Donald Trump ne s’attendait pas à être pris sur le fait dans cette partie de poker-menteur, qu’il est par la force des choses obligé de mener en ce qui concerne l’affaire ukrainienne. Je ne comprends pas qu’il ait pu soumettre le président Wolodymyr Selenskyj à un tel chantage. « Je te refile 400 millions de dollars pour la défense de ton pays. En contrepartie tu me passes des renseignements au sujet du fils de Joe Biden. Et le vieux ? Tu peux aussi l’écorcher au passage ! » Le jeune chef d’État ne serait reçu à la Maison Blanche que s’il remplissait de telles conditions ! Un état d’esprit d’un potentat d’une république bananière. Hier eut lieu au congrès l’audition de l’ambassadeur des USA auprès des institutions européennes, Gordon Sondland, un proche du président, même si ce dernier le dément. Milliardaire dans le domaine de l’hôtellerie, il avait soutenu la campagne de Donald Trump en faisant un don d’un million de dollars. En contrepartie il devint ambassadeur, ceci même si la diplomatie était pour lui aussi étrangère que les mathématiques pour un âne… Passons ! Weiterlesen

L’ambassadeur américain auprès de l’Union européenne, Gordon Sondland a admis qu’il avait fait pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky afin que ce dernier fournisse à Donald Trump des informations sur les agissements du fils de Joe Biden en ce qui concerne sa participation à une société qui est reconnue être corrompue. Le but est de salir l’ancien vice-président afin que ce dernier soit mis au pilori par les électeurs lors des primaires démocrates. « Je me souviens maintenant avoir eu une discussion en tête à tête avec [Andreï] Yermak [conseiller de M. Zelensky] pendant laquelle je lui ai dit que le versement de l’aide américaine ne serait sans doute pas débloquée tant que l’Ukraine ne [publierait] pas la déclaration contre la corruption dont nous discutons depuis plusieurs semaines. » Il a donc essayé au nom de son patron de graisser la patte du président Zelensky. Il s’agit d’une enveloppe de 353 euros destinée pour l’aide militaire. C’est lors d’un entretien qui a eu lieu en Pologne que Gordon Sondland a fait cette offre. Des preuves sulfureuses au sujet du fils de Biden, contre la remise des fonds. Une méthode appliquée par les parrains, celle d’intimider certains décideurs. C’est du chantage ! L’ambassadeur s’est donc rétracté par rapport à une première prise de position, où il a nié être au courant, de ce qui s’était passé. Il a envoyé le 5 novembre une lettre à la commission de la Chambre des Représentants appelée à mettre en marche les mesures d’impeachment, pour une destitution du président, affirmant ne pas être si innocent. Weiterlesen