La nouvelle commission dirigée par Ursula von der Leyen a obtenu 461 contre 157 voix au parlement. Il y a eu 89 abstentions. Un bon résultat, malgré les doutes qu’ont un bon nombre de députés contre la nouvelle présidente. L’UE ferait bien de se réinventer dans bien des domaines, comme celui de l’environnement, de la sauvegarde du climat. Il est question de mettre le paquet, mais ou prendre l’argent ? Il est clair que le programme devra être des plus ambitieux. C’est vraiment que dans le contexte continental qu’il sera possible d’être efficace. Ce n’est pas en morcelant les actions de pays en pays qu’il sera possible de faire quelque chose de fiable. Frans Timmermans, comme commissaire chargé du climat, devra trouver le clivage entre les urgences dues à la détérioration galopante de la situation et l’aspect économique et social qu’engendre le réchauffement climatique et les émissions de CO2 qui sont en augmentation effrayante en 2019, sans évoquer la pollution de l’air. Le social-démocrate devra trancher, comme cela avait été le cas de Christophe Colomb et son œuf. Comme social-démocrate, il devra tenir compte des besoins des citoyens européens et faire une équation qui dans le contexte actuel semble être impossible à réaliser : épargner le nature en ne réduisant pas le niveau de vie des citoyens. Il est évidant que s’il ne sort pas un lapin du chapeau-clac, la Commission sera dans l’embarras. Quels seraient les éléments de réussite ? Il serait indispensable de faire une révolution au niveau de la mobilité, de faire en sorte que les gens se déplacent sans provoquer des nuisances. Weiterlesen
Kategorie: Pierre´s Meinungen
Sortir de la déprime… ?
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, est le seul syndicaliste qui soutienne la réforme de la retraite proposée par Emmanuel Macron, qu’il considère comme étant plus équitable que le régime actuel. Sa formation ne participera pas à la journée de grogne du 5 décembre. Un bras de fer de plus pour le Président de la République. J’ai déjà pris position à ce sujet, déclarant qu’il ne fallait en aucun cas toucher aux revenus des retraités, car cela pourrait, à côté des conséquences sociales, entraver l’équilibre économique de la France. Le nombre des seniors augmentant de plus en plus, leur contribution à la marche des affaires est un facteur économique important. Il faut éviter à tout prix que le panier de la ménagère « perde des plumes ». Au contraire, il faudrait à tout prix donner aux personnes du troisième âge plus de moyens. Une discussion qui a lieu actuellement en Allemagne pour que les rentes minimums soient revalorisées. La situation des pensionnaires est encore bien plus tendue qu’en France. Il y est utopique de croire qu’on peut vivre de la retraite. De plus en plus de personnes âgées sombrent dans la précarité ce qui envenime le climat politique. C’est moins la migration qui pousse ce pays vers l’extrême-droite, que les injustices sociales que vivent des tranches de la population. Une situation scandaleuse qu’on essaie de corriger en accordant une rente minimum à chaque citoyen. Mais elle est inférieure au SMIC. Weiterlesen
Vent en poupe pour la grande gueule ?
Boris Johnson devrait, d’après les sondages, recueillir 43 % des suffrages lors des législatives. 30 % le Labor, le LibDem a glissé de 20 % à 15 %. Cela voudrait dire que les opposants au Brexit sont en perte de vitesse. Lorsque je vois ces données je me dis que le fait d’avoir une grande gueule est bénéfique, que le peuple se fait une fois de plus avoir et est ouvert à toutes les sornettes, si elles sont bien empaquetées. C’est assez déconcertant d’en arriver là après toute cette comédie macabre qu’ont vécu les Anglais. Il aurait été pour moi rafraîchissant si pour une fois les citoyens avaient pris le parti de réfléchir d’une manière plus indépendante. De se demander si le Brexit ne mettra pas en péril le Royaume-Uni. C’est la question fondamentale qui se pose dans la fière Albion, qui a force de s’enferrer dans un passé certes glorieux, oublie que le présent et l’avenir n’en a rien à faire du passé, que la donne a littéralement changé. Je dois dire que je suis déconcerté que le LibDem décoche de plus en plus. Il semble avoir pris la poudre d’escampette. Le seul parti à 100 % européen a donc du plomb dans l’aile. Je me suis souvent posé la question de savoir pourquoi les Anglais croyaient plus à une hypothétique souveraineté qu’à une réalité économique, qui ne promet rien de bon. Pourquoi des idéaux surannés ont-ils le vent en poupe ? La division que connaît le pays depuis le référendum de 2016 semble s’approfondir. Les conservateurs rejettent toutes formes de compromis et voudraient au fond d’eux-mêmes un divorce dur. Les Travaillistes quant à eux, qui ont redécouvert un cœur à gauche, prennent position en faveur de plus d’équité, d’un système bien plus social qui mettrait au pilori la Grande Bretagne que Margaret Thatcher avait appelé de ses vœux. Weiterlesen
Le coup de massue !
Quelle drôle d’idée de vouloir acquérir un appartement à Paris ! Pour ainsi dire impayable. Du 10.000 euros le m² et plus ! Ce sont en particulier les classes moyennes qui n’arrivent plus à maintenir le cap. La flambée des prix est due en priorité à la vente abusive de terrains appartenant à la collectivité, ceci pour combler les dettes. Les collectivités, un peu partout en Europe, ont galvaudé leur argenterie en ne pensant qu’au court terme, ce qui est aberrant. Cela a déstabilisé le marché au désavantages des citoyens. La ville de Paris s’est rendu compte qu’elle avait fausse route. Pour freiner la casse, elle a décidé par l’entremise de son adjoint pour le logement Ian Brossat (PCF) de corriger le tir. « Aujourd’hui, lorsque vous achetez – très cher – un appartement, vous devenez propriétaire à la fois du sol et des murs. L’idée consiste à n’acquérir que le bâti, pour une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans, le foncier restant la propriété de la Ville ». Le but de la Foncière est de vendre à moitié prix des logements, en ne comptant pas le prix du terrain qui reste propriété de la ville. Un système qui existe à Bruxelles et qui a fait ses preuves. Mais tout cela ne peut avoir qu’un impact dans l’immobilier si le nombre de m² est conséquent. L’acquéreur aura alors les mêmes droits que les propriétaires aujourd’hui, mais ne possédera que le dur. Il sera pour ainsi dire qu’un locataire en ce qui concerne la surface immobilière. En cas d’achat, ce ne sera pas un investissement financier mais bien plus l’acquisition d’un doit à l’habitation. Mais que se passera-t-il en cas de revente ? « La Foncière rachètera l’appartement à un prix révisé en fonction de l’inflation, mais déconnecté du marché de l’immobilier ». « Le vendeur ne perdra pas d’argent mais n’en gagnera pas non plus », prévient l’adjoint. Weiterlesen
Bas les pattes !
49.000 personnes ont manifesté hier contre les violences faites au femmes. 116 d’entre-elles sont déjà mortes de féminicide cette année. Peut-on rester passif par rapport à cette hécatombe qui augmente de plus en plus ? Beaucoup diront qu’ils déplorent de tels assassinats, mais qu’ils ne se sentent pas en mesure de lutter concrètement contre de tels homicides. C’est ardu mais pas impossible. Il faut reconnaître qu’une des causes principales de la violence dans le cadre familial est causé par la déshérence dans laquelle se trouvent bien des couples. Il y a certes l’aspect social qui joue un rôle de taille, mais aussi l’abandon affectif de certains. Je pense aux violents qui devraient être accompagnés psychologiquement. Souvent des êtres ayant vécu au cours de leur jeunesse des scènes terribles entre leurs parents, où les conflits étaient réglés par les moyens pervers de la colère. Des actes une fois qu’ils étaient commis étaient irréversibles. Lorsqu’on a connu comme gosse ces situations de non-retour, il n’est pas étonnant que son comportement soit infesté par de tels évènements. Le tout est renforcé lorsque la précarité est au rendez-vous, lorsque le famille menace de sombrer dans la misère. C’est là qu’il y aurait le plus à faire. J’attends des autorités responsables qu’elles désamorcent de telles situations. Il faut qu’on soit conscient, qu’une ambiance larvée par le chômage, n’est guère propice à l’harmonie. Ce sont les enfants qui en subissent les plus grands dommages. Il ne faut pas oublier qu’eux sont aussi en proie à des tortures, comme c’est souvent le cas aussi de leurs mères. Bas les pattes ! C’est ce que j’aimerais crier haut et fort, mais je crains que cela ne freinera personne, lorsque la violence est en jeu. Ce qui complique aussi la situation, c’est que beaucoup de femmes protègent leurs tortionnaires. Souvent des conjoints pour lesquels elles montrent, aussi désarmant que cela puisse être, de la compassion. Souvent elles essaient de nier ce qui s’est vraiment passé. « Je suis tombée dans les escaliers… » Weiterlesen
Et si on parlait Allemagne ?
L’Allemagne fait de la musculation en ce moment pour faire croire au peuple quelle est forte, mais les biceps sont d’un petit calibre et feraient sourire ironiquement un Arnold Schwarzenegger. Que du sirop ! C’est un peu comme si un freluquet essayait de s’imposer dans le préau des grands. Il évident que l’Allemagne a force de jouer au chien-couché face au grand-frère Yankee, n’en mène pas large. Un gouvernement qui brille par sa médiocrité. Puis il y a le petit copain d’à côté qui ne manque pas une occasion d’ouvrir son claque-merde. Je veux parler de Macron, qui avale à longueur de journée des vitamines et des couleuvres afin de faire le poids sur la scène internationale. Et dire qu’il a le toupet de remettre en doute l’Otan, ce qui déplaît souverainement à l’impassible Angela ! Tout cela met de l’eau dans le gaz, car il en va du leadership européen, pas plus, pas moins. Mais les deux protagonistes n’ont pas demandé si les autre étaient d’accord. Ils veulent les mettre devant des faits accomplis, mais lesquels ? S’ils le savaient. Vous l’avez deviné, je veux parler des relations perturbées entre les deux pays, qui voguent sur des flots plus ou moins perturbés, en particulier l’Allemagne qui ne sait pas trop à quel saint se vouer. Une fois de plus une valse hésitation. Au lieu de se marteler en tête que l’union fait la force, elle préfère se complaire dans la léthargie. Attend-t-elle un miracle d’une telle attitude ? La méthode Merkel consiste à rester campé sur son cul jusqu’à mort s’en suive, de vaincre les autres par l’inertie. De quoi bailler, mais cela marche à tous les coups. C’est cela que nous vivons face aujourd’hui. D’un côté un protagoniste qui s’agite comme un sac de puces, qui veut en savoir plus. De l’autre une flaque d’huile qui fait dodo ! Et oui, c‘est possible, étrange, étrange. Weiterlesen
La main prise dans le sac !
Donald Trump ne s’attendait pas à être pris sur le fait dans cette partie de poker-menteur, qu’il est par la force des choses obligé de mener en ce qui concerne l’affaire ukrainienne. Je ne comprends pas qu’il ait pu soumettre le président Wolodymyr Selenskyj à un tel chantage. « Je te refile 400 millions de dollars pour la défense de ton pays. En contrepartie tu me passes des renseignements au sujet du fils de Joe Biden. Et le vieux ? Tu peux aussi l’écorcher au passage ! » Le jeune chef d’État ne serait reçu à la Maison Blanche que s’il remplissait de telles conditions ! Un état d’esprit d’un potentat d’une république bananière. Hier eut lieu au congrès l’audition de l’ambassadeur des USA auprès des institutions européennes, Gordon Sondland, un proche du président, même si ce dernier le dément. Milliardaire dans le domaine de l’hôtellerie, il avait soutenu la campagne de Donald Trump en faisant un don d’un million de dollars. En contrepartie il devint ambassadeur, ceci même si la diplomatie était pour lui aussi étrangère que les mathématiques pour un âne… Passons ! Weiterlesen
Le bain de jouvence !
« Je suis de prime jeunesse, j’ai plus de 80 ans ! ». C’est ce que disent les vaches à lait en broutant l´herbe sur un pâturage dans les Alpes. Elles regardent le Mont-Blanc et se vantent qu’elles sont de plus en plus nombreuses. Elles sont à la retraite, mais on cherche néanmoins à les traire. Je veux parler des seniors qui deviennent de plus en plus nombreux, pour l’économie une panacée ce que prétendent certain. Chez ceux qui comme les écureuils ont amassé un pécule, on cherche à leur soutirer de plus en plus de pèze, afin de faire marcher le commerce, pour remplir les caisses de l’État, mais est-ce sensé ? Qu’on le veuille ou pas, une vache en fin de parcours le restera, même si elle fait du fitness du matin au soir, même si elle broute de l’herbe bio ou lit du Kant. Vous avez devinez. Pour l’économie le troisième âge peut être aussi un atout de taille. Le but est d’inciter les vieux, dont je fais partie, de dépenser plus afin de compenser le manque à gagner ailleurs, comme chez beaucoup de jeunes qui se trouvent sans boulot avant même d’avoir commencé. C’est évidemment un marché à exploiter, mais il n’est pas garant pour un avenir meilleur, car il est limité dans le temps, les vaches vous le confirmeront. Mais cette corne d’abondance a un effet pervers. Elle se nourrit des rentes, des aides sociales, des assurances-vie. Elle ne se réfère plus à la plus-value du travail, car en principe les grabataires sont en veilleuses. C’est-à dire que l’argent pouvant être dépensé provient des jeunes générations. Cela serait en quelque sorte une ristourne. Je pense qu’il est important de le dire. Du point de vue social, c’est le principe des vases-communicants.
on, je ne m’oppose pas du tout, que les seniors dépensent plus, mais qu’ils n’oublient pas que cet argent est souvent d’une nécessité absolue pour leurs enfants et leurs petits-enfants qui se trouvent en précarité, due souvent à cause du chômage. Sans aide des aînés, ils devraient souvent mettre la clef sous le paillasson. C’est ça la réalité. Pour faire une analyse du marché que représente les retraités, il faut résoudre cette équation et à mes yeux cela ne réussira pas. Qu’on le veuille ou pas, les caisses seront un jour vides faute d’actifs en mesure de cotiser, à cause d’un État en chute-libre. C’est ce que m’ont soufflé les vaches à lait, afin de ne pas déclencher un vent de panique. D’accord que les vieux contribuent plus au panier de la ménagère, mais pas sur le dos des viennent-ensuite. Et c’est justement là que je vois des problèmes. Il y a encore peu, je voyais favorablement une exploitation plus systématique des réserves amassées par certaines personnes âgée. Mais je crains que les revenus ainsi assurés ne seront qu’une partie infime des dépenses qu’amène un vieillissement accru de la population. Quel est ma missive ? Avant tout de ne pas jouer avec des cartes truquées, faire un bilan clair et honnête. Bien sûr il est impossible d’obliger les gens à ne pas acheter, mais il faut néanmoins leur faire comprendre que ces réserves doivent avant tout servir à contribuer en partie à leur quotidien, à combler un peu le gouffre des frais occasionnés par les soins. Il faut faire en sorte que les jeunes ne portent pas de plus en plus le poids des retraites, des aides de toutes sortes. Il faut tout faire afin de maintenir l’équilibre !
pm