Mon but n’est pas de faire un portrait de Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, mais plutôt de parler des qualités et des aléas de la communication. Il est vrai qu’en politique elle a pris une place essentielle qui parfois à un rôle simplificateur, qui a pour but d’escamoter des informations importantes des sujets présentés, ce qui est néfaste. Je comprends parfaitement le Président Macron, lorsqu’il dit ne pas être un amateur de ce genre de joutes, mais elles sont essentielles si on doit faire passer des messages. Pour moi, dont c’est mon métier depuis des décennies, je me suis fixé une règle absolue, c’est de respecter tous ceux à qui je m’adresse, ceci en tant que journaliste et de rédacteur. L’expérience m’a démontré que le public est bien plus averti, que ce qu’on veut nous faire gober. Rien est plus déshonorant de croire qu’il n’est possible d’atteindre le peuple qu’en ayant un discours simpliste dans le fond et dans la forme. Vouloir adopter un langage bancal, parce que l’auditoire n’a peut-être qu’un certificat d’études en poche, est pour moi la forme absolue du mépris. J’ai été souvent surpris du bagage intellectuel qu’avaient des ouvriers et des paysans. Il ne me serait jamais venu en tête de les mépriser, au contraire. J’ai toujours demandé aux collègues dont j’avais la responsabilité de peaufiner leurs textes, pour des journalistes de la télévision pas une évidence, car ils font tout d’abord parler – avec raison – l’image. Je suis d’avis, comme vous pouvez vous en apercevoir dans mes articles que je publie sur Facebook, de ne pas ménager mes lecteurs en leur donnant une version « Reader’s Digest » des sujets que j’expose. Comme je ne peux pas approfondir en une seule fois ce que je veux exposer, une lecture suivie de mes textes donnera un aperçu assez profond d’une situation politique ou d’un problème de société. C’est ma ligne éditoriale. Et ce qui est essentiel dans cet exercice, c’est de parler à la première personne, de donner un avis. Il n’en est pas différemment dans la communication d’un gouvernement. Weiterlesen
Schlagwort: Macron
Les cordons de la bourse
Une vache à lait qui économise, n’est pas forcément sympathique pour tous ceux qui espèrent que l’État les soutiendra financièrement. Le budget 2018 a le devoir d’abaisser la dette, sans pour autant mettre en panne des secteurs importants pour la relance économique. Il y a la volonté de baisser les charges des entreprises, tout en économisant près de 15 milliards. Puis il faut cajoler les contribuables, afin qu’ils restent de bonne humeur. Au bout du compte tout le monde est de l’avis que c’est aux autres de serrer les cordons de la bourse. L’élaboration d’un budget n’est pas une sinécure. Il faut vraiment avoir le don d’un équilibriste pour arriver sans trop de dommages au bout du trajet qui a été fixé. Mon but n’est pas d’entrer dans les détails de ce qui a été décidé, mais plutôt d’évoquer une marche à suivre. Nous nous trouvons dans une période très précaire, où chaque pays est forcé de dépenser plus d’argent pour la défense, des sommes qui manquent cruellement dans d’autres domaines, mais qui sont inévitables. Le seul secteur de l’économie qui en profite est l’industrie de l’armement. Du point de vue de l’éthique, c’est contestable. Il est évident que lorsqu’on se penche sur un budget, quelque soit le pays, on s’aperçoit qu’une nation à elle seule n’est plus en mesure de couvrir tous les frais. Le discours qu’Emmanuel Macron a tenu à la Sorbonne m’a fait bien comprendre qu’il était de l’intérêt de tous les pays-membres de l’UE, de rationaliser leurs dépenses en mettant sur pied des projets communs. Ceci serait utile dans le domaine de la défense et de la lutte contre le terrorisme. Cela voudrait dire que chacun devrait tenir compte des intérêts de ses partenaires. En investissant dans une armée européenne, il serait possible de mieux cadrer les dépenses en ce qui concerne l’armement, en passant des commandes communes, où les frais pourraient être réduits en ne modifiant pas tous les modèles, par orgueil national. Weiterlesen
Brief vom 27.09.2017 – „Petra & Pierre im Gespräch“ (Teil 1)
Liebe Petra,
hier zwei Gedanken über Europa, die ich mir den letzten Tagen gemacht habe:
Frau Merkel in allen Ehren, aber Europa lässt sich nicht auf einer Sparflamme aufbauen. Wenn Deutschland die ganze Zeit den Zahlmeister spielt, kann nur eine kleine Maus entstehen. Es wäre sehr wichtig, ein wenig Mut zu zeige, denn es geht um die Zukunft unsere Kinder und Enkel. Es muss alles unternommen werden, um den Beweis zu erbringen, dass wir alle am gleichen Strang ziehen. Ich finde die Initiative von Emmanuel Macron sehr berechtigt. Er kleckert nicht, was für solch eine große Sache angebracht ist. Es wird immer mit dem Argument gespielt, dass Deutschland ein großzügiger Geldgeber der EU sei, aber es wird unter den Tisch gekehrt, dass das Land durch seine Exporte sehr davon profitiert – am Ende wird mehr eingenommen als ausgegeben. Es wäre so wichtig, dass Angela Merkel endlich die Weltdimension dieses Projektes richtig erkennt. Die Bedeutung unseres Kontinents ist noch durch die Isolations-Absichten von Donald Trump gestiegen. Es geht um eine neue Position Europas und dieses Gebäude verlangt Weitsicht, nicht aber Kleinkrämerei. Einmal wieder zeigt sich, dass es sich die deutsche Politik schwer macht in neuen Dimensionen zu denken. Um die Bedenkenträger zu beruhigen, könnte das Argument gelten, dass – wenn sich die Exporte Richtung Amerika verlangsamen werden- Ersatz gefunden werden muss und hier wird sich zeigen, wie wesentlich der Binnenmarkt ist. Wer Geschäfte machen will, muss den Mumm haben zu investieren. Ich habe den festen Eindruck, dass das in Berlin nicht erwünscht wird. Pragmatisch gesehen, ist jede finanzielle Hilfe gut angelegt. Was hat ein Exportland davon, wenn die potentiellen Käufer nicht die Moneten haben, um Waren zu kaufen? Anstatt Forderungen zu erheben, die Nationen zur Pleite zwingen, wie es in Griechenland der Fall ist, sollten Modelle aufgebaut werden, die die einheimische Wirtschaft wieder auf Trab bringen. Es ist die einzige Möglichkeit, einen Teil der Schulden zu tilgen, aber ich glaube, dass Frau Merkel das noch nicht kapiert hat. Wenn sie wie eine Sparbüchse agiert, wird sie für Unruhe sorgen, die letztendlich den Populismus fördert. Es kann nicht sein, dass eine ganze Generation junger Leute dem Diktat einer übertriebenen Sparpolitik zum Opfer fällt. Es ist ganz klar, dass jeder Euro, der investiert wird, nicht rausgeschmissen werden darf, daher sollten gut funktionierende Kontrollorgane eingerichtet werden, die als erstes Ziel haben würden, für Rentabilität zu sorgen. Am Ende wird es keine Verlierer geben, wenn die EU brummt!
So merkwürdig es auch erscheinen mag, glaube ich, dass es eine richtige Option ist, auf Europa zu setzen. Wenn man beobachtet, wie instabil sich die Politik in einigen Länder entwickelt, wäre es vielleicht gut, dass wir endlich Strukturen bekommen, die uns einen Halt geben. Die Pläne von Emmanuel Macron gehen eindeutig in diese Richtung. Er weiß aber genau, dass er damit einige Ressentiments entfacht. Das große Problem besteht darin, dass die EU bei dem Volk noch nicht angekommen ist. Aus meiner Sicht ist der Mangel an sozialer Nachsicht für den Einzelnen daran schuld. Wenn der Präsident bemängelt, dass für die Jugend nicht genug getan wird, kann ich nur zustimmen. Es kann nicht sein, dass in manchen Ländern am südlichen Rand des Kontinents eine so hohe Arbeitslosigkeit (was die Jüngeren angeht) vorhanden ist, dass man von einer verlorenen Generation spricht. Da darf man sich nicht wundern, wenn irrsinnige Populisten, wie die der Fünf-Sterne-Bewegung in Italien, ans Ruder kommen. Es wird den traditionellen Parteien – hauptsächlich der Linken – vorgeworfen, ihr Ziel verpasst zu haben, eine ausgewogenere und gerechtere soziale Gesellschaft aufgebaut zu haben. Eines aber steht bereits fest: diese tiefgreifenden, strukturellen Probleme können nicht alleine national geregelt werden. Sie sind einerseits von der Konjunktur, andererseits von einer gerechteren Verteilung der Ressourcen abhängig. Hier könnte der vorgesehene Etat der Eurozone die Diskrepanzen innerhalb der EU abfedern. Klar, es würde zuerst die reicheren Ländern etwas kosten, aber dann – sobald die Lage sich in den Gegenden, die benachteiligt sind – erholt hat, vermehrt wieder exportiert werden. Die Krise bekam die Autoindustrie zu spüren als in Griechenland, Italien, Spanien und Portugal viel weniger Fahrzeuge aus Geldmangel verkauft werden konnten. Um den populistischen Thesen Paroli zu bieten, müsste dies dem Volk erklärt werden. Es wäre durchaus möglich, zu beweisen, dass jeder investierte Euro eine Rendite bedeuten kann. Dieses Beispiel zeigt, dass es in unserem Interesse liegt, wenn es den EU-Ländern insgesamt gut geht und das kann nur mit vereinten Kräften entstehen. Deshalb begrüße ich die Initiative von Emmanuel Macron, der Eurozone die Mittel zu geben, konjunkturell etwas zu bewirken, ohne jedes Mal Rückendeckung der Mitgliederstaaten einholen zu müssen.
Auch wenn alles ziemlich bedrohlich aussieht, sollte man weiter hoffen.
Alles Liebe,
Pierre
//pm
Sauve qui peut !
« Nous sommes bousculés, l’audace est notre seule réponse ! », C’est ce qu’a dit Emmanuel Macron à la Sorbonne. Dans la morosité où je me trouve actuellement à cause des élections allemandes, je pourrais l’embrasser pour cette phrase. Je vis dans un pays qui est secoué comme jamais depuis la seconde guerre mondiale par une tourmente nationaliste, chauvine, en fin de compte fascisante. Et au-dessus de tout cela, malgré une cuisante défaite, la chancelière qui fait comme si cela avait été un petit incident. Ce que nous vivons en ce moment est l’effondrement d’une image de l’Allemagne qui n’existe plus depuis dimanche sous cette forme. Celui d’un pays généreux qui a eu l’audace de se remettre en question, d’une nation éprise de démocratie. Le discours courageux et passionné du président vient à point nommé. C’est maintenant, lorsqu’on se retrouve au bas de l’échelle, qu’il s’agit de la gravir. Ses propositions pour l’Europe de demain, je les approuve, car elles nous permettent à tous de nous échapper de nos contraintes nationales, qui sont étouffantes comme nous pouvons le constater outre-Rhin. Weiterlesen
UN
US-Präsident Donald Trump hat am Dienstag seine mit Spannung erwartete erste Rede bei der Generaldebatte der Vereinten Nationen gehalten.
Trump tut in seiner Rede in New York genau das, was er immer tut: Er provoziert, er droht, er rempelt. Bei aller Gewöhnung an Trumps pöbelhaftes Auftreten – seine Drohung, Nordkorea zu zerstören, beschwört ein solch entsetzliches Szenario herauf, dass man es kaum weiterdenken mag.
Denn was wäre wohl die Folge eines gewaltsamen Eingreifens der USA in Nordkorea samt Eskalation auf der koreanischen Halbinsel? Viele Tote, eine ökonomische Schockwelle globalen Ausmaßes und nachhaltig gestörte Beziehungen zwischen den USA, China und Russland. Fast könnte man bei dieser Horrorvorstellung übersehen, dass auch die Staatengemeinschaft eine Denuklearisierung Nordkoreas will.
Nur wie? Hier liegt die tiefere Bedeutung von Trumps Rede. Sie ist geprägt von Misstrauen in die Problemlösungsfähigkeit der internationalen Sicherheits- und Verhandlungsarchitektur. In Trumps Welt ist die Politik an ihrem Nullpunkt angelangt.
Solche Hassreden gehörten ins Mittelalter und nicht ins 21. Jahrhundert, twitterte der iranische Außenminister Mohamed Dschawad Sarif. Trump setze in der UN-Rede auf weitere Eskalation. Israels Ministerpräsident Benjamin Netanjahu dagegen lobte Trumps Rede. Er habe in seinen mehr als 30 Jahren Erfahrung mit den Vereinten Nationen noch nie eine kühnere oder mutigere Rede gehört.
China rief zur Zurückhaltung auf. Die Lage auf der koreanischen Halbinsel sei kompliziert und heikel. Die betroffenen Parteien sollten Zurückhaltung üben und richtige Schritte unternehmen, um zu helfen, die Spannungen abzubauen, sagte der Sprecher des Außenministeriums in Peking als Reaktion auf die Rede von Trump vor den Vereinten Nationen.
Trumps Bestrebungen zu möglichen Neuverhandlungen über das Pariser Klimaabkommen schob Frankreichs Präsident Emmanuel Macron einen Riegel vor. Das Abkommen sei nicht neu verhandelbar, so Macron im UN-Plenum. Man könne das Abkommen anreichern, mit neuen Beiträgen, werde aber nicht zurückweichen. Die Tür für die USA werde immer offen stehen.
Trumps „America first“ gilt weiterhin. Im UN-Plenarsaal wiederholte Trump sein Vorhaben, die Außenpolitik an amerikanischen Interessen ausrichten zu wollen. O-Ton: „Als Präsident der Vereinigten Staaten werde ich Amerika immer an die erste Stelle setzen!“. Genauso sollten es auch andere Staats- und Regierungschefs tun. Den UN warf er mangelnde Effizienz vor. Die USA leisten den mit Abstand größten finanziellen Beitrag zum regulären UN-Etat sowie zu den weltweiten Friedensmissionen.
Die Welt befindet sich nach Ansicht Trumps an einem Scheideweg. Man treffe sich in einer Zeit immenser Versprechungen, aber auch riesiger Gefahren. Trump nannte als Risiken den internationalen Terror, kriminelle Netzwerke und autoritäre Regime, die über Massenvernichtungswaffen verfügten. „Wir können die Welt zu neuen Höhen führen, oder sie in ein Tal fallen lassen, in dem sie nicht repariert werden kann“ (diepresse.com).
Klimaabkommen und „America-First-Doktrin“ sind gewohntes Geplänkel gegenüber der knallharten Drohung, Nordkorea total vernichten zu wollen. Wenn alles Gute nur aus entschlossenem Handeln in wohlverstandenem Eigeninteresse kommt, dann ist das egoistische Berechnung. Dieses kalte Kalkül der Macht verbindet den US-Präsidenten ausgerechnet mit dem nordkoreanischen Diktator Kim Jong-Un, mit dem russischen Präsidenten Wladimir Putin, dem chinesischen Staats- und Parteichef Xi Jinping, den Mullahs in Teheran und anderen Herrschern. Dass Trump sich in diesem Sinne an ihre Seite stellt, ist die eigentliche Botschaft des Tages.
Trump heizte mit seinen martialischen Worten Spekulationen um einen baldigen Krieg an. Er vergriff sich völlig in der Ausdrucksweise, als er Nordkorea mit der totalen Zerstörung drohte, falls es die USA angreife. Es hätte die Klarstellung gereicht, dass Nordkoreas Regime einen solchen Angriff nicht überleben werde.
Was ist von Trumps Doktrin zu halten? Sein Hohelied der Souveränität blendet zentrale Schwächen aus: Es gibt viele Beispiele dafür, in denen Nationalstaaten freiwillig, zum eigenen Vorteil, Teile ihrer Souveränität abtreten, um ihre Interessen im kollektiven Verbund besser verfolgen zu können. Auch ist „Souveränität“ stets ein bequemes Argument für Diktaturen, um Kritik an der Unterdrückung ihrer Bürger als ungebührliche Einmischung in innere Angelegenheiten abzuschmettern. Trump erwähnte den Einsatz für die Menschenrechte mit keinem Wort. Damit droht er gerade westliche Werte zu verraten.
Die Welt sieht sich schweren Konflikten gegenüber.
Vox populi !
Erreur Monsieur le Président, lorsque la colère gronde elle prend d’assaut la rue. Ce n’est pas dans les salons mordorés que l’ouvrier ou l’employé feront leurs revendications. Comme une personne connaissant bien l’histoire, il sait bien que c’est un atout de la démocratie que d’exprimer ce qu’on ressent et ceci à toutes heures et tous endroits. Je dois penser à mes différends séjours à Londres, où je me suis rendu au Hyde-Park. J’étais tout particulièrement attiré par le Speakers‘ Corner, où chaque citoyen a le droit de monter sur un cageot afin de s’adresser aux passants. Il y est aussi question de politique. C’est le principe même, du droit à la parole. Emmanuel Macron a beau dire qu’il a tout expliqué au cours de la campagne électorale et qu’il a été élu en bonne connaissance des choses, il doit continuer à convaincre, tout en sachant que la mémoire des gens est très volatile. Il faut répondre constamment « Présent », ce qui pour un dignitaire de la République est un devoir afin d’écarter tous malentendus. Mais il y a un pas que le président ne franchira pas, tout au moins je l’espère, c’est de se laisser influencer par la pression de la rue. Il faut se dire que la plupart des options qu’on choisit au cour d’une vie ne peuvent pas se faire sans critiques. Pour moi j’irais jusqu’à penser que la controverse est un bien pour un chef d’État à la recherche d’un dialogue. Même s’il peut paraître violent, c’est une prise de température nécessaire, même si le score de tels ou tels sondage peut faire mal. Plonger la tête, comme l’autruche dans le sable au moindre danger, n’est pas la bonne marche à suivre. Marie-Antoinette ne pouvait pas s’imaginer dans sa petite ferme du parc du palais royal de Versailles, que les paysans vivaient dans des conditions déplorable à deux pas de là, que la disette les prenait en tenaille. Pas non plus des morts prématurés provoquées par la disette. Elle se prélassait auprès de ses moutons et ne semblait pas entendre les cris de désespoir du peuple. Comme dans les portraits peints par Jean-Honoré Fragonard, où on y voit une jeune femme insouciante qui paraît être au-delà de la cruauté de ce monde. Weiterlesen
L’ONU Saloon
Le cow-boy a fait son entrée avec son cheval dans le saloon qu’est la grande salle de conférences des Nations Unies à New York. Il a tiré son colt de sa ceinture et à tiré en l’air. C’est lucky Donald, le justicier à la main de fer, qui n’a peur de rien et qui tout au long des journées fanfaronne. Autour de lui des balafrés, des filles de joie et une profusion de whisky. America first ! Il monte sur une table et harangue les éleveurs qui se trouvent là afin de pouvoir discuter calmement de leur ranch, du bétail et du climat qui leur redonne du fil à retordre. Lucky Donald n’en a rien à foutre. Il est là parce que il aimerait donner une raclée à ce petit gros qu’est le triste Sire Kim, un emmerdeur fini qui aimerait faire le carton parmi les rangs des paladins de Lucky ! Je pourrais continuer d’écrire de telles insanités, mais elles reproduisent bien ce qui s’est passé cet après-midi à l’Assemblée générale des Nations Unies. Le discours de Donald Trump a une fois de plus démontré à quel point ce président est primitif. Au lieu de passer outre les menaces de Kim Jong-Un, il se laisse provoquer par un mini-potentat qui n’est qu’une Fata Morgana. Le rapport de forces est ridicule. Cela me rappelle mon enfance, lorsque dans le préau de l’école j’ai été menacé par un ado qui portait un coup de poing américain. Son éducateur, car c’était un fils de milliardaire, l’incitait à me rouer de coups. Mais contrairement à Kim Jong-Un je ne l’avais pas provoqué. Je ne sais pas ce que je ressentirais si j’étais Américain. Je crois que j’aurais honte que mon chef d’État manque tellement de souveraineté. Il est en train de ruiner ce qui reste d’honneur à ce grand pays. Son rôle aurait été de mettre à sa place en deux mots le dictateur Nord-Coréen et de passer à un autre sujet. Je pense que la bêtise est un vrai danger car elle est imprévisible. Weiterlesen
Adieu le nucléaire?
L’atome a connu une croissance six fois moins importante que le duo éolien-solaire l’année dernière. Je trouve que c’est une bonne nouvelle. Mais cela démontre aussi quel chemin devra faire la France, où l’énergie nucléaire couvre encore le 75% de nos besoins électriques. L’urgence de faire baisser ce taux si élevé se traduit par l’arrêt des réacteurs de la centrale de Belleville-sur-Loire dans le Cher. Cela s’est passé peu de temps après l’annonce des défaillances de l‘usine Areva du Creusot (Saône-et-Loire). De telles nouvelles continueront à nous inquiéter car le parc des centrales prend un coup de vieux. Je pense que Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, devra prendre des mesures draconiennes. Ce qui est valable pour une voiture, devrait l’être aussi dans ce domaine. Ce n’est pas sans raison qu’une scientifique comme Angela Merkel avait décidé après la catastrophe de Fukushima de quitter le nucléaire, une décision unilatérale qui a permis à l’Allemagne de développer d’une manière non négligeable les énergies renouvelables. Les habitants en France croient encore aujourd’hui que les centrales atomiques leur garantissent un courant relativement bon marché. Il leur est difficile de comprendre que la technologie peut aussi être vulnérable. Ce qui les a amené à gaspiller leurs besoins. Ils croient encore ne pas avoir besoin de faire des économies dans la matière. Le pays est en retard en ce qui concerne l’isolement des immeubles et des pavillons privés. Il y a urgence de mettre de tels projets en route. Cela concerne aussi l’élaboration de produits light dans le parc des appareils électro-ménagés. Weiterlesen