L’ambassadeur américain auprès de l’Union européenne, Gordon Sondland a admis qu’il avait fait pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky afin que ce dernier fournisse à Donald Trump des informations sur les agissements du fils de Joe Biden en ce qui concerne sa participation à une société qui est reconnue être corrompue. Le but est de salir l’ancien vice-président afin que ce dernier soit mis au pilori par les électeurs lors des primaires démocrates. « Je me souviens maintenant avoir eu une discussion en tête à tête avec [Andreï] Yermak [conseiller de M. Zelensky] pendant laquelle je lui ai dit que le versement de l’aide américaine ne serait sans doute pas débloquée tant que l’Ukraine ne [publierait] pas la déclaration contre la corruption dont nous discutons depuis plusieurs semaines. » Il a donc essayé au nom de son patron de graisser la patte du président Zelensky. Il s’agit d’une enveloppe de 353 euros destinée pour l’aide militaire. C’est lors d’un entretien qui a eu lieu en Pologne que Gordon Sondland a fait cette offre. Des preuves sulfureuses au sujet du fils de Biden, contre la remise des fonds. Une méthode appliquée par les parrains, celle d’intimider certains décideurs. C’est du chantage ! L’ambassadeur s’est donc rétracté par rapport à une première prise de position, où il a nié être au courant, de ce qui s’était passé. Il a envoyé le 5 novembre une lettre à la commission de la Chambre des Représentants appelée à mettre en marche les mesures d’impeachment, pour une destitution du président, affirmant ne pas être si innocent. Weiterlesen