En mangeant du foie gras accompagné d’un verre de champagne, un fidèle écoute le sermon de Noël du Pape François à la télévision. Il se pose la question s’il serait prêt à se passer « des petits riens  de la vie » au nom de la charité ? « Il suffit de leur donner de l’aumône pour que les pauvres aient de quoi manger ! Pourquoi devrais-je me passer de tout ce que j’aime, dites ? » Cela se passa il y a quelques heures à la messe de minuit, où le souverain poncif a appelé l*humanité toute entière à ne plus se soumettre à la consommation, de partager ses biens avec les plus nécessiteux ! François sait parfaitement bien que son appel tombera en quenouille, que les riches mourrons plus gras que jamais ! Comment vouloir mettre un terme à la grande bouffe, à l’attrait du capitalisme, pour ceux qui se trouve du bon côté, celui des gros pleins de soupe ! Je dois dire que j’en ai personnellement un peu assez des vœux pieux. Je sais, le Pape, que j’apprécie pour bien de ses pensées, ne peut pas faire autrement que de lancer des appels. Il en est malheureusement ainsi. Pour tous ceux qui ne sont pas concernés directement par la faim, de telles paroles appellent certes à la réflexion, mais elles n’ont rien de concrètes. J’aurais préféré qu’il lance un appel pour les enfants du Yémen par exemple, qui se trouvent dans une précarité sans nom. Il en va de la vie et de la mort! Weiterlesen