Bien qu’aujourd’hui ce soit le jour de la femme, je n’ai pas choisi forcément le thème que je vais exposer à cause de cette commémoration, même si elle a un lien avec Vladimir Poutine et le peuple russe dans son ensemble. Malgré une attitude machiste, bien des femmes semblent le vénérer. Ont-elles des raisons de le faire ? Il ne fait aucun doute que le maître actuel du Kremlin sera le même après le scrutin du 18 mars. Comme un monarque, il semble vouloir faire durer le plaisir aussi longtemps qu’il pourra se montrer torse-nu, nager dans les eaux glacées d’une rivière, faire du charme, avec ses yeux d’acier, qui en disent long du haut d’une jument… Une fois élu, le peuple le portera aux nues, car sa présence rassure, malgré les problèmes sociaux dus en partie a l’effondrement du rouble. Qu’on se le dise, les sanctions semblent atteindre plus profondément l’économie russe que ce qu’on pouvait supposer. Je suppose que Vladimir Poutine est pour bien des citoyens un homme providence et ceci parce qu’il se montre fort. Un roc dans la tourmente ! Mais le futur président ne doit pas se faire d’illusions, il ne pourra pas faire indéfiniment cavalier seul. Il devra d’une manière ou d’une autre surmonter la crise actuelle et se rapprocher de l’UE, en faisant quelques concessions. Ce serait tout d’abord de régler le conflit ukrainien. Il devra faire comprendre aux insurgés qu’ils doivent se modérer. Peut-être la solution serait de faire de l’Est Ukrainien une région autonome, lui permettant de se gérer soi-même. Mais je ne me fais pas d’illusions. Il y aura une levée de boucliers venant d’une part de la population locale, de l’autre de Kiev pour une autre raison, celle de l’intégrité du territoire. Weiterlesen

Pourquoi les turcs seraient-ils différents des autres ? La nostalgie de la femme ou de l’homme fort a aussi marqué ces élections. Ce virus – car s’en est un – est entrain de gagner toute l’Europe. Les slogans populistes doivent avoir un fort attrait pour tous ceux qui veulent hisser un leader au pouvoir afin de mener à leur place, ce qui serait leur devoir. C’est un abdication par rapport aux libertés individuelles. Cet homme d’État n’a pas hésité de jeter son pays dans une situation frisant la guerre civile, afin d’avoir la majorité absolue au parlement. Il cloue le bec sans aucun scrupule à tous ceux qui s’élèvent contre sa politique. Il est dans le fond de son caractère totalitaire. Une fois de plus la tolérance et le respect mutuel y en sont pour leurs frais. Je ne remets pas en doute le résultat des urnes, mais je m’étonne une fois de plus de l’attitude du peuple. Elle est le moins qu’on puisse dire, décourageante. C’est le signe qu’une majorité d’individus galvaudent ses libertés individuelles. Pourquoi ? Parce qu’il est évident que ces gens ne veulent pas payer le prix que cela implique. Il est plus aisé de déléguer ses responsabilités à des dirigeants que de les prendre et de les assumer. C’est aussi la démonstration que l’intelligence se réduit aujourd’hui comme une peau de chagrin, que nous avons de plus en plus à faire à des moutons. Et si en fin de compte cela pouvait tourner à l’aigre, plus personne n’est là pour en assumer la responsabilité. Sans aucun doute la Turquie va suivre le même chemin que la Hongrie de Viktor Orbán, celle de la répression des minorités. Weiterlesen