais il est en position de force par rapport à nous. Le flux des immigrés ne tarit pas. Une majorité d’entre-eux transitent aujourd’hui par la Turquie pour atteindre la Grèce. Erdogan sait parfaitement bien, qu’à la longue nous aurons des conflits intérieurs à ce sujet, que nous sommes tenus à réduire l’arrivée des réfugiés. Si le gouvernement turc bouclait ses frontières à l’Ouest, cela nous rendrait service. Mais il n’est pas prêt à le faire sans de grandes concessions de notre part. Serions-nous pris en otage par ce politicien avide de pouvoir ?

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Mettre des Islamistes dans une même prison, n’est vraiment pas la meilleure solution. Leurs liens occultes sont une réalité, même s’ils agissent souvent en solitaires. Dans un tel cas l’isolation est la meilleure option, même si elle peut paraître inhumaine. L‘ État a le devoir de prévenir les dangers, non pas de les favoriser. Mais ne nous faisons pas d’illusions, ce n’est pas par la répression que nous seront capables d’enrayer une telle épidémie de violence. Les attentats de ces derniers temps ont révélé que les terroristes n’ont pas forcément tous un casier judiciaire entaché. Les services savaient qu’ils étaient plus ou moins lié à des mouvances extrémistes de l’Islam, mais à part ça il n’y avait pas grand chose à leur reprocher. Lorsque les meurtriers restent cachés dans l’ombre, la machine policière est vulnérable. C’est d’autant plus inquiétant qu’ils n’ont pas de scrupules à tuer un grand nombre d’innocents. Que pouvons nous faire ? Je pense qu’il serait indispensable que l’école apporte plus de connaissances en ce qui concerne la religion et la manière de vivre. Les relations avec les parents devraient être approfondies. C’est ce que fait ma nièce en leur rendant en temps que prof des visites régulières. Weiterlesen