Je ne suis vraiment pas un adepte de Marion Maréchal, l’ex-députée FN à l’Assemblée Nationale du Vaucluse, mais j’ai de la peine à comprendre la levée de boucliers que soulève son invitation à l’université d’été du Medef ? Pourquoi ? Car je suis d’avis que politiquement il est préférable d’obliger ses adversaires à se mettre à nus dans un débat, que de les repousser dans le dernier des recoins. Vouloir écarter d’emblée de telles personnes pourrait amener la preuve que la liberté d’expression bat de l’aile. Je pense qu’il faut condamner les idéologies, aussi néfastes soient elles, ouvertement. En Allemagne j’ai toujours été contre l’interdiction du NPD, le parti néonazi, car je pense que de pousser de tels individus dans l’anonymat est un danger bien plus grand, que de les forcer à se dévoiler en plein public. La clandestinité peut engendrer des meurtres politiques, mener à « une résistance nationale » qui peut déstabiliser tout un pays comme c’est le cas aujourd’hui en République fédérale. Je préfère voir mon adversaire de face, que de le savoir à l’affût dans l’ombre. Les idées de la petite-fille de Jean-Marie Le Pen, me donnent la nausée. Le rôle des autres politiciens, c’est de la contrer avec des arguments. En l’empêchant à se rendre le 28 août à l’hippodrome de Paris-Longchamp, on en ferait une martyre, ce qui est bien pire. Bien qu’elle prétende s’être retirée de la politique, elle est plus qu’active. N’a-t-elle pas rencontré des députés LR en dérives ? Son but, comme celui de sa tante, Marine Le Pen, est d’attirer dans son giron le maximum d’adhérents de la droite bourgeoise. On se roulant ainsi dans la farine, elle espère en faire ses complices. Weiterlesen