Quelle drôle d’idée de vouloir acquérir un appartement à Paris ! Pour ainsi dire impayable. Du 10.000 euros le m² et plus ! Ce sont en particulier les classes moyennes qui n’arrivent plus à maintenir le cap. La flambée des prix est due en priorité à la vente abusive de terrains appartenant à la collectivité, ceci pour combler les dettes. Les collectivités, un peu partout en Europe, ont galvaudé leur argenterie en ne pensant qu’au court terme, ce qui est aberrant. Cela a déstabilisé le marché au désavantages des citoyens. La ville de Paris s’est rendu compte qu’elle avait fausse route. Pour freiner la casse, elle a décidé par l’entremise de son adjoint pour le logement Ian Brossat (PCF) de corriger le tir. « Aujourd’hui, lorsque vous achetez – très cher – un appartement, vous devenez propriétaire à la fois du sol et des murs. L’idée consiste à n’acquérir que le bâti, pour une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans, le foncier restant la propriété de la Ville ». Le but de la Foncière est de vendre à moitié prix des logements, en ne comptant pas le prix du terrain qui reste propriété de la ville. Un système qui existe à Bruxelles et qui a fait ses preuves. Mais tout cela ne peut avoir qu’un impact dans l’immobilier si le nombre de m² est conséquent. L’acquéreur aura alors les mêmes droits que les propriétaires aujourd’hui, mais ne possédera que le dur. Il sera pour ainsi dire qu’un locataire en ce qui concerne la surface immobilière. En cas d’achat, ce ne sera pas un investissement financier mais bien plus l’acquisition d’un doit à l’habitation. Mais que se passera-t-il en cas de revente ? « La Foncière rachètera l’appartement à un prix révisé en fonction de l’inflation, mais déconnecté du marché de l’immobilier ». « Le vendeur ne perdra pas d’argent mais n’en gagnera pas non plus », prévient l’adjoint. Weiterlesen