L’Allemagne fait de la musculation en ce moment pour faire croire au peuple quelle est forte, mais les biceps sont d’un petit calibre et feraient sourire ironiquement un Arnold Schwarzenegger. Que du sirop ! C’est un peu comme si un freluquet essayait de s’imposer dans le préau des grands. Il évident que l’Allemagne a force de jouer au chien-couché face au grand-frère Yankee, n’en mène pas large. Un gouvernement qui brille par sa médiocrité. Puis il y a le petit copain d’à côté qui ne manque pas une occasion d’ouvrir son claque-merde. Je veux parler de Macron, qui avale à longueur de journée des vitamines et des couleuvres afin de faire le poids sur la scène internationale. Et dire qu’il a le toupet de remettre en doute l’Otan, ce qui déplaît souverainement à l’impassible Angela ! Tout cela met de l’eau dans le gaz, car il en va du leadership européen, pas plus, pas moins. Mais les deux protagonistes n’ont pas demandé si les autre étaient d’accord. Ils veulent les mettre devant des faits accomplis, mais lesquels ? S’ils le savaient. Vous l’avez deviné, je veux parler des relations perturbées entre les deux pays, qui voguent sur des flots plus ou moins perturbés, en particulier l’Allemagne qui ne sait pas trop à quel saint se vouer. Une fois de plus une valse hésitation. Au lieu de se marteler en tête que l’union fait la force, elle préfère se complaire dans la léthargie. Attend-t-elle un miracle d’une telle attitude ? La méthode Merkel consiste à rester campé sur son cul jusqu’à mort s’en suive, de vaincre les autres par l’inertie. De quoi bailler, mais cela marche à tous les coups. C’est cela que nous vivons face aujourd’hui. D’un côté un protagoniste qui s’agite comme un sac de puces, qui veut en savoir plus. De l’autre une flaque d’huile qui fait dodo ! Et oui, c‘est possible, étrange, étrange.
Il va sans dire que je condamne avec véhémence une telle option. Je la trouve des plus nocives. Ceci tout particulièrement à une époque, où le ralentissement est programmé. J’aurais souhaité que l’Europe prenne du poil de la bête face à un guignol comme Donald Trump, qu’elle marque son caractère. S’il en allait que d’Emmanuel Macron je la saurais en de bonnes mains, mais ce dernier ne peut pas faire cavalier-seul. Il le sait et cela doit être cela qui le met sur ses grands-chevaux. La France, aussi désolant que cela puisse être pour moi, ne fait pas encore le poids. Mutti le sait bien et c’est bien cela qui l’incite à freiner. Je ne comprends pas qu’une femme qui n’a plus rien à perdre, étant en fin de parcours, n’aie pas le courage de faire un bond en avant en ce qui concerne l’UE. Peut-être est-ce chez elle une question de caractère de louvoyer sans arrêt ? Je pense que l’Allemagne aurait tout à gagner en montrant plus de punch. La question serait de savoir dans un tel cas, ce que penserait la présidence de la République ? Je ne pense pas que cela plairait tellement au locataire du Palais de l’Élysée, celui lui ferait probablement ombrage. Comme ardent supporteur de l’amitié franco-allemande, tout cela me rend triste. Tout cela parce que Madame Merkel manque de panache ! Mais elle colle au pouvoir comme une sangsue, ce qui n’est pas de bon augure. Cela risque de pousser l’Allemagne dans des lendemains qui ne sont guère prometteurs. Je suis très inquiet par la détérioration de la situation, qui a pour tendance de refaire de l’extrême-droite une force politique honorable. De quoi bondir !
pm
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