Lorsqu’on sait que le premier Boris Johnson n’a qu’une voix de majorité à Westminster certains espoirs sont encore permis pour empêcher un Brexit dur le 31 octobre. Il est déconcertant que pour faire une carrière, cet homme n’hésite pas à plonger des millions de ses compatriotes dans le besoin. C’est vraiment le comble de l’égoïsme. Il était dans ce cas-là normal que Jeremy Corbyn se lance dans la mêlée. Le leader du Labour ne peut que lancer une motion de censure. Le scénario prévoirait qu’en cas de victoire il organise séance-tenante de nouvelles élections et mette sur pied à nouveau un référendum au sujet die Brexit. « Notre priorité devrait être de travailler ensemble au Parlement pour empêcher une sortie sans accord douloureuse, qui empêcherait les électeurs d’avoir le dernier mot » a-t-il déclaré dans une lettre remise aux partis de l’opposition. Corbyn ne serait qu’un premier-ministre de transition s’il s’en tient à ce qu’il a déclaré. Dès la rentrée du parlement cette procédure sera mise en place. J’essaie de comprendre pourquoi Boris Johnson s’entête à tout prix à ne pas rechercher des alternatives à un divorce guider par la haine, qui à long terme serait plus que néfaste pour le Royaume Uni. Si il y avait un plus de raison chez ceux qui recherchent plus d’autonomie au sein du concert des nations, il serait très vite clair que de se lancer dans une telle aventure mènerait ce pays qu’au désastre, provoquerait peut-être même sa dissolution, si l’Écosse prenait du large. Comme tout le Brexit a été provoqué par une non-connaissance de la réalité, il est douteux qu’un référendum prenne la même tournure, que celui de 23 juin 2016. À l’époque Johnson et ses amis avaient bien évité de dire ce que le Brexit pouvait apporter comme désagréments pour tous ceux qui n’avaient pas comme lui un pécule. Weiterlesen

La bourse de Shanghai est encore en train de perdre des plumes, pendant que les autres places financières asiatiques reprennent un peu du poil de la bête. Tous les bénéfices récoltés en une année par les marchés financiers chinois se sont évaporés en une semaine. La croissance de « l’empire » en a pris un sacré coup. Il faut dire qu’elle excédait de loin la réalité. 7% d’excédent est un chiffre qui à la longue ne peut pas être tenu. De 2 à 3% refléteraient bien plus la réalité. Mais à quoi bon mettre des « Paris en bouteille » ? Ce qu’il faut maintenant faire c’est de garder son sang-froid et aborder avec pragmatisme une situation qui ne l’est pas. Les marchés asiatiques, européens et américains devraient tout mettre en œuvre afin de corriger le tir. Ils devraient tabler sur un développement plus solide des économies des pays émergents. Cela consiste d’harmoniser les activités industrielles avec un essor sain des prestations sociales. Gagner de l’argent sur le dos des travailleurs est moralement néfaste, mais aussi en ce qui concerne les marchés intérieurs. Et c’est pas là qu’il s’agit de commencer. Mais comment y arriver si la plupart des ménages n’arrivent pas à boucler leurs mois ? En répartissant les bénéfices d’une manière plus équitable, il y aurait plus de pérennité. Je doute que les spéculateurs soient d’accord de suivre une telle démarche. L’appât du gain rapide est encore profondément ancré dans les esprits et se met en travers de toutes initiatives pouvant assurer à long terme un peu plus d’équilibre. Tant que l’économie dans son ensemble ressemble plus à une salle de jeu, rien d’efficace ne pourra en résulter. Weiterlesen

Lorsque cet article paraîtra, peut-être on en sera plus sur les circonstances du crash de l’avion de la Germanwings dans les Hautes-Alpes. D’après certaines déclarations il semblerait que l’un des deux pilotes n’était pas dans la cockpit. Il aurait essayé d’y retourner mais la porte était coincée. Malgré ses efforts il n’aurait pas pu l’ouvrir. Y-aurait-il eu erreur humaine ? D’après les dires des spécialistes l’auto-pilote fonctionnait correctement. La trajectoire de l’appareil était celle qui était programmée, avec la seule différence que l’attitude de l’avion était hors-norme. La raison est encore inconnue. Y aurait-il eu une baisse de pression ? Ou un début d’incendie ? Tant que la deuxième boite noire ne sera pas récupérée, il sera difficile d’avoir une certitude. Ce drame démontre à quel point la présence de l’homme est essentielle lorsque un incident imprévu arrive. Weiterlesen