Si on en croît l’hebdomadaire allemand « Der Spiegel », une bombe de retardement risque d’exploser ces prochains jours aux conséquences inimaginables pour l’industrie automobile. Il est question de rencontres secrètes depuis les années 90, où des représentants de Volkswagen, Audi, Porsche, BMW et de Daimler ont mis au diapason leurs stratégies en ce qui concerne les mesures à prendre contre l’émission des particules cancéreuses émises par les moteurs diesels. Comme on le sait maintenant de la magouille. Il a été aussi question d »arrangements commerciaux » dans le domaine des achats, de la construction commune de pièces détachées, tout ceci sans en avertir l’office des cartels. Il doit veiller à ce qu’il ne se forme pas des monopoles, que la concurrence soit assurée. Tout ceci au détriment des consommateurs. Quelle ardeur criminelle ! La bourse de Francfort a très mal réagi. Le DAX est tombé d’un point et demi, les valeurs des cinq géants ont chuté encore plus, les fonds s’étant débarrassés de ces actions. Une gifle de plus pour l’économie allemande. Toutes ces affaires mettent la Chancelière dans l’embarras. Mais aussi la décision de Bruxelles de retirer en 2018 les véhicules marchant au diesel qui n’auront pas été modifiés pour les rendre moins polluants. Dans ce contexte-là il ne restait rien d’autre à faire pour Audi que de rappeler jusqu’à 850 000 voitures. Il est plus que navrant, que les industriels se soient rencontrés comme des boss de la mafia en catimini. Cela pue et risque de faire de la casse. Tout ceci pourrait avoir des répercussions sur les emplois, sur la prospérité dont aurait tant besoin l’UE. Il ne sert à rien de vouloir être moralisant en ce qui concerne les dettes publiques, lorsque de tels événements se déroulent sur son territoire. Ce sont des méthodes dignes des républiques bananières. Weiterlesen

Opel écrit des chiffres rouges depuis des années. 15 milliards échelonnés sur 16 ans. Ce groupe de l’automobile a néanmoins le devoir de faire vivre 34.500 salariés de par le monde. Il produit un million de véhicules ; le PSA 3,5 contre près de 10 millions pour le groupe Renault-Nissan. Voilà pour les chiffres. La question se pose pourquoi le PSA prend de tels risques ? La General Motor, encore propriétaire de la marque Opel, est en partie responsable du déséquilibre financier. Pour des raisons tactiques, la maison dont le siège est à Rüsselheim dans le land de Hesse, devait limiter ses ventes qu’à l’Europe, ce qui l’empêcha malgré une toute nouvelle gamme à prendre véritablement son essor. Mais malgré cela il y avait une tendance à la hausse. Au cas où le PSA achète finalement cette entreprise, ses ventes s’étendraient probablement à l’échelle planétaire, ce qui représenterait une concurrence vis-à-vis de Peugeot, dont les modèles de voitures se ressemblent. C’est un risque non négligeable. Mais pourquoi cette opération ? Je pense qu’il s’agit du développement des voitures électriques. Les coûts devant être investis, sont énormes et ne peuvent pas être portés par une seule compagnie. Il s’agit de donner à ces véhicules une marge d’autonomie bien plus grande que de ce qui est le cas actuellement. Pour inciter la clientèle d’acheter de telles voitures, il faut que les avantages soient les même que pour les moteurs à essence. Ce pari doit être gagné si on veut éviter le déclin. Ce sont de bonnes raison d’envisager une reprise, mais elle est risquée. Weiterlesen

The last few days Volkswagen made headlines. Fraud concerning details of emissions of diesel cars! What’s going on in the world of business?! Only lies and deception? No one really knows. Volkswagen itself is honest, they admit that there has been tampered with. The super test results cannot be achieved on the streets. How are we supposed to find our way during purchase with manipulated test results?! It took a long time in order to arouse a real environmental awareness among consumers, even by means of the hammer of the law. Now that we have internalized this consciousness, we must realize that the values, on which we settled so far, are embellished. We still have not learned that environmental protection is more important than profits! Even the state of Lower Saxony, which is a shareholder in Volkswagen, will in future have to tighten its belts. Last year the membership in the company swept 300 million euros into the state´s coffers. If you consider that the trickery has put the whole stock market into turmoil and that in future probably potential buyers decide against buying diesel vehicles, then the company has not only harmed Lower Saxony but also its competitors. One buys no more diesel, regardless of the brand! The pursuit of profit is more important than the effort to curb climate change, is more important than all our health. One may approve the red, yellow and green sticker for entry into major cities or not, the euros invested in alleged environmental protection no more soothe our conscience. It arises rather the question: why spend any money in pollution permits? We even blowout more dirt than we think we do. The world is bad! And the United States will be bleeding Volkswagen legally, due to their strict environmental standards. Let´s hope that the company will survive this!

Die letzten Tage macht Volkswagen Schlagzeilen. Betrug bei den Angaben zum Schadstoffausstoß von Dieselautos! Was ist los in der Welt der Wirtschaft?! Nur noch alles Lug und Trug? Keiner weiß es so richtig. Volkswagen selbst ist ehrlich, sie geben zu, dass manipuliert wurde. Die super Testergebnisse können nur niemals auf der Straße erzielt werden. An was also, außer an solchen Ergebnissen, können wir uns zukünftig noch beim Kauf orientieren?! Es hat lange Zeit gebraucht, auch den Hammer des Gesetzes, um ein richtiges Umweltbewusstsein beim Verbraucher zu wecken. Nunmehr, da wir dieses Bewusstsein verinnerlicht haben, müssen wir uns vergegenwärtigen, dass die Werte, nach welchen wir uns bisher richteten, geschönt sind. Haben wir es immer noch nicht gelernt, dass Umweltschutz wichtiger ist als Gewinne?! Selbst das Land Niedersachsen, welches Aktionär bei Volkswagen ist, wird zukünftig den Gürtel enger schnallen müssen. Letztes Jahr spülte die Mitgliedschaft am Unternehmen dem Bundesland 300 Millionen Euro in die Kassen. Wenn man überlegt, dass die Trickserei die ganze Börse in Aufruhr versetzt hat und zukünftig wohl potenzielle Käufer vom Kauf von Dieselfahrzeugen Abstand nehmen, dann hat das Unternehmen nicht nur Niedersachsen, sondern auch seinen Konkurrenten geschadet. Man kauft keinen Diesel mehr, unabhängig von der Marke! Das Gewinnstreben ist wichtiger als das Bemühen, den Klimawandel zu bremsen, ist wichtiger als unser aller Gesundheit. Man mag die Regelung mit der roten, gelben und grünen Plakette für die Einfahrt in Großstädte für gut heißen oder nicht, die in angeblichen Umweltschutz investierten Euro beruhigen kein Gewissen mehr. Es stellt sich vielmehr die Frage: Warum überhaupt für Verschmutzungszertifikate etwas ausgeben? Wir blasen doch eh mehr Dreck hinaus als wir glauben. Die Welt ist schlecht! Und die Vereinigten Staaten werden aufgrund ihrer strengen Umweltvorschriften Volkswagen juristisch zur Ader lassen. Wir wollen hoffen, dass der Konzern dies überlebt!

© Thomas Dietsch

Martin Winterkorn, le patron de Volkswagen, a dû prendre son chapeau, comme il était à prévoir après les révélations concernant les logiciels de contrôle écologiques des moteurs Diesel. Il y a eu fraude et même si l’ancien PDG prétend n’avoir rien su, il est permis d’en douter. Il s’est toujours targué connaître tous les modèles construits par son groupe sur le bout des doigts. Il avait la réputation d’être plus que tatillon. Il a été pendant huit ans à la tête de l’entreprise et à réussi à presque doubler la production, de 5,7 millions de voitures en 2006 à plus de 10 millions aujourd’hui. Le chiffre d’affaire est passé dans le même temps de 104 à 202 milliards d’euros, le personnel de 329000 salariés à 600000, le nombre des usines de 48 à 119. Une évolution peut-être trop rapide qui aujourd’hui montre ses failles. Cela me donne l’occasion de me poser des questions sur le bien-fondé de ce genre de trusts. À force de vouloir rationaliser, une centralisation est inéluctable. Pour pouvoir baisser les prix de production, les différents modèles se servent des mêmes pièces-détachées, ce qui rend les structures inamovibles. La moindre panne peut entraîner tout un groupe dans la misère. C’est ce qui se passe actuellement ! Weiterlesen

C’est un scandale sans précédent ! Le fait que VW ait pu mettre au point un logiciel donnant des données erronées en ce qui concerne les émissions nocives des moteurs Diesel aux USA, est un acte criminel. Il n’y a pas d’autres dénomination pour décrire ce qui s’est passé depuis des années. Les autorités chargées de contrôler la pollution ont été bafouées. Les Allemands digèrent très mal ce genre de vilenie, qu’ils considèrent comme une atteinte à leur éthique. En agissant ainsi, VW a nuit à toute l’industrie d’un pays. Il est à prévoir que le « made in Germany » en prendra « plein la gueule ! ». Ce qui me sidère, c’est le fait que les manipulateurs se croient à l’abri de toutes découvertes. Ils devraient savoir que rien ne se cache à long terme. Il est à prévoir que la compagnie aura à payer une amende allant jusqu’à 15 milliards de dollars. Les réserves en cas de pépin étant de 25 milliards d’euros, cette somme incroyable pourra être payée. Qu’en est-il de la réputation et l’image de cette entreprise ? Le dommage occasionné dépassera de loin les effets actuels. Je crains qu’il sera difficile que VW retrouve son intégrité. Il y aura toujours une suspicion et cela risque de faire encore plus mal. Si les ventes diminuaient drastiquement, cela aurait des incidences. Mais d’après certains médias, ce ne serait que le sommet de l’iceberg. Ils parlent de manipulation en Chine et en Europe. Nous verrons plus clair ces prochains jours. Il y a aussi la concurrence, qui évite de se faire entendre trop. Serait-elle aussi dans le collimateur ? Pour l’instant que des spéculations ! Il est à prévoir que des têtes tomberont à Wolfsbourg, le siège de cette multinationale. Martin Winterkorn, le PDG, en fera probablement les frais, même s’il n’avait pas été au courant. Si c’était vraiment le cas, on lui reprochera d’avoir failli à ses obligations. N’aurait-il pas dû empêcher de telles malversations ? Même si cela était injuste, il devra assumer ses responsabilités « politiques » et prendre son chapeau. Comme Willy Brandt après l’affaire Guillaume, l’espion de la RDA, qui était à ses côtés à la chancellerie. Le fera-t-il ? Weiterlesen