Als FDP-Parteichef Christian Lindner gestern Nacht das Ende der Jamaika-Verhandlungen verkündete, war Berlin erschüttert. Dabei hatte es seit längerem Warnzeichen gegeben; sie wurden aber ignoriert, weil nicht sein kann, was nicht sein darf. Dabei ist kein Kompromiss immer besser als ein fauler. Schließlich tut es der politischen Entwicklung gut, wenn das Scheitern einer gut gemeinten Lösung erkannt wird und die damit verbundenen Konsequenzen gezogen werden.

Eine Kultur des Scheiterns täte der Politik insgesamt gut, hier könnte sie viel von der Wirtschaft lernen. Schließlich ist das Scheitern einer unternehmerischen Idee immer immanent, da es ansonsten nur unternehmerische Chancen, aber keine Risiken mehr gäbe. Dies wäre wie Kapitalismus ohne Pleiten, der das Ende der Marktwirtschaft wäre – auch wenn er politisch manchmal erwünscht zu sein scheint. Anders lassen sich Forderungen nach einer staatlich gelenkten Wende zum Verbrennungsmotor zum nach wie vor nicht nachfragegerechten Elektromotor kaum erklären.

Viel entscheidender ist allerdings die Grundhaltung, mit der auf ein positives Ergebnis der Sondierungsverhandlungen gehofft wurde. Es ging zumindest öffentlich weit weniger um die Zukunftsfähigkeit Deutschlands mit der Verantwortung für Europa als größte Volkswirtschaft, sondern um die Findung einer Kompromisslinie, in der sich möglichst viele Positionen der vier beteiligten Parteien wiederfinden.

Die Einigung auf den kleinsten gemeinsamen Nenner ist allerdings selten eine gute Lösung, weshalb vor allem wirtschaftliche und finanzpolitische Fragestellungen in einer solchen Regierungskonstellation immer von hoher Unsicherheit geprägt wären. Damit hätte das nun schon vor Beginn gescheiterte Jamaika-Bündnis nicht nur erhebliches Unruhepotenzial an den Kapitalmärkten nach sich gezogen, es hätte auch hinsichtlich der Verlässlichkeit von unternehmerischen Entscheidungen immer neue Fragen aufgeworfen. Dies wäre langfristig die viel schwierigere Situation als jetzt, weil die realwirtschaftlichen Folgen viel schlechter abschätzbar gewesen wären.

Nun wird es einige Tage Unruhe an den Märkten geben, bevor man neue Alternativen auslotet. Wenn dies dazu führt, dass die Verantwortlichen endlich die Frage in den Mittelpunkt stellen, wie man Deutschland durch die richtigen politischen Rahmenbedingungen zukunftsfähig ausrichten kann, wäre damit viel gewonnen. Die Energiewende, die Zukunft der Mobilität, aber auch Bildung und Digitalisierung sind wesentliche Zukunftsthemen, für die man ein Ziel benötigt, das zwingend mit einer Idee verknüpft sein muss, wie man dies auch erreichen kann. Davon war in den Sondierungen der vergangenen vier Wochen wenig zu spüren.

Dabei ist eine Regierungsbildung ebenso wie das unternehmerische Handeln kein Selbstzweck, sondern muss immer einem übergeordneten Ziel dienen.

Das Scheitern der Sondierungsgespräche in Deutschland schlug auch im Ausland Wellen. Frankreichs Präsident Macron hat sich besorgt über das Aus für Jamaika geäußert.

Aus Kreisen des Élysée Palastes hieß es: „Wir wünschen für Deutschland und Europa, dass unser wichtigster Partner stabil und stark ist, um gemeinsam voranzuschreiten“. Dies stärke nur die Notwendigkeit für Frankreich, Initiativen zu ergreifen und „an einem ehrgeizigen europäischen Projekt zu arbeiten, das wir mit unserem deutschen Partner umsetzen werden“.

Macron setzt sich für eine Reform der Europäischen Union ein und ist dazu auf Deutschland angewiesen. Über die Reform will er sich mit Vertretern der französischen Parteien und den Präsidenten der beiden Parlamentskammern beraten.

In jedem Scheitern liegt eine Chance: Die politisch Verantwortlichen müssen nun prüfen, wie sie die Rahmenbedingungen setzen können, unter denen dieser gesellschaftliche Nutzen entstehen kann. Dabei sollte Deutschland die Erkenntnis aus den Jamaika-Sondierungen nicht vergessen, dass der kleinste gemeinsame Nenner nicht die politische Zielsetzung sein darf.

19.11.2017 à 22 heures :

J’attendais le résultat des négociations préliminaires pour la formation du nouveau gouvernement allemand à 18 heures. Les chefs des partis et leurs adjoints sont encore en train de parler. Mais d’après les dernières informations, le tout semble être dans l’impasse à cause du rassemblement familial des réfugiés économiques qui se trouvent actuellement en Allemagne et au sujet de la fermeture des centrales thermiques fonctionnant au charbon. Ils ont déjà renoncé qu’elle devrait avoir lieu en 2030. Deux sujets clefs pour les Verts. S’ils cédaient, ils perdraient la face et ne seraient plus crédibles. D’un autre côté ce serait le non-respect de la volonté des électeurs qui ont donné le carton rouge à la grande coalition avec le SPD. Les sociaux-démocrates ont dorénavant déclaré qu’ils n’étaient pas prêts d’entamer des négociations avec le CDU/CSU. Il ne resterait plus que deux alternatives. Le Président de la République, Frank-Walter Steinmeier, pourrait charger une personne de son choix d’essayer de sortir de l’impasse. Et si il ne réussit pas non plus à trouver une majorité, il se pourrait qu’on s’achemine vers un gouvernement minoritaire. L’autre solution serait de faire revoter le peuple dans quelques semaines. Pour l’instant l’ancienne coalition est chargée des affaires courantes et peut continuer à s’en occuper jusqu’au moment, où elle pourra être relayée par un nouvelle coalition.

19.11.2017 à 22 heures 33 :

Rien de neuf du côté de Berlin. Malgré leurs désaccords, les négociateurs savent exactement qu’en cas d’échec, leurs partis se désavoueraient en ne respectant pas la volonté populaire. Dans de telles conditions, il pourrait être probable qu’Angela Merkel se retire de la scène politique, à moins que le Président lui confie un nouveau mandat et qu’elle l’accepte. Mais ce qu’on peut déjà déclarer actuellement, c’est qu’il y a beaucoup de porcelaine cassée. L’image de l’Allemagne, le roc dans la tourmente, sera égratignée.

19.11.2017 à 22 heures 45 :

Qui peut dire que si les négociations devaient aboutir cette nuit, que les délégués des différents partis n’acceptent pas que leurs instances continuent les pourparler. Puis il y encore autres chose, les rapports entre ces quatre formations sont tellement tendus, qu’il serait probable que le gouvernement ne pourra pas tenir quatre ans durant.

19.11.2017 à 23 heures :

Avec la formation d’un gouvernement faible, l’UE et la France en particulier essuieraient un coup dur. Emmanuel Macron compte sur une coopération renforcée entre les deux pays pour refaire redémarrer l’Europe. Même si je ne suis pas partisan des quatre partis en lice, je ne peux pas me réjouir, si les négociations échouaient, car cela serait des points gagnés pour Donald Trump. J’ose espérer que les politiciens en présence seront assez raisonnables pour se rendre compte de ce qui se passerait sans accord. Ne soyons pas dupes, ce serait aussi du pain-bénit pour le parti d’extrême-droite AfD. Il pourrait prouver que la démocratie ne peut qu’échouer !

19.11.2017 à 23 heures 24 :

Je pense que nous verrons plus clair demain matin. Dès que je serai levé, je compléterai ce papier. Je vous souhaite une bonne nuit !

20.11.2017

Échec des négociations. Le FDP quitte le bateau. Probablement de nouvelles élections au début de l’année 2018. L’Allemagne en crise ! Jamaïque a été assassiné ! Et Angela Merkel ? Prendra-t-elle son chapeau ? Affaire à suivre.

pm

http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/11/19/en-allemagne-merkel-joue-son-va-tout-pour-eviter-la-crise_5217149_3214.html

Pierre Mathias

Il fait gris… Les couleurs mordorées de l’automne ont fait place à la bruine, à la pluie. Peut-être que le temps ensoleillé dont nous avons joui ces derniers jours ne correspondait pas au cafard ambiant de cette Allemagne que nous ne comprenons plus guère. D’un côté une chancelière qui essaie de s’esquiver, ne voulant pas admettre qu’elle a fait son temps, tentant d’appliquer la méthode Coué afin de racoler tous ceux qui seraient tentés d’aller faire un petit tour du côté de l’AfD. Puis la tentative de convaincre Les Verts et le FDP de faire cause commune avec elle, mais qui se font un peu tirer l’oreille. Des gens n’ayant que peu de points communs. Peut-être tout de même celui de barrer la route à l’extrême-droite ? Du rafistolage politique qui n’augure rien de bon pour l’avenir. Les milliers de manifestants, venant d’horizons divers – des syndicats, de la gauche, des églises, des écologistes et j’en passe – qui ont occupé aujourd’hui les rues de Berlin sont venus nous rappeler, qu’ils veilleraient bien à ce que les débats au Bundestag ne dégénèrent pas en une tribune raciste nauséabonde dont seule l’AfD, avec ses 92 députés, pourrait profiter. J’ai le sentiment qu’ils ne font plus confiance aux partis établis afin de tenir tête à tous ceux qui ressentent l’envie de tout détruire sur leur passage. Je ne vais pas comparer l’ambiance actuelle à celle du parlement de la Prusse pendant la République de Weimar. Il était le joujou d’Hermann Göring, qui injuriait tous ceux qui s’élevaient contre le NSDAP et les menaçait de ratonnade. Cela avait eu lieu, car le gouvernement d’alors donnait des signes de faiblesse et n’avait pas pu tenir tête aux nazis. Mais aussi car tous les démocrates se tiraient dans les pattes. Weiterlesen

Es ist alles andere als sicher, dass sich CDU, CSU, Grüne und FDP nach dem „Nein!“ der SPD zur GroKo am Ende wirklich auf einen Koalitionsvertrag einigen können.

Man kann sich eine Jamaika-Koalition schlecht vorstellen. Das hat weniger mit den Personen als mit Positionen zu tun. Diese sind in einigen Politikfeldern schlecht vereinbar.

Wo liegt das Konfliktpotenzial zwischen den vier Parteien? Einige Beispiele:

Die CSU machte umgehend klar, dass sie keine Politik des „Weiter so!“ mitmachen werde – und strebt die Rückgewinnung konservativer Wähler an. „Für uns geht’s vor allem um einen klaren Kurs Mitte-Rechts für die Zukunft“, sagte CSU-Chef Horst Seehofer.

So besteht die CSU auf einer Obergrenze für Flüchtlinge. Dem Ministerpräsidenten zufolge gelinge Integration nur, wenn man begrenze. Das gelte auch für den Familiennachzug.

Dieser Punkt könnte in den Koalitionsverhandlungen ein großes Problem werden. CDU-Chefin Angela Merkel spricht sich weiterhin gegen eine Obergrenze aus und eckt damit bereits seit 2015 bei der CSU an.

Die Grünen machen das Thema Obergrenze gleich zur Bedingung für eine Koalition: In einer Koalition mit ihnen wird es – ebenso wie bei CDU und FDP – keine Obergrenze für Flüchtlinge geben.

Auch beim Thema Klimaschutz gibt es Konfliktpotenzial. Die Grünen fordern ein klares Datum für den Ausstieg aus dem Verbrennungsmotor – ab dem Jahr 2030 sollen nach ihrer Vorstellung keine Autos mit Verbrennungsmotor mehr zugelassen werden.

Grünen-Chef Cem Özdemir ließ aber bereits durchblicken, dass 2030 als Enddatum für Benziner und Diesel nicht durchsetzbar sein könnte, da man nicht allein regiere.

Die CSU wiederum hatte vor der Wahl angekündigt, keinen Koalitionsvertrag zu unterschreiben, in dem ein Enddatum für den Verbrennungsmotor festgehalten ist.

Und auch CDU-Chefin und Kanzlerin Angela Merkel hält nichts von einem festen Enddatum, auch wenn sie den Verbrennungsmotor allenfalls für eine Brückentechnologie hält.

Die Grünen fordern zudem, die zwanzig schmutzigsten Kohlekraftwerke sofort abzuschalten, sowie einen Komplettumstieg auf erneuerbare Energien bis 2030. Hier bremst die FDP und will auf fossile Energieträger vorerst nicht verzichten; schon gar nicht, wenn der Umstieg mit Hilfe von Subventionen funktionieren soll.

Es gibt aber auch Schnittmengen: Alle vier Parteien wollen untere und mittlere Einkommen entlasten und den Solidaritätszuschlag abschaffen. Die FDP will die Steuerzahler jährlich um 30 Milliarden Euro entlasten, die Union immerhin um 15 Milliarden Euro.

Problematisch wird es, wenn es um Mehrbelastungen hoher Einkommen, Erbschaften und von Topvermögen geht.

Die CSU schließt jegliche Steuererhöhungen aus und gibt sich als Schutzmacht vor allem für vermögende Firmenerben.

Auch die FDP stellt sich gegen Steuererhöhungen – sei es auch nur für Besserverdienende.

In puncto Innere Sicherheit gibt es weitere Probleme, die bei den Koalitionsverhandlungen auftreten könnten.

Alle wollen mehr Sicherheit, aber FDP und Grüne sperren sich gegen Vorratsdatenspeicherung, Schleierfahndung und gegen die Ausweitung der Videoüberwachung.

In der Tat sind die Vorstellungen der Parteien in diesem Bereich sehr verschieden. Die Union befürwortet eine Anwendung und gleichzeitige Verschärfung der Vorratsdatenspeicherung, FDP und Grüne wollen diese hingegen abschaffen.

Das wird aber mit der CSU kaum zu machen sein, die im Wahlkampf mit harten Parolen zum Thema Sicherheit auf sich aufmerksam gemacht hat.

Auf dem Gebiet Europapolitik sorgt die FDP im Ausland für Unruhe. Die Liberalen könnten in einer neuen Regierung darauf dringen, bei den Euro-Regeln kompromissloser aufzutreten.

Verhandlungen mit Frankreich und anderen Euro-Partnern über eine Reform der Eurozone werden mit den Liberalen nicht einfacher.

So lehnt die FDP einen gemeinsamen Haushalt der Euro-Zone kategorisch ab.

Die EU-Verträge wollen die Liberalen ändern, damit für ein Land bei einem Euro-Austritt nicht automatisch die EU-Mitgliedschaft erlösche.

Das sind nur einige Punkte. Es gibt viel zu tun für die Parteien: Man darf gespannt sein!

 

 

 

« Nous sommes bousculés, l’audace est notre seule réponse ! », C’est ce qu’a dit Emmanuel Macron à la Sorbonne. Dans la morosité où je me trouve actuellement à cause des élections allemandes, je pourrais l’embrasser pour cette phrase. Je vis dans un pays qui est secoué comme jamais depuis la seconde guerre mondiale par une tourmente nationaliste, chauvine, en fin de compte fascisante. Et au-dessus de tout cela, malgré une cuisante défaite, la chancelière qui fait comme si cela avait été un petit incident. Ce que nous vivons en ce moment est l’effondrement d’une image de l’Allemagne qui n’existe plus depuis dimanche sous cette forme. Celui d’un pays généreux qui a eu l’audace de se remettre en question, d’une nation éprise de démocratie. Le discours courageux et passionné du président vient à point nommé. C’est maintenant, lorsqu’on se retrouve au bas de l’échelle, qu’il s’agit de la gravir. Ses propositions pour l’Europe de demain, je les approuve, car elles nous permettent à tous de nous échapper de nos contraintes nationales, qui sont étouffantes comme nous pouvons le constater outre-Rhin. Weiterlesen

Comme le SPD a décidé de faire une cure de jouvence dans l’opposition, Angela Merkel n’a plus qu’une solution, celle de hisser le drapeau de la Jamaïque. C’est le symbole d’une coalition entre les noirs, le CDU-CSU, les jaunes, le FDP et les verts, Die Grüne. Personnellement je ne vois pas trop comment ces partis pourront s’entendre, car leurs vues sont assez éloignées les unes des autres. D’une part le conservatisme, de l’autre le néolibéralisme et l’écologie. Et même s’ils réussissaient à former un gouvernement, il n’est pas dit qu’il tiendra quatre ans. Les uns sont pro-européens, les autres un peu moins. Et dans tout cela une chancelière qui a pris un sacré coup de bâton. Mais aussi au sein des partis frères, que sont le CDU et le CSU, il y a de l’eau dans le gaz. Les Bavarois, qui ont ont subi une défaite cinglante dimanche, aimeraient se caser plus à droite pour reconquérir leurs électeurs qui sont passés à l’AfD, le parti d’extrême-droite. Cela n’est pas du goût d’Angela Merkel, que je qualifierais plutôt de social-démocrate. Ils seraient d’accord de faire partie d’une coalition du type Jamaïque, qu’à condition qu’elle accepte leurs revendications. Tout cela ne présage rien de bon et bien peu de stabilité. Il est évident que pour Emmanuel Macron, qui compte sur l’Allemagne afin de réaliser ses plans communautaires, ce changement n’est pas facile à accepter. Avec le SPD, il aurait eu plus de facilités. Weiterlesen

Hier, Frank-Walter Steinmeier, l’ancien ministre des affaires étrangères de la République Fédérale d’Allemagne a été élu par une assemblée constituante président. Il n’est pas nommé au suffrage universel, car la constitution a été rédigée de telle façon que le premier homme de la nation n’ait que des pouvoirs limités. Personne ne voulait prendre le risque qu’un autocrate reprenne ainsi le pouvoir. Le rôle qu’il doit assumer est en premier lieu représentatif, ce qui ne l’empêche pas par des discours, de donner au gouvernement des conseils. Il n’est pas facile pour lui de trouver un équilibre adéquat. Cela demande beaucoup de doigté. Mais son rôle occulte n’est pas négligeable. L’expérience internationale que Frank-Walter Steinmeier a, servira sûrement le pays a affronter Donald Trump et Vladimir Poutine, qui n’ont, comme on le sait, pas les meilleures intentions par rapport à l’UE. Il faudra que l’Allemagne soit active en ce qui concerne l’unité européenne après le Brexit. Le nouveau président devra soutenir le gouvernement dans ses initiatives. En ce qui concerne l’ambiance interne de la nation, il sera nécessaire de combattre d’une manière effective la montée du populisme et le racisme qu’il engendre. Ce ne sera pas une mince affaire. Ceci en particulier dans une année électorale qui sera probablement âpre. Le président, dont le rôle est de calmer les esprits et de revenir au dialogue, sera mis à contribution pour calmer les esprits. Ce phénomène est identique à celui de la France, mais avec une différence de taille, celle que les partis représentés actuellement au Bundestag, ne se livrent pas à des joutes aussi dévastatrices, comme c’est le cas en France. Weiterlesen

Die Süddeutsche Zeitung hat die Frage gestellt, ob es schlecht ist, wenn die Bevölkerung einen Bundespräsidenten vor allem als Interpreten des Volkslieds „Hoch auf dem gelben Wagen“ in Erinnerung behält. Der Versuch einer Würdigung:

Scheel war mit dem Lied im Dezember 1973 in der ZDF-Show bei Wim Thoelke aufgetreten. Mit den Einnahmen wurde die damalige „Aktion Sorgenkind“ unterstützt.

Unabhängig vom Singen war er einer der wichtigsten Politiker des Landes. Er war an Entscheidungen beteiligt, die die Bundesrepublik noch heute prägen. Nicht zuletzt war er der vierte Präsident der Bundesrepublik Deutschland.

Scheel, geboren am 8. Juli 1919 in Solingen-Höhscheid, war kein „Papa“ wie der erste Präsident Theodor Heuss (FDP). Er hatte sich nicht einem bestimmten Thema verschrieben. Scheel hielt keine geschichtsträchtigen Reden wie Richard von Weizsäcker (1985 zum Jahrestag des Endes des Zweiten Weltkriegs) oder Roman Herzog mit „ein Ruck muss durch Deutschland gehen“.

Walter Scheel war einer der Väter der Entspannungspolitik, für die der ehemalige Bundeskanzler Willy Brandt und dessen Parteifreund Egon Bahr stehen.

Im Krieg war Scheel Wehrmachtsoffizier. 1946 trat er in die neu gegründete FDP ein. Ab 1950 Landtagsabgeordneter in Düsseldorf, zugleich Geschäftsführer verschiedener Unternehmen und selbständiger Wirtschaftsberater. 1953 wurde er in den Bundestag gewählt. Von 1958 bis 1961 saß er außerdem im Europaparlament.

Nach der Bundestagswahl 1961 wurde Scheel von Adenauer zum Minister für wirtschaftliche Zusammenarbeit ernannt.

Von diesem Posten trat er gemeinsam mit den anderen FDP-Bundesministern ein Jahr später aus Protest gegen die Politik des Verteidigungsministers Franz Josef Strauß in der Spiegel-Affäre zurück. Nachdem der CSU-Politiker seinen Verzicht auf das Amt des Verteidigungsministers erklärte, war die FDP wieder bereit, zusammen mit der Union unter Adenauer zu regieren – Scheel nahm sein Arbeit als Minister für wirtschaftliche Zusammenarbeit wieder auf.

Den Posten behielt Scheel auch, als Adenauer 1963 zurücktrat und Ludwig Erhard (CDU) das Amt übernahm. Ab Dezember 1966 – Bildung der Großen Koalition unter CDU/CSU und SPD – wurde es ruhiger um Walter Scheel. Die FDP war nicht mehr in die Regierung eingebunden.

Walter Scheel kämpfte sich bis 1968 in der FDP als Reformer an die Spitze der Partei vor und verdrängte Erich Mende. Anders als Mende war Scheel kein Nationalliberaler. Er sorgte dafür, dass die Partei eine sozialliberale Ausrichtung bekam. Und er gehörte zu jenen, die bereit waren, mit Studierenden zu diskutieren, die Ende der 1960er Jahre gegen den „Muff von 1.000 Jahren“ protestierten. Als Linksliberalen wird man ihn dennoch nicht einordnen können.

Nach der Bundestagswahl 1969 kam es zur sozial-liberalen Koalition mit Willy Brandt als Bundeskanzler und Walter Scheel als Vizekanzler und Außenminister. Es begann eine neue Außenpolitik, die auf eine intensivere Diplomatie in Richtung Osten, insbesondere der DDR, Polen und vor allem der Sowjetunion zielte.

Bereits vor der Bildung der Koalition hatte Scheel zusammen mit Wolfgang Mischnick und Hans-Dietrich Genscher in Moskau Gespräche mit dem sowjetischen Ministerpräsidenten Alexei Kossygin geführt. Danach hatte Scheel verkündet, dass die FDP in der Außen- und Deutschlandpolitik näher bei der SPD wäre als bei der Union. In dieser Zeit entwickelte vor allem Scheel die „Freiburger Thesen“, auf deren Grundlage die FDP 1971 die wirtschaftsliberale Ausrichtung ihres Parteiprogramms änderte hin zu einem Liberalismus, der stärker für Menschenwürde durch Selbstbestimmung und sogar eine Reform des Kapitalismus eintrat.

Der Kalte Krieg zwischen Ostblock und den Westmächten hielt die Menschen mit Wettrüsten und einem „Gleichgewicht des Schreckens“ gefangen. Mit ihrer Entspannungspolitik stellten Brandt und Scheel die Weichen in die Richtung, die letztlich zur Wiedervereinigung von West- und Ostdeutschland führen würde. 1970 wurden die Ostverträge zwischen Westdeutschland, der Sowjetunion, Polen und der Tschechoslowakei unterzeichnet. Für die Verhandlungen war überwiegend der SPD-Politiker Egon Bahr verantwortlich. Scheel als Außenminister hatte aber 1970 mit seiner Reise nach Moskau einen wichtigen Beitrag geleistet. Die Verträge mit Warschau und Moskau wären ohne seinen Einsatz 1972 nicht vom Bundestag ratifiziert worden. Viele Unionspolitiker hatten die Entspannungspolitik bekämpft, ließen die Verträge vor dem Bundesverfassungsgericht prüfen.

Walter Scheel unterzeichnete im gleichen Jahr auch noch den Grundlagenvertrag zwischen der BRD und der DDR. Wichtige Reisen Scheels waren sein Besuch in Israel 1971 als erster deutscher Außenminister. Zu der Zeit war noch nicht bekannt, dass Scheel Mitglied der NSDAP war. Er räumte dies erst 1978 ein, bestritt es später aber wieder.

Wichtige Erfolge waren seine Reise in die Volksrepublik China zur Aufnahme diplomatischer Beziehungen und schlussendlich die Aufnahme der Bundesrepublik Deutschland in die UN 1973.

Wir verneigen unser Haupt vor einem großen Liberalen.