Je ne reviendrai pas sur la question fondamentale du colonialisme, dont j’ai débattu il y a peu. Si vous vous souvenez je suis de l’avis d’Emmanuel Macron dans la critique qu’il a apportée à ce sujet. Il aura derrière lui le peuple de gauche, qui ne peut accepter une quelconque mainmise de l’homme sur l’homme. Il y a eu levée de boucliers de la part des pieds-noirs, des anciens combattants, des vieux de la vielle de l’OAS, dont Jean-Marie Le Pen était très proche. Je pense qu’une campagne électorale a pour but d’encourager une remise en question d’une nation toute entière, aussi dans des domaines issus de l’histoire. Certains problèmes que nous connaissons aujourd’hui proviennent probablement du colonialisme que nous avons pratiqué jadis. Il faisait partie de l’identité du pays. Il était à côté de ses effets inhumains aussi un signe de pluralisme, celui dont il fait si cruellement défaut à la droite de l’échiquier politique. Une ouverture sur le monde, aussi pervers que cela puisse paraître, qui est en totale contradiction avec le principe isolationniste du FN. Macron a bien fait d’aborder ce problème, même s’il fait mal, car il n’est pas encore « digéré » ! Je pense qu’il est juste d’en débattre afin de remettre les horloges à l’heure. Afin d’esquisser des projets d’avenir, il faut revenir à la théorie des causes et des effets. Pour construire une maison, il faut que ses fondations soient solides. Cela demande beaucoup de lucidité en ce qui concerne la politique. Nous avons un socle que nous ne pouvons pas tout simplement éradiqué, car il est essentiel pour ce que nous sommes : une nation fière de son passé, même s’il y a des zones d’ombre, qu’il s’agit d’analyser. Weiterlesen

L’artiste germano-syrien Manaf Halbouni a dressé au centre de la ville martyre de Dresde trois bus, comme ceux qui servaient de barricade contre les tirs des snipers à Alep. Cela n’a pas été du goût de l’extrême-droite, qui chaque lundi a pris part aux cortèges xénophobes du Pegida. Les länder de l’ex-RDA ont un problème néonazi. Avant la chute du mur der Berlin, il existait en République populaire des éléments qui vénéraient le 3ème Reich. Le Stasi était au courant ; même plus il les soutenaient voulant prouver ainsi, qu’ils étaient téléguidés par le gouvernement fasciste de Bonn. On était en pleine guerre froide et tous les moyens étaient bons pour dénigrer l’adversaire. Dès 1990 j’ai tourné dans ce milieu et ait pu m’apercevoir à quel points certains jeunes étaient endoctrinés. Après l’effondrement du régime de la RDA, ils étaient comme perdus. Plus d’organisation de jeunesse qui les prenaient en charge dans les quartiers stériles que le régime avait érigé. Ils étaient un peu comme les cités-dortoirs autour de Paris. Très rapidement ces éléments, qui étaient constamment sous contrôle, étaient comme perdus. Ils étaient au fond d’eux-mêmes tout à fait incapable de gérer eux-même leur existence. Ils avaient la nostalgie du totalitarisme, peu importe la couleur, qui d’après-eux leur donnait un certain sentiment de sûreté. Ces personnes sont devenues adultes et ne sont pas délestées de leur idéologie. Dresde n’est sûrement pas dans son ensemble néonazie, mais les hordes brunes qui la hantent, lui confèrent une mauvaise réputation. Du 13 au 15 février 1945 l’aviation américaine et anglaise détruisit presque entièrement la ville. Les assaillants utilisèrent principalement des bombes incendiaires ou à fragmentation entraînant le mort de près de 25.000 habitants. Le but était de toucher la population civile que les alliés rendaient responsables d’avoir soutenu aveuglément Hitler.

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Il y a la ligne Macron et celle d’un Trump. L’une est libérale, peu rigide et donnant aux citoyens une part de liberté d’agissement, l’autre rigide et dirigiste. Ce que nous voyons pour l’instant aux USA est un président perdant toute assise et pour se disculper des nombreuses erreurs, attaque la presse en la traitant de malhonnête. Cette fuite en avant ne réussira pas à l’émanciper. Le modèle Trump est voué à l’échec car il plonge le pays dans une sorte de campagne électorale sans fin. Il est évident que nous sommes plus guère réceptifs à une gouvernance qui applique sans cesse des décrets plus ou moins sensés. Le système d’Emmanuel Macron, quant à lui, cherche à nous inciter à montrer plus d’initiative et ne craint pas la controverse. L’autoritarisme, comme le conçoivent Marine le Pen et François Fillon, plongerait le pays dans une plus grande crise qu’actuellement. Même s’il est difficile de porter le fardeau des responsabilités, il est impossible dans une société du 21ème siècle de déléguer tout simplement son droit de décision à une seule personne, peu importe son profil. L’administration Trump démontre à quel point elle se déconnecte de la réalité. D’après les sondages le peuple , dans sa majorité , craint le désordre occasionné par un amateur en politique. Il y a un programme et sa réalisation. Une fois au pouvoir on attend d’un président sa faculté à s’imposer. Il a commis l’erreur de croire qu’il pouvait tout simplement braver tous ceux qui le critiquent. Il doit s’apercevoir que tout cela le mène dans l’ornière. C’est sous cet aspect là que Macron mène sa campagne. Pour que l’économie redémarre, il fait appel à de l’initiative. Les patrons doivent se sentir libres afin d’être efficaces. Mais ce n’est que la pointe de la pyramide. Sans l’appoint des salariés, tous progrès seraient caduques. Il faut qu’il fasse la démonstration que c’est dans leur intérêt à se mouvoir sans être ligotés par des lois restrictives. Weiterlesen

Emmanuel Macron a osé dire que la colonisation avait été un crime contre l’humanité en Algérie. François Fillon, lors d’un meeting à Compiègne, a jugé ces paroles indignes d’un candidat à l’Élysée. Celui qui se dit l’héritier du Général de Gaulle, qui a eu le courage de décoloniser avant tout l’Afrique, devrait être dans ce cas bien précis un traître. S’il lisait ces lignes, il prétendrait que l’indépendance des anciennes colonies a été fait sous la contrainte, ce qui n’est qu’en partie exacte. Un de mes plus vieux amis a rencontré avant la libération de l’Algérie de Gaulle et s’est entretenu plus d’une heure avec lui. C’était peu de temps avant la libération de l’Algérie. Il y voyait aussi une chance pour la France. Celle d’une coopération privilégiée dépourvues de contraintes colonialistes. Ne mâchons pas les mots, je suis de l’avis d’Emmanuel Macron, car la présence musclée des Français n’avait en fin de compte qu’un but : l’exploitation. Je serais le dernier à prétendre qu’il n’y ait pas eu de développement. Des routes, l’électricité mais aussi des écoles ont été mises en place. Mais ce n’était pas par charité. C’était la condition pour mieux exploiter les ressources existantes. De Gaulle l’avait bien compris dans l’analyse qu’il fit lors de la rencontre avec mon ami. Il était d’avis qu’il fallait rendre leur dignité aux autochtones. À force de les traiter de Français de deuxième classe, comme cela avait été le cas en Algérie, il n’était à ses yeux pas étonnant qu’il y eut une rébellion. Comme chef de la Résistance, il pouvait très bien comprendre que les colonisés pouvaient ressentir. Weiterlesen

Opel écrit des chiffres rouges depuis des années. 15 milliards échelonnés sur 16 ans. Ce groupe de l’automobile a néanmoins le devoir de faire vivre 34.500 salariés de par le monde. Il produit un million de véhicules ; le PSA 3,5 contre près de 10 millions pour le groupe Renault-Nissan. Voilà pour les chiffres. La question se pose pourquoi le PSA prend de tels risques ? La General Motor, encore propriétaire de la marque Opel, est en partie responsable du déséquilibre financier. Pour des raisons tactiques, la maison dont le siège est à Rüsselheim dans le land de Hesse, devait limiter ses ventes qu’à l’Europe, ce qui l’empêcha malgré une toute nouvelle gamme à prendre véritablement son essor. Mais malgré cela il y avait une tendance à la hausse. Au cas où le PSA achète finalement cette entreprise, ses ventes s’étendraient probablement à l’échelle planétaire, ce qui représenterait une concurrence vis-à-vis de Peugeot, dont les modèles de voitures se ressemblent. C’est un risque non négligeable. Mais pourquoi cette opération ? Je pense qu’il s’agit du développement des voitures électriques. Les coûts devant être investis, sont énormes et ne peuvent pas être portés par une seule compagnie. Il s’agit de donner à ces véhicules une marge d’autonomie bien plus grande que de ce qui est le cas actuellement. Pour inciter la clientèle d’acheter de telles voitures, il faut que les avantages soient les même que pour les moteurs à essence. Ce pari doit être gagné si on veut éviter le déclin. Ce sont de bonnes raison d’envisager une reprise, mais elle est risquée. Weiterlesen

Böse Zungen behaupten, die Dresdner hätten Barockstaub im Gehirn.

Nach der Wende wurde die völlig zerstörte Dresdner Altstadt komplett wieder aufgebaut. Auf einer struppigen Wiese entstehen Neubauten, die so aussehen wie in Bildbänden. Und die Frauenkirche selbst steht heute makellos runderneuert in deren Mitte.

Der Anblick lässt Kritiker, die über das „Disneyland“ von Dresden spotten, verstummen. Jetzt ist das Postkartenmotiv verstellt, durch das Werk des deutsch-syrischen Künstlers Manaf Halbouni. Auf den Kopf gestellte, ausrangierte deutsche Linienbusse versperren den Blick. Bewohner der Stadt Aleppo haben sich mithilfe solch einer Barrikade aus Linienbussen vor Scharfschützen geschützt. Dass Dresden nun genau hier genau diese Skulptur aufstellen ließ, ist ein mutiges Zeichen für eine Stadt, die als Geburtsort von Pegida – einer islam- und fremdenfeindlichen Organisation – international bekannt geworden ist. Dem Zeichen gebührt Respekt!

Eine Stadt in Flammen: Am 13. Februar 1945 bombardierten die Alliierten Dresden. Seitdem wird das Datum instrumentalisiert – erst von den Nazis, später von der DDR. Bis heute streitet die Stadt um die Erinnerung.

In den Bombennächten von Dresden sterben 25.000 Menschen. Der 13. Februar 1945 wirft einen langen Schatten über die Stadt. Deren Bewohner streiten bis heute über den richtigen Umgang mit dem Datum.

Dresden, die sächsische Barockstadt als einzigartiges Opfer im Zweiten Weltkrieg – dieser Mythos hat bis heute Bestand.

Bereits zwei Tage nach dem Angriff gibt das Reichspropagandaministerium eine Meldung an das „Deutsche Nachrichtenbüro“, in der von einer planmäßigen Vernichtung der Bevölkerung die Rede ist. Diese Nachricht findet in die internationale Presse, so beispielsweise in das Svenska Morgenbladet, das von hunderttausend Toten unter den Millionen Flüchtlingen und Einwohnern Dresdens schreibt. Diese scheinbar „neutrale“ Meldung aus dem Ausland wird in der deutschen Presse begeistert aufgegriffen, die die Nachricht vom hunderttausendfachen Opfertod im ganzen Reich verbreitet, um die Deutschen für den Endkampf vorzubereiten. Der Mythos entstand noch in den rauchenden Trümmern.

Worum ging es den Alliierten bei der Bombardierung? Die Stadt war ein militärisches Ziel, es ging darum den Nachschub zur Front zu stören. Natürlich war klar, dass es auch zivile Opfer geben wird. Aber die Bombardierung war kein blinder Vergeltungsschlag, bei dem sinnlos eine Kulturstadt ausgelöscht werden sollte.

Dieses Motiv wurde auch von der DDR-Führung aufgegriffen. Die Zerstörung Dresdens wird als Terrorwerk des Westens propagiert. In den fünfziger und sechziger Jahren kommen anlässlich des 13. Februars die Spitzen der DDR zusammen. Es gibt Aufmärsche, Demonstrationen und Ausstellungen. Gleichzeitig geht es auch darum zu zeigen, wie aus den Trümmern eine neue Gesellschaftsordnung entsteht. In den achtziger Jahren wird nur noch zum 40. Jahrestag der Bombardierung ein großer Gedenkakt inszeniert. Das hängt eng mit dem atomaren Wettrüsten zusammen. Zu der Zeit sind es vor allem kirchliche Akteure, die das Erinnern an den 13. Februar aufgreifen und es zum Friedensapell formulieren.

Ein zentraler Punkt des Mythos Dresden sind die Opferzahlen – als 2008 eine Historikerkommission zu dem Ergebnis kommt, dass durch die Bombardierung 25.000 Menschen getötet wurden, gibt es unter den Dresdnern einen Aufschrei. Die hohe Opferzahl war lange Beweis der Einzigartigkeit dieses Angriffs und somit der Beweis für die Einzigartigkeit dieses Orts. In keiner anderen Stadt gab und gibt es einen solchen Wettlauf um die höchsten Opferzahlen. 25.000 Tote sind viel. Aber bei der Bombardierung von Hamburg starben 34.000 Menschen, das spielt dort nicht so eine starke Rolle. Sieht man in Dresden bei einem Spaziergang durch die Stadt plötzlich die Zahl auf eine Wand gesprüht, weiß jeder Dresdner, was damit gemeint ist. Warum ist den Dresdnern diese Einzigartigkeit so wichtig? Die Zahl ist Teil der Identität der Stadt. Erinnerung hat wenig mit Geschichte zu tun, sondern mit der Verwandlung der Vergangenheit in Geschichte.

Die einzigartige Barockstadt wird im Zweiten Weltkrieg zum einzigartigen Opfer, um schließlich wie Phönix aus der Asche wieder aufzuerstehen. Besonders gut kann man das auf dem Neumarkt sehen, wo die Frauenkirche steht. Eigentlich war deren Wiederaufbau als Fingerzeig in die Vergangenheit gedacht. Doch in den neunziger Jahren wurde sie vor allem zum Symbol der Versöhnung, dafür, dass Narben heilen können. Mittlerweile ist sie vor allem ein Schmuckkästchen. Das Einzigartige rückt wieder in den Mittelpunkt.

Die Bombardierung von Dresden wurde über Jahrzehnte hinweg instrumentalisiert. Rechtsextreme nutzten sie, um riesige Aufmärsche zu organisieren. Eine kritische Auseinandersetzung mit der Vergangenheit gibt es erst seit einigen Jahren.

Woher kommt der Impuls, über die Erinnerung der Stadt kritisch nachzudenken? Der 13. Februar ist immer weniger Familiengeschichte. Die kritische Auseinandersetzung wird vor allem von Nachgeborenen betrieben. Aufmärsche Rechtsradikaler haben für Druck gesorgt. Dresden lebt sehr stark vom Tourismus und damit von der Außenwirkung.

Instrumentalisierung durch Neonazis sorgt nicht gerade für „gute Presse“.

 

Non, je ne peux pas accepter la récupération politique des émeutes de Bobigny. Toutes les formations portent une grande responsabilité en ce qui concerne l’état des banlieues. Depuis le début des années soixante, lorsque d’innombrables personnes venant avant tout d’Afrique du Nord pour venir travailler chez nous, il n’y avait qu’un seul plan, celui d’ériger des cités-dortoirs. Pendant des années j’y ai tourné, de Marseille à l’île de France en passant par Strasbourg et Lille. Partout le même schéma qui ne pouvait que mener à l’échec d’une politique d’intégration. Qu’on se le dise, tant qu’il y aura des ghettos rien ne changera. Même pas un État policier. L’exemple de la Turquie devrait faire réfléchir où il n’a pas été jusqu’à ce jour possible d’enrayer le terrorisme. De croire que Marine Le Pen, François Fillon ou quelqu’un d’autre pourront faire des miracles me semble assez illusoire. Le grand problème réside dans le fait qu’il faut se réinventer. Aujourd’hui une majorité d’habitants possèdent le passeport français et ont les mêmes droits et devoirs qu’un breton, qu’un auvergnat ou qu’un savoyard. Ce qu’il faudrait faire pour dédramatiser la situation, ce serait de répartir sur tout le territoire national ces populations. C’est évidemment impossible à réaliser, car cela serait dans les faits une déportation de masse. Le départ des cités ne peut qu’être volontaire et réclame des conditions adéquates pour le faire. Je pense en premier lieu aux jeunes. Ces derniers devraient jouir d’une bonne formation scolaire et professionnelle afin de pouvoir survivre par leurs propres moyens. Ils devraient avoir accès à toutes les professions, sans être discriminés à cause de leur couleur de peau ou leur religion. Il y a eu bien des efforts de faits, mais ce n’était de loin pas assez. Tant qu’ils ne sont pas les bienvenus ailleurs, il est impossible de concevoir à moyen terme un tel programme. Weiterlesen

Hier, Frank-Walter Steinmeier, l’ancien ministre des affaires étrangères de la République Fédérale d’Allemagne a été élu par une assemblée constituante président. Il n’est pas nommé au suffrage universel, car la constitution a été rédigée de telle façon que le premier homme de la nation n’ait que des pouvoirs limités. Personne ne voulait prendre le risque qu’un autocrate reprenne ainsi le pouvoir. Le rôle qu’il doit assumer est en premier lieu représentatif, ce qui ne l’empêche pas par des discours, de donner au gouvernement des conseils. Il n’est pas facile pour lui de trouver un équilibre adéquat. Cela demande beaucoup de doigté. Mais son rôle occulte n’est pas négligeable. L’expérience internationale que Frank-Walter Steinmeier a, servira sûrement le pays a affronter Donald Trump et Vladimir Poutine, qui n’ont, comme on le sait, pas les meilleures intentions par rapport à l’UE. Il faudra que l’Allemagne soit active en ce qui concerne l’unité européenne après le Brexit. Le nouveau président devra soutenir le gouvernement dans ses initiatives. En ce qui concerne l’ambiance interne de la nation, il sera nécessaire de combattre d’une manière effective la montée du populisme et le racisme qu’il engendre. Ce ne sera pas une mince affaire. Ceci en particulier dans une année électorale qui sera probablement âpre. Le président, dont le rôle est de calmer les esprits et de revenir au dialogue, sera mis à contribution pour calmer les esprits. Ce phénomène est identique à celui de la France, mais avec une différence de taille, celle que les partis représentés actuellement au Bundestag, ne se livrent pas à des joutes aussi dévastatrices, comme c’est le cas en France. Weiterlesen