Je ne suis vraiment pas un adepte de Marion Maréchal, l’ex-députée FN à l’Assemblée Nationale du Vaucluse, mais j’ai de la peine à comprendre la levée de boucliers que soulève son invitation à l’université d’été du Medef ? Pourquoi ? Car je suis d’avis que politiquement il est préférable d’obliger ses adversaires à se mettre à nus dans un débat, que de les repousser dans le dernier des recoins. Vouloir écarter d’emblée de telles personnes pourrait amener la preuve que la liberté d’expression bat de l’aile. Je pense qu’il faut condamner les idéologies, aussi néfastes soient elles, ouvertement. En Allemagne j’ai toujours été contre l’interdiction du NPD, le parti néonazi, car je pense que de pousser de tels individus dans l’anonymat est un danger bien plus grand, que de les forcer à se dévoiler en plein public. La clandestinité peut engendrer des meurtres politiques, mener à « une résistance nationale » qui peut déstabiliser tout un pays comme c’est le cas aujourd’hui en République fédérale. Je préfère voir mon adversaire de face, que de le savoir à l’affût dans l’ombre. Les idées de la petite-fille de Jean-Marie Le Pen, me donnent la nausée. Le rôle des autres politiciens, c’est de la contrer avec des arguments. En l’empêchant à se rendre le 28 août à l’hippodrome de Paris-Longchamp, on en ferait une martyre, ce qui est bien pire. Bien qu’elle prétende s’être retirée de la politique, elle est plus qu’active. N’a-t-elle pas rencontré des députés LR en dérives ? Son but, comme celui de sa tante, Marine Le Pen, est d’attirer dans son giron le maximum d’adhérents de la droite bourgeoise. On se roulant ainsi dans la farine, elle espère en faire ses complices. Weiterlesen

L’artiste germano-syrien Manaf Halbouni a dressé au centre de la ville martyre de Dresde trois bus, comme ceux qui servaient de barricade contre les tirs des snipers à Alep. Cela n’a pas été du goût de l’extrême-droite, qui chaque lundi a pris part aux cortèges xénophobes du Pegida. Les länder de l’ex-RDA ont un problème néonazi. Avant la chute du mur der Berlin, il existait en République populaire des éléments qui vénéraient le 3ème Reich. Le Stasi était au courant ; même plus il les soutenaient voulant prouver ainsi, qu’ils étaient téléguidés par le gouvernement fasciste de Bonn. On était en pleine guerre froide et tous les moyens étaient bons pour dénigrer l’adversaire. Dès 1990 j’ai tourné dans ce milieu et ait pu m’apercevoir à quel points certains jeunes étaient endoctrinés. Après l’effondrement du régime de la RDA, ils étaient comme perdus. Plus d’organisation de jeunesse qui les prenaient en charge dans les quartiers stériles que le régime avait érigé. Ils étaient un peu comme les cités-dortoirs autour de Paris. Très rapidement ces éléments, qui étaient constamment sous contrôle, étaient comme perdus. Ils étaient au fond d’eux-mêmes tout à fait incapable de gérer eux-même leur existence. Ils avaient la nostalgie du totalitarisme, peu importe la couleur, qui d’après-eux leur donnait un certain sentiment de sûreté. Ces personnes sont devenues adultes et ne sont pas délestées de leur idéologie. Dresde n’est sûrement pas dans son ensemble néonazie, mais les hordes brunes qui la hantent, lui confèrent une mauvaise réputation. Du 13 au 15 février 1945 l’aviation américaine et anglaise détruisit presque entièrement la ville. Les assaillants utilisèrent principalement des bombes incendiaires ou à fragmentation entraînant le mort de près de 25.000 habitants. Le but était de toucher la population civile que les alliés rendaient responsables d’avoir soutenu aveuglément Hitler.

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Der Bundesrat ist mit seinem Versuch gescheitert, die rechtsextreme NPD verbieten zu lassen. Das Bundesverfassungsgericht wies den Antrag der Länderkammer ab. Die NPD sei zwar verfassungsfeindlich gesinnt und wesensverwandt mit dem Nationalsozialismus, sie habe aber nicht das Potenzial, die Demokratie in Deutschland zu beseitigen, so die Ansicht des Gerichtes in Karlsruhe in seinem Urteil über fast 300 Seiten (Aktenzeichen: 2 BvB 1/13) .

Die Nationaldemokratische Partei Deutschlands (NPD) vertritt nach Ansicht der Richter ein auf die Beseitigung der bestehenden freiheitlichen demokratischen Grundordnung gerichtetes politisches Konzept: „Sie will die bestehende Verfassungsordnung durch einen an der ethnisch definierten ‚Volksgemeinschaft‘ ausgerichteten autoritären Nationalstaat ersetzen“. Sie missachte die Menschenwürde und sei mit dem Demokratieprinzip unvereinbar.

Die NPD arbeite auch planvoll und mit hinreichender Intensität auf die Erreichung ihrer Ziele hin. „Allerdings fehlt es (zumindest aktuell) an konkreten Anhaltspunkten von Gewicht, die es möglich erscheinen lassen, dass dieses Handeln zum Erfolg führt“, so der Zweite Senat des Bundesverfassungsgerichts in seiner Urteilsbegründung. Der Antrag des Bundesrats auf Feststellung der Verfassungswidrigkeit und Auflösung der NPD und ihrer Unterorganisationen nach Artikel 21, Absatz 2 des Grundgesetzes werde daher „einstimmig als unbegründet zurückgewiesen“.

Gerichtspräsident Andreas Voßkuhle erklärte bei der Urteilsverkündung: „Das Ergebnis des Verfahrens mag der eine oder andere als irritierend empfinden“. Ein Parteiverbot sei jedoch „kein Gesinnungs- oder Weltanschauungsgebot“. Der Vorsitzende des Zweiten Senats wies ausdrücklich auf andere Reaktionsmöglichkeiten hin – etwa den Entzug der staatlichen Parteienfinanzierung. Dies habe aber nicht das Verfassungsgericht zu entscheiden, sondern der Gesetzgeber.

Die Bundesländer hatten Anfang Dezember 2012 beschlossen, ein Verbotsverfahren einzuleiten – ohne Beteiligung der Bundesregierung und des Bundestages. Ein Jahr später hatten sie den Antrag in Karlsruhe eingereicht. Die Partei sei verfassungsfeindlich, gefährlich und verbreite Angst.

Das Bundesverfassungsgericht hatte ein erstes Verbotsverfahren im März 2003 eingestellt. Grund waren zahlreiche V-Leute des Verfassungsschutzes in NPD-Führungsgremien. Den Verbotsantrag hatten Bundesregierung, Bundestag und Bundesrat Anfang 2001 unter dem Eindruck zunehmender Gewalt rechtsextremer Täter beantragt.

Sollte die NPD in Zukunft an Zustimmung gewinnen, könnten Bundestag, Bundesrat und Bundesregierung erneut ein NPD-Verbot beantragen.

In der Bundesrepublik gab es überhaupt erst zwei Parteiverbote: 1952 wurden die Sozialistische Reichspartei (SRP) und 1956 die Kommunistische Partei Deutschlands (KPD) verboten. Einzig das Bundesverfassungsgericht ist befugt, ein Parteiverbot auszusprechen.

Verfassungswidrig und doch kein Verbot! Was steckt dahinter? Das Verfassungsgericht wie folgt:

„Einem Verbot der NPD steht aber entgegen, dass das Tatbestandsmerkmal des „Darauf Ausgehens“ im Sinne von Art. 21 Abs. 2 Satz 1 GG nicht erfüllt ist. Die NPD bekennt sich zwar zu ihren gegen die freiheitliche demokratische Grundordnung gerichteten Zielen und arbeitet planvoll auf deren Erreichung hin, so dass sich ihr Handeln als qualifizierte Vorbereitung der von ihr angestrebten Beseitigung der freiheitlichen demokratischen Grundordnung darstellt. Es fehlt jedoch an konkreten Anhaltspunkten von Gewicht, die eine Durchsetzung der von ihr verfolgten verfassungsfeindlichen Ziele möglich erscheinen lassen. Weder steht eine erfolgreiche Durchsetzung dieser Ziele im Rahmen der Beteiligung am Prozess der politischen Willensbildung in Aussicht (…), noch ist der Versuch einer Erreichung dieser Ziele durch eine der NPD zurechenbare Beeinträchtigung der Freiheit der politischen Willensbildung in hinreichendem Umfang feststellbar (…).

… Ein Erreichen der verfassungswidrigen Ziele der NPD mit parlamentarischen oder außerparlamentarischen demokratischen Mitteln erscheint ausgeschlossen“.

Mit anderen Worten: Hausaufgabe an Politik und Zivilgesellschaft. Setzt den Radikalen argumentativ mehr entgegen!

Eine funktionierende, reife Demokratie, wie die deutsche, schafft das.

La cour constitutionnelle allemande a rejeté la demande des Länder d’interdire le parti néonazi NPD hier. Cette formation se présente comme étant contre la démocratie et est une nostalgique du 3ème Reich. Elle voudrait renvoyer les étrangers et les citoyens issus de l’immigration dans leurs terres d’origines. Elle prône la violence, la dictature. Aujourd’hui ce n’est plus qu’un parti qui récolte un minimum de voix. Seul un député européen est encore actif. Les autres ont disparu de l’échiquier politique. Dans les conseils municipaux il n’y plus de 300 élus. Les membres inscrits se portent à 5200 personnes. Ce sont ses chiffres qui ont amené ce verdict. D’après les juges les chances d’un renversement ne sont pas à l’ordre du jour. Malgré son attitude anticonstitutionnelle, le tribunal a souligné qu’il n’y avait pas de raisons de lancer un interdit, ce qui dans une démocratie est plus que problématique. Par contre les magistrats ont laissé au législateur la possibilité de changer les modalités de financement des partis politiques par l’État. En 2016 les contribuables ont dû verser près d’un million et demi d’Euro à cette formation félonne, ce qui amène évidemment de la grogne. Et moi ? Quelle est mon opinion ? Depuis le début de la procédure j’étais contre l’option d’un interdit. Je préfère que les néonazis aillent pignon sur rue, que de devoir s’infiltrer dans d’autres mouvements politiques, ce qui s’est passé ces deux dernières années. Bien des membres sont allés se réfugier auprès de l’AfD, des populistes conservateurs qui gagnent de plus en plus d’influence grâce à leur point de vue xénophobe. Au niveau fédéral ils seraient en troisième position avec 13% des voix. Il est évident que les transfuges du NPD cherchent à radicaliser encore plus ce parti. L’exemple des fédérations dans les nouveaux Länder est significatif. Weiterlesen

Il était temps ! Madame Merkel a exprimé ce que bon nombre d’Allemands ressentent à l’heure actuelle : un sentiment de honte face à l’intolérance et à la violence d’éléments d’extrême-droite. Il est clair que le NPD profite du désarroi et de la peur de citoyens se méfiant de tout ce qui n’entre pas dans leur train-train quotidien. L’étranger est pour eux une pomme de discorde. On ne le connaît pas ! Il ne peut être qu’un perturbateur, qui n’a qu’une chose en tête, déstabiliser une société soi-disant plus ou moins intacte. Les néonazis s’en donnent à cœur-joie en publiant des pamphlets digne du « Stürmer », le journal soi-disant satirique du NSADP. Des paroles ordurières incitant les « bons » à se transformer en bêtes de proie. Lors de sa conférence de presse la chancelière a exprimé son dégoût envers de telles pratiques et a déclaré vouloir combattre sans aucun compromis une telle évolution. Pour elle il est clair que le droit d’asile est une pierre d’achoppement de l’Union Européenne. Le respect d’autrui et l’aide apportée à tous ceux qui sont torturés, malmenés, poursuivis d’une manière ou d’une autre, sont la base même de notre éthique et ne peuvent pas être remis en question. Il en va de notre raison de vivre. Weiterlesen