Deux élèves de l’école primaire Michelet Berthelot, à Saint-Pourçain-sur-Sioule dans l’Allier (03) ont eu droit à ce repas frugal, car les parents ne payaient plus la cantine depuis quelques mois. Le conseil municipal et son maire, Emmanuel Ferrand (Les Républicains), ont déclaré « Nous les avons installés dans une salle à part pour qu’ils ne soient pas avec les autres enfants et ne soient pas victimes de discrimination. Nous leur avons donné du pain frais et de l’eau. » Il y a certes des problèmes de trésorerie, mais est-il légitime d’agir ainsi ? Voici la réponse de la commune : « Nous avons 1/3 des parents qui ne règlent pas la cantine soit environ 50 familles dont 14 en réelle difficulté. Cela représente plus de 5 000 euros d’impayés par an. C’est la seule famille qui nous laisse sans réponse. » Aussi justifiée que puisse être la colère des édiles locaux, leur démarche est plus que contestable. Trop d’enfants souffrent de la faim. Dans un pays riche comme l’Allemagne, environ 500 000 gosses vont à l’école en ayant le ventre creux. Comme les parents ne sont pas en mesure de payer les repas servis à la cantine, ils n’ont qu’à… « Je comprends que les impayés de la cantine soient compliqués à gérer pour la municipalité. Mais je suis en total désaccord avec la façon dont cette affaire a été menée. Ce sont des problèmes d’adultes. Des enfants n’ont pas à être privés de repas. J’ai vraiment été choqué », a dit un employé de la commune qui veut rester anonyme. Une situation que je trouve terrible. Weiterlesen

Lorsqu’on lit que la Grande-Bretagne pourrait être soumise au chaos et à la pénurie, si elle quittait l’UE sans accord, je me pose évidement certaines questions. Il est évident que la notion de la liberté nationale est à remettre en question. Lorsque une nation est dépendante des accords commerciaux passés avec ses partenaires, il est pour ainsi dire impossible de corriger le tir, tout au moins à court terme. Boris Johnson qui préconise un départ dur, à moins qu’il réussisse à infléchir les Européens au sujet de l’Irlande, se trouvera placé au pied du mur en cas d’entêtement. Il me paraît évident que l’économie calera, ce qui aurait des conséquences profondes quant à la distribution. Il est prévisible que le consommateur aura du mal à trouver des fruits et légumes, car la production territoriale baissera logiquement en ce début novembre. Il faudra importer, mais dans des conditions bien plus désavantageuses que c’est le cas en faisant partie de l’UE. Les clients devront payer bien plus, ce qui pourrait amener de la disette dans les milieux défavorisés qui subiront en premier lieu une politique volontariste de pacotille. Une fois de plus qu’il n’y pas de pragmatisme dans cette démarche, mais une dose de nationalisme glauque. Le rapport gouvernemental indique qu’il y aura aussi pénurie dans d’autres domaines, comme celui de la chimie par exemple. Avec une réduction considérable des produits utilisés pour le traitement des eaux, il y aura danger d’épidémie. Il y est aussi question des médicaments. Lorsqu’on sait que les trois quart transitent par le tunnel de la Manche, il y a de quoi d’être songeur. Weiterlesen

En mangeant du foie gras accompagné d’un verre de champagne, un fidèle écoute le sermon de Noël du Pape François à la télévision. Il se pose la question s’il serait prêt à se passer « des petits riens  de la vie » au nom de la charité ? « Il suffit de leur donner de l’aumône pour que les pauvres aient de quoi manger ! Pourquoi devrais-je me passer de tout ce que j’aime, dites ? » Cela se passa il y a quelques heures à la messe de minuit, où le souverain poncif a appelé l*humanité toute entière à ne plus se soumettre à la consommation, de partager ses biens avec les plus nécessiteux ! François sait parfaitement bien que son appel tombera en quenouille, que les riches mourrons plus gras que jamais ! Comment vouloir mettre un terme à la grande bouffe, à l’attrait du capitalisme, pour ceux qui se trouve du bon côté, celui des gros pleins de soupe ! Je dois dire que j’en ai personnellement un peu assez des vœux pieux. Je sais, le Pape, que j’apprécie pour bien de ses pensées, ne peut pas faire autrement que de lancer des appels. Il en est malheureusement ainsi. Pour tous ceux qui ne sont pas concernés directement par la faim, de telles paroles appellent certes à la réflexion, mais elles n’ont rien de concrètes. J’aurais préféré qu’il lance un appel pour les enfants du Yémen par exemple, qui se trouvent dans une précarité sans nom. Il en va de la vie et de la mort! Weiterlesen