Boris Johnson va devoir se battre comme un lion aujourd’hui à Westminster. D’abord contre son propre groupe parlementaire, qui n’est pas à 100 % convaincu par le Brexit dur qu’il veut imposer au pays, s’il n’arrive pas à trouver un accord avec Bruxelles. Il a menacé les récalcitrants de l’exclusion du parti, s’ils émettaient un autre avis que le sein. C’est ce que je nomme la démocratie. L’opposition va essayer au cours de la journée de présenter une motion, demandant un report de la sortie de l’UE. Si elle passait, Boris Johnson organiserait de nouvelles élections le 14 octobre, contre son gré, comme il le dit. Le premier-ministre n’hésite pas de mettre le feu à la maison pour imposer sa propre volonté. Il oublie probablement que son bras-de-fer pourrait entamer la fin du Royaume-Uni, si des fois l’Écosse n’accepte pas sa manière de faire ! Mais peu importe ! Le plus fidèle vassal de Donald Trump, se conduit comme son mentor, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. J’ai l’impression qu’il est dépourvu du bon-sens britannique, qui au cours de l’histoire de l’Angleterre a fait la force de ce pays. Par les moyens de la diplomatie trouver des solutions à la pointure des événements, c’est ce qui a forcé mon admiration, mais depuis l’initiative désastreuse de David Cameron d’appeler son peuple à voter pour ou contre l’UE, tout semble aller de travers. Et ceci sous l’œil d’un peuple qui ne sait plus à quel saint se vouer. Il a certes en 2016 fait boire la tasse à Theresa May en lui infligeant une défaite aux élections. Sans l’appui des nationalistes irlandais, elle aurait dû plier bagage. Weiterlesen
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Le flagellant
Emmanuel Macron aurait pu se présenter à la télévision comme un flagellant, un homme rampant devant le peuple, se frappant la poitrine pour montrer son repentir, rien n’y ferait, il y aurait encore un grand nombre de Gilets jaunes qui lui reprocheraient de jouer la comédie. Il se passe exactement ce que j’avais prévu : Les manifestants ayant vu qu’ils pouvaient en fin de compte obtenir plus en maintenant la révolte, sont loin de lâcher du lest. Si j’étais de leur bord, je ferais de même. Mais la plupart d’entre-eux ne veulent pas s’apercevoir qu’ils risquent de pousser la France au bord du précipice, ce qui aurait des conséquences pour l’avenir du pays. Pour ma part je trouve que c’est un bon début. Mais il est évident que le chef d’État ne pourra pas en rester-là, qu’il faudra mettre sur pied une république participative, de faire appel à des états-généraux. Il serait temps qu’on se mette à négocier. Ce n’est que dans le dialogue qu’il sera possible d’obtenir un nouveau modèle de démocratie. C’est de cela qu’il sera question. Ce qui peut paraître comme une utopie, est un concept qui marche bien depuis la nuit de temps en Suisse. Il serait temps de faire confiance au peuple et de concevoir qu’il est tout à fait à même de prendre des décisions raisonnables. Mais pour ce faire, il faudrait que les Gilets jaunes rentrent le plus rapidement dans un modus de négociations et d’arrêter de bloquer la France. Mais pour y arriver, il faudra tout d’abord qu’ils établissent une structure à leur mouvement et qu’ils élisent des représentants crédibles pour se retrouver autour de la table des négociations. Il ne s’agira pas de s’ancrer seulement dans l’opposition, mais bel et bien de parler, en respectant les autres interlocuteurs. Il faudra qu’ils apprennent à écouter et de sortir de leur rejet fondamental. Il s’agira de faire des propositions pour trouver un terrain d’entente. Weiterlesen
Le machisme, l’opium du peuple ?
Bien qu’aujourd’hui ce soit le jour de la femme, je n’ai pas choisi forcément le thème que je vais exposer à cause de cette commémoration, même si elle a un lien avec Vladimir Poutine et le peuple russe dans son ensemble. Malgré une attitude machiste, bien des femmes semblent le vénérer. Ont-elles des raisons de le faire ? Il ne fait aucun doute que le maître actuel du Kremlin sera le même après le scrutin du 18 mars. Comme un monarque, il semble vouloir faire durer le plaisir aussi longtemps qu’il pourra se montrer torse-nu, nager dans les eaux glacées d’une rivière, faire du charme, avec ses yeux d’acier, qui en disent long du haut d’une jument… Une fois élu, le peuple le portera aux nues, car sa présence rassure, malgré les problèmes sociaux dus en partie a l’effondrement du rouble. Qu’on se le dise, les sanctions semblent atteindre plus profondément l’économie russe que ce qu’on pouvait supposer. Je suppose que Vladimir Poutine est pour bien des citoyens un homme providence et ceci parce qu’il se montre fort. Un roc dans la tourmente ! Mais le futur président ne doit pas se faire d’illusions, il ne pourra pas faire indéfiniment cavalier seul. Il devra d’une manière ou d’une autre surmonter la crise actuelle et se rapprocher de l’UE, en faisant quelques concessions. Ce serait tout d’abord de régler le conflit ukrainien. Il devra faire comprendre aux insurgés qu’ils doivent se modérer. Peut-être la solution serait de faire de l’Est Ukrainien une région autonome, lui permettant de se gérer soi-même. Mais je ne me fais pas d’illusions. Il y aura une levée de boucliers venant d’une part de la population locale, de l’autre de Kiev pour une autre raison, celle de l’intégrité du territoire. Weiterlesen
Le poids du FN
Avec 66,06% des voix, Emmanuel Macron a été élu président de la république. C’est un score magnifique, mais qui ne doit pas masquer que près de 11 millions de citoyens ont voté le FN. Comme il l’a dit hier sur l’Esplanade du Louvre, un des principaux soucis du quinquennat sera de ramener une partie importante de l’électorat de Marine Le Pen au bercail. Cela ne pourra que se faire, si une analyse de fond soit mise à l’étude en ce qui concerne les peurs et la rage d’être impuissant face à un système qui semble les avoir négligé pendant de longues années. Je ne veux en aucun jouer au rabat-joie, mais je suis conscient qu’il faut réconcilier les Français, quelle que soit leur couleur politique. Cela ne veut aucun cas dire d’approuver ce qui a pu amener certains d’entre-eux à devenir des extrémistes de droite. Il est évident que le fort chômage y est pour quelque chose, sinon le Nord et le Nord-Est de la France ne seraient pas bleu-marine. Mais il y a plus. C’est un patriotisme aussi mal interprété que l’Islam par certains des adhérents qui ne s’exprime pas dans la générosité mais dans l’exclusion. L’illusion qu’on peut ainsi se forger une personnalité est vaine. Ce n’est que dans la grandeur que cela peut se faire. C’est ce qu’il faudrait leur faire comprendre. Après avoir trouvé le pourquoi, il faudra s’atteler à leurs complexes. Cela ne pourra se faire qu’en rendant à la France sa fierté. Elle aura la tâche de donner à l’UE un caractère plus humain, de faire en sorte que les laissés pour compte se sentent compris, protégés. Un des buts principaux sera que le pays de la Révolution soit avec l’Allemagne le moteur de l’Europe. Emmanuel Macron devra en faire une cause nationale, où personne ne se sentira exclu. Un chantier énorme. Weiterlesen
Das Ende des Zarenreiches
Wiederholt sich die Geschichte? 100 Jahre nach der Russischen Revolution von 1917 sind in Russland gestern Tausende einem Aufruf des Oppositionellen Alexej Nawalny gefolgt und haben gegen die Regierung des „Zaren Putin“ demonstriert. Nawalny selbst wurde gleich zu Beginn einer nicht genehmigten Kundgebung im Zentrum von Moskau festgenommen, wie die russische Nachrichtenagentur TASS meldete. Mehr als 100 seiner Anhänger wurden nach Behördenangaben in Gewahrsam genommen, als die Polizei versuchte, die Hauptverkehrsstraße Twerskaja für den Verkehr zu räumen. Überall in der Hauptstadt wurden massiv Sicherheitskräfte eingesetzt.
In St. Petersburg versammelten sich nach Augenzeugenberichten mehrere Tausend Demonstranten. Kundgebungen gab es auch in den Städten Saratow, Nowosibirsk, Krasnojarsk und Wladiwostok. Meist engagierten sich junge Leute. Nawalny hatte zu Protesten in 100 russischen Städten gegen Korruption aufgerufen.
Zuletzt hatten Unzufriedene in Russland im Winter 2011/12 gegen Wahlfälschungen demonstriert, diese Bewegung hatte Präsident Wladimir Putin niederschlagen lassen.
Gedenkkundgebungen gab es auch zu den Jahrestagen der Ermordung des Oppositionspolitikers Boris Nemzow.
Der Oppositionspolitiker Alexej Nawalny hatte zu landesweiten Demonstrationen aufgerufen – und mehrere Tausend Menschen sind ihm gefolgt. In mehreren Städten in ganz Russland gingen sie gegen Korruption auf die Straße. Allein in der Hauptstadt Moskau versammelten sich Hunderte Menschen.
Sie sahen, wie Sicherheitskräfte den Regierungskritiker Nawalny, der bei der Wahl 2018 gegen Wladimir Putin antreten will, festnahmen und in ein Polizeifahrzeug brachten. Die Demonstranten versuchten vergeblich, das Fahrzeug am Wegfahren zu hindern. Auf Twitter kursieren Fotos von Journalisten, die an der Berichterstattung gehindert und ebenfalls festgenommen wurden.
Putin-kritische Beobachter feierten die landesweiten Demos gegen Korruption als eine der größten koordinierten Aktionen der Opposition seit den Massenprotesten 2011 und 2012 gegen mutmaßlichen Betrug bei den damaligen Parlamentswahlen. In der sibirischen Stadt Nowosibirsk sollen lokalen Medien zufolge etwa 2.000 Menschen teilgenommen haben, aus Krasnojarsk und Omsk wurden etwa 1.500 Demonstranten gemeldet, in Jekaterinburg im Ural etwa tausend.
Die Stadtverwaltung von Moskau hatte die Demonstration im Zentrum der Hauptstadt nicht genehmigt. Andere Orte am Stadtrand seien von den Organisatoren abgelehnt worden. Von Staatsseite hatte man Nawalnys Anhängern für den Fall einer Teilnahme an unerlaubten Demonstrationen mit hartem Durchgreifen gedroht.
Nawalny hatte Anfang März in einem Video Regierungschef Dmitri Medwedjew Korruption im großen Umfang vorgeworfen. Mit seinem Fonds zur Bekämpfung der Korruption veröffentlichte er Belege für die angebliche Bestechlichkeit ranghoher Staatsdiener.
Nawalny ist vor allem durch seine Blogs in Russland bekannt. Ein Gericht der Stadt Kirow hatte ihn letzten Monat zu einer Haftstrafe von fünf Jahren auf Bewährung verurteilt. Es hatte ihn auch im Wiederaufnahmeverfahren der Unterschlagung für schuldig befunden. Nawalny bestreitet die Vorwürfe bis heute und hat angekündigt, in Berufung zu gehen. Zugleich erklärte er, 2018 dennoch bei der Präsidentenwahl antreten zu wollen.
Fünf Jahre lang wagten sich die Menschen in Russland nur selten auf die Straße: Als der prominente Oppositionspolitiker Boris Nemzow ermordet wurde und zu den Jahrestagen. Die jungen Menschen von 2011 sind desillusioniert. Heute gehen die jungen Leute auf die Straße, die während Putins Amtszeit geboren wurden und aufgewachsen sind. Sie fordern Veränderungen.
Die Jugend erinnert sich nicht an die katastrophalen Wirtschaftskrisen vor Putin oder an die Enttäuschungen der letzten Proteste. Sie ist jedoch motiviert, weil sie sich viel besser in sozialen Medien vernetzen und unterstützen kann. Der Kreml übersieht den Effekt, den das Internet auf junge Menschen hat.
Möglicherweise sehen wir die Geburt einer neuen politischen Realität, und der Kreml ist machtlos, irgendetwas zu ändern.
Vielleicht eine weitere unblutige Revolution? Eventuell hilft den Russen ein Blick in Deutschlands jüngste Vergangenheit. 1989 wurde hier ein Meilenstein gesetzt.
« Je suis un démocrate ! »
C’est ce que le président Erdoğan a déclaré hier. Je ne veux pas en douter, mais la répression qui a lieu actuellement en Turquie indique le contraire. Également l’assurance qu’il ne s’opposerait pas à la peine de mort si le parlement la réclamait. Pour bien préciser ce que je pense, je ne suis pas en tant que démocrate un partisan d’un putsch militaire. Pourquoi ? Parce qu’il ne représente pas la volonté populaire. On peut critiquer, et il y a lieu de le faire, le régime actuel, mais il a été élu en due et bonne forme. Après l’échec du coup d’État, une majorité au sein de la population, a apporté son soutien à Recep Tayyip Erdoğan. Tous les partis, sauf les Kurdes, ont été invités et se sont rendus à la manifestation de hier après-midi. Comment dans de telles conditions s’opposer de l’extérieur à une « prise en main » du régime ? Cela nous met dans l’embarras. Nous ne pouvons que clamer haut et fort, que nous n’approuvons pas la répression. Ce qui rend la situation encore plus compliquée, c’est le rôle que doit avoir jouer un ancien allié du président, Fethullah Gülen. Cela ressemble à une affaire de famille, où des cousins se livrent une lutte d’influence. Pour ma part je ne sais pas ce qu’il en est exactement. Le prédicateur islamiste n’a sûrement pas « avalé de l’eau-bénite » et n’est pas totalement innocent. Mais de là à poursuivre des milliers de gens et de faire miroiter la menace d’une exécution capitale, me semble démesuré. Weiterlesen