La nouvelle commission dirigée par Ursula von der Leyen a obtenu 461 contre 157 voix au parlement. Il y a eu 89 abstentions. Un bon résultat, malgré les doutes qu’ont un bon nombre de députés contre la nouvelle présidente. L’UE ferait bien de se réinventer dans bien des domaines, comme celui de l’environnement, de la sauvegarde du climat. Il est question de mettre le paquet, mais ou prendre l’argent ? Il est clair que le programme devra être des plus ambitieux. C’est vraiment que dans le contexte continental qu’il sera possible d’être efficace. Ce n’est pas en morcelant les actions de pays en pays qu’il sera possible de faire quelque chose de fiable. Frans Timmermans, comme commissaire chargé du climat, devra trouver le clivage entre les urgences dues à la détérioration galopante de la situation et l’aspect économique et social qu’engendre le réchauffement climatique et les émissions de CO2 qui sont en augmentation effrayante en 2019, sans évoquer la pollution de l’air. Le social-démocrate devra trancher, comme cela avait été le cas de Christophe Colomb et son œuf. Comme social-démocrate, il devra tenir compte des besoins des citoyens européens et faire une équation qui dans le contexte actuel semble être impossible à réaliser : épargner le nature en ne réduisant pas le niveau de vie des citoyens. Il est évidant que s’il ne sort pas un lapin du chapeau-clac, la Commission sera dans l’embarras. Quels seraient les éléments de réussite ? Il serait indispensable de faire une révolution au niveau de la mobilité, de faire en sorte que les gens se déplacent sans provoquer des nuisances. Weiterlesen