Daniel Cueff, le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine) été traîné en justice parce qu’il a fait interdire l’emploi de pesticides à moins de 150 mètres des habitations. Paulette Deschamps, maire du Perray-en-Yvelines, en a fait de même, comme d’autres édiles. Je salue leur action, car elle est guidée par le bon sens. Il faut enfin se rendre à l’évidence que ce qui est mauvais pour la mauvaise herbe comme les pesticides ou des produits qui tuent les escargots ou les limaces, sont aussi néfastes pour les hommes, même sous la dénomination »bio ». Tous arguments réfutant de tels arguments sont mensongers. J’ai réalisé il y a longtemps un reportage qui a fait tâche d’huile en Allemagne. Je suis parti en croisade contre les produits « anti-moustiques » qui sont propagés par des sprays qu’on branche tout simplement sur une prise. Ils propagent du poison à dose thérapeutique, du poison qui peut-être comparé aux gaz de combats de la première guerre mondiale ou à l’agent orange employé par l’armée américaine au Vietnam. Les pyrétroïdes dégagés par les sprays ont un effet neurologique qui a pour but de paralyser les nerfs, de faire en sorte que les signaux devant être transmis, n’atteignent plus leur destinataire. Lorsque un tel appareil est placé dans la chambre du bébé, il ne peut pas être garanti à 100 % que de telles émanations n’aient aucune incidences cérébrales. Les fabricants ont essayé de m’empêcher de diffuser de telles thèses, ils m’ont menacé de procès, mais nous nous sommes pas fait intimider. Les arguments n’étaient pas réfutables, grâce à l’analyse faite par des amis chimistes et neurologues. Je m’en suis tiré sans une égratignure. Cet exemple pour démontrer notre naïveté. C’est un peu comme l’argument que lors de la catastrophe de Tchernobyl, le nuage radioactif s’est arrêté à la rive droite du Rhin, épargnant ainsi la France. Cela a été absurde ! Weiterlesen

Faut-il en rire ou en pleurer ? La nouvelle lubie de Donald Trump, celle de vouloir acheter le Groenland, pourrait sortir tout droit d’un comics. Puis son attitude après avoir reçu une fin de non-recevoir, celle de renvoyer une entrevue avec le gouvernement danois, est des plus puérile, celle d’un gosse trop gâté, pourri pas ses parents. « Le Danemark est un pays très spécial avec des gens incroyables,  mais, étant donné les commentaires de la première ministre, Mette Frederiksen, selon lesquels elle n’aurait aucun intérêt à discuter de l’achat du Groenland, je vais repousser notre rencontre prévue dans deux semaines à un autre moment » Et vlan, le voilà vexé. Il serait permis d’en rire, mais lorsque la démesure atteint une telle dimension, on peut se poser la question si cet homme a encore sa raison. « Le Groenland n’est pas à vendre. Le Groenland n’est pas danois. Il appartient aux Groenlandais. J’espère vraiment que ce n’est pas sérieux. Cette discussion est absurde. Heureusement, le temps où vous pouviez acheter et vendre d’autres pays et populations est révolu. » Weiterlesen

Et voilà la démission de Giuseppe Conte venant comme une cerise sur le gâteau. L’Italie est depuis hier après-midi sans gouvernement. « Matteo Salvini a rompu le contrat de gouvernement et a agi par intérêt personnel et politique, compromettant l’intérêt général. Quand une force politique [qui gouverne] fait ses choix uniquement par intérêt électoral, elle ne compromet pas que la noblesse de la politique, mais aussi les intérêts nationaux du pays entier. Sa décision pose un risque grave pour ce pays. » Ceci est le résultat lorsque des êtres alpha veulent à tout prix avoir la mainmise du pouvoir. C’est le Mouvements des cinq étoiles, qui sans nécessité absolue a accepté de faire coalition avec la Ligue, d’obédience fasciste, ce qui il y a une année et demi était tout à fait inacceptable. Le parti contestataire est devenu ainsi le porteur d’eau de Matteo Salvini, ce qui pour l’Italie était un danger de taille. Guiseppe Conte, un modéré, un sympathisant du M5S, a été nommé président du conseil. Il n’a pas été un décideur, plutôt une médiateur. Il montre enfin de la couleur en attaquant hier personnellement le ministre de l’intérieur. « Cher ministre de l’intérieur, je t’ai entendu demander les “pleins pouvoirs” et appeler [tes partisans] à descendre dans la rue pour te soutenir, cette attitude me préoccupe. Nous n’avons pas besoin des pleins pouvoirs, mais de dirigeants ayant le sens des institutions. » Il a continué ainsi : « Matteo Salvini expose notre pays à de graves risques dans le contexte d’une situation internationale qui n’est certainement pas favorable ». Il a aussi tancé le chef de la Ligue pour son « manque de respect des règles et des institutions » La réponse a été cinglante : « Si ce gouvernement s’interrompt, c’est à cause de ces messieurs qui disent toujours non et bloquent tout ». Weiterlesen

Lorsqu’on lit que la Grande-Bretagne pourrait être soumise au chaos et à la pénurie, si elle quittait l’UE sans accord, je me pose évidement certaines questions. Il est évident que la notion de la liberté nationale est à remettre en question. Lorsque une nation est dépendante des accords commerciaux passés avec ses partenaires, il est pour ainsi dire impossible de corriger le tir, tout au moins à court terme. Boris Johnson qui préconise un départ dur, à moins qu’il réussisse à infléchir les Européens au sujet de l’Irlande, se trouvera placé au pied du mur en cas d’entêtement. Il me paraît évident que l’économie calera, ce qui aurait des conséquences profondes quant à la distribution. Il est prévisible que le consommateur aura du mal à trouver des fruits et légumes, car la production territoriale baissera logiquement en ce début novembre. Il faudra importer, mais dans des conditions bien plus désavantageuses que c’est le cas en faisant partie de l’UE. Les clients devront payer bien plus, ce qui pourrait amener de la disette dans les milieux défavorisés qui subiront en premier lieu une politique volontariste de pacotille. Une fois de plus qu’il n’y pas de pragmatisme dans cette démarche, mais une dose de nationalisme glauque. Le rapport gouvernemental indique qu’il y aura aussi pénurie dans d’autres domaines, comme celui de la chimie par exemple. Avec une réduction considérable des produits utilisés pour le traitement des eaux, il y aura danger d’épidémie. Il y est aussi question des médicaments. Lorsqu’on sait que les trois quart transitent par le tunnel de la Manche, il y a de quoi d’être songeur. Weiterlesen

Les lois de la Realpolitik ne sont pas forcément celles de la morale. Emmanuel Macron recevra aujourd’hui en fin d’après-midi Vladimir Poutine au fort de Brégançon, soit cinq jours avant le G7 à Biarritz dont la Russie a été exclue après l’annexion de la Crimée et le soutien aux « indépendantistes » à l’Est de l’Ukraine. Il est à prévoir que tout sera fait du côté français afin qu’il y ait un rapprochement. Mais il faudra que le Kremlin bouge en ce qui concerne l’accord de Minsk et qu’il le mette enfin en pratique au Donbass. Le nouveau président ukrainien Volodymyr Selenskyj a proposé à Vladimir Poutine de le rencontrer. Je pense que la France fera tout pour qu’il y ait un rapprochement entre Kiev et Moscou, car ces évènements mettent en panne l’Europe toute entière. Il ne peut pas être dans l’intérêt des parties en causes de pérenniser la situation actuelle. Cela reviendrait à dire que le but escompté serait tout d’abord d’alléger les sanctions contre la Russie avant de les rendre caduques. Je sais, ce serait une pilule difficile à avaler, mais il faut se rendre à l’évidence que l’UE a marqué un autogoal en ce qui concerne le pragmatisme politique et que nous en retirons plus de désavantages que de bienfaits. Cette initiative a causé le rapprochement des populistes avec Moscou. Une pomme de discorde à l’échelle européenne. Des pays, comme la Hongrie ont réaffirmé leur opposition aux sanctions, commencent à envisager un rapprochement avec la Russie de Poutine. C’est aussi sous cet angle qu’il faudra voir ce qui se passera aujourd’hui au fort Brégançon. L’enjeu est de taille, depuis que les États-Unis nous provoquent constamment et font tout pour que l’UE implose. Weiterlesen

À l’occasion de la libération de Bormes-les-Mimosas il y a 75 ans, à deux pas de la résidence de villégiature du Président de la république de Fort Brégançon, Emmanuel Macron a prononcé un discours, entamant ainsi la rentrée. « Notre pays parfois se divise, nous avons connu ces derniers mois des moments difficiles, de divisions, dont il faut savoir sortir, Il y a parfois des bonnes raisons d’être en désaccord, et il faut les respecter. Il y en a d’autres qu’on peut contester, il faut toutefois savoir les entendre. » Ce sera la ligne qu’il suivra jusqu’à la fin de son mandat. C’est un appel pour rejeter la résignation à l’aide de la réconciliation. Un appel que je trouve impératif, étant moi-même sujet de plus en plus au doute, parfois même au désespoir de voir dans quelle direction nous nous dirigeons. Moi qui est toujours combattu la mentalité « après moi le déluge », me vois parfois baisser la tête par lassitude. Il est vrai que nous nous trouvons de plus en plus confronté à un combat de sourds, où personne ne veut écouter son adversaire. Il est vrai que j’attends un tout petit peu de soleil, mais pourra-t-il se faufiler entre les nuages menaçants qui obstruent la vue sur un avenir meilleur. Weiterlesen

Lorsqu’on sait que le premier Boris Johnson n’a qu’une voix de majorité à Westminster certains espoirs sont encore permis pour empêcher un Brexit dur le 31 octobre. Il est déconcertant que pour faire une carrière, cet homme n’hésite pas à plonger des millions de ses compatriotes dans le besoin. C’est vraiment le comble de l’égoïsme. Il était dans ce cas-là normal que Jeremy Corbyn se lance dans la mêlée. Le leader du Labour ne peut que lancer une motion de censure. Le scénario prévoirait qu’en cas de victoire il organise séance-tenante de nouvelles élections et mette sur pied à nouveau un référendum au sujet die Brexit. « Notre priorité devrait être de travailler ensemble au Parlement pour empêcher une sortie sans accord douloureuse, qui empêcherait les électeurs d’avoir le dernier mot » a-t-il déclaré dans une lettre remise aux partis de l’opposition. Corbyn ne serait qu’un premier-ministre de transition s’il s’en tient à ce qu’il a déclaré. Dès la rentrée du parlement cette procédure sera mise en place. J’essaie de comprendre pourquoi Boris Johnson s’entête à tout prix à ne pas rechercher des alternatives à un divorce guider par la haine, qui à long terme serait plus que néfaste pour le Royaume Uni. Si il y avait un plus de raison chez ceux qui recherchent plus d’autonomie au sein du concert des nations, il serait très vite clair que de se lancer dans une telle aventure mènerait ce pays qu’au désastre, provoquerait peut-être même sa dissolution, si l’Écosse prenait du large. Comme tout le Brexit a été provoqué par une non-connaissance de la réalité, il est douteux qu’un référendum prenne la même tournure, que celui de 23 juin 2016. À l’époque Johnson et ses amis avaient bien évité de dire ce que le Brexit pouvait apporter comme désagréments pour tous ceux qui n’avaient pas comme lui un pécule. Weiterlesen

Le 1er septembre auront lieu dans le Brandebourg et en Saxe des élections régionales. Les sondages prévoient que le parti d’extrême-droite, l’AfD, sera en tête. Ce parti est dans les nouveaux Länder dominé par l’aile droite, soit des proches de l’idéologie nazie. C’est un fait objectif, qu’il ne s’agit pas d’ignorer. Il est vrai que les partis traditionnels pourront éviter que les nostalgiques du 3ème Reich forment les deux gouvernements. Lorsqu’on essaie de mettre l’AfD dans le giron du NSDAP, il y a une vague d’indignation à la tête de ce parti, qui était au départ conservateur. Il a été formé par des transfuges du CDU, des professeurs anti-Euro, anti-Bruxelles. Mais ces vénérables personnes ont été dépassées sur la droite et ne supportent pas les coups de boutoirs que leur portent les extrémistes sous l’égide de Björn Höcke un historien originaire de Thuringe, qui prône la disparition du monument de l’holocauste à Berlin, qu’il qualifie de honte. Un antisémite notoire proche des négationnistes qui prétendent qu’Auschwitz a été un leurre, organisé par « la juiverie internationale », pour salir l’Allemagne. Comme on le voit il n’est pas possible de dissocier l’AfD du néonazisme, même s’il était injuste de considérer tous ses adhérents comme étant des chemises brunes. Ce qui se passe actuellement, est à mon avis une réplique des évènements qui ont amené Adolf Hitler au pouvoir. Le dit centre conservateur a joué à l’époque avec le feu. Un von Pappen ou un Hugenberg, le magnat de la presse pendant la République de Weimar, croyaient mettre le Führer dans leur poche en le faisant nommer Chancelier. Sous leur soit-disant honorabilité, ils sont devenus complices d’un des plus grands meurtriers de l’histoire. Lorsqu’ils se sont aperçus qu’ils avaient fait fausse route, il a été trop tard. Je crains qu’il se passe la même chose au sein de l’AfD. Weiterlesen