Comme syndicaliste je trouverais qu’il serait temps que les partenaires sociaux agissent enfin positivement au lieu de faire constamment obstruction à tous progrès, comme c’est le cas en France. Il ne sert à rien de rester inamovible dans un monde en pleine mutation. Il serait temps de trouver des solutions adaptées aux conditions actuelles et celles de demain. Il ne fait aucun doute qu’une partie du travail à effectuer sera un jour fait par les automates et les robots. Je déplore cette situation, mais il ne sert strictement à rien de s’y opposer. Personne n’a pu jusqu’à ce jour faire obstruction à l’évolution aussi mauvaise soit-elle. Il serait donc opportun de réfléchir comment agir dans de telles conditions. Je trouve tout à fait regrettable qu’un des plus importants droit de l’homme soit ainsi remis en question : celui du travail. Ce n’est pas seulement une question de revenu. Il est possible de s’imaginer que la machine soit en mesure de donner à chacun un socle financier. Mais c’est avant tout une question de dignité. Sans une activité bien précise l’homme fléchit, remet en question sa présence sur terre. Aussi ringard que puisse être ma pensée, l’homme ne peut pas se réaliser que dans les loisirs. Il doit servir à quelque chose ! C’est une réalité qu’on observe chez les rentiers, qui s’ennuient malgré des revenus acceptables. Il est dans la nature humaine de vouloir contribuer à la bonne marche de l’humanité, de pouvoir s’engager d’une manière ou d’une autre pour le bien de la communauté toute entière. Ce sont ces problèmes-là dont il faut débattre. Descendre dans la rue comme cela s’est passé hier pour marquer que son refus face à un code du travail, qui pourrait par certains points être injuste pour les salariés, est légitime, mais sans une réforme bien plus radicale du monde du travail, nous n’évoluerons pas, ce que je trouve néfaste. Weiterlesen

Die WELT fragt: „War das Zeus, der vom Himmel gestiegen ist? Oder der Wiedergänger André Malraux’, des französischen Schriftstellers und Kulturministers, der anlässlich der Einweihung der Beleuchtung der Akropolis 1959 die Ehre hatte, eine große Rede zu halten?“.

Sicher ist eines: Frankreichs Präsident Emmanuel Macron hat es nicht mit den kleinen Gesten.

Bei seinem Besuch in Athen hat er zu einer Neugründung Europas aufgerufen. Dazu müsse die EU „demokratischer und souveräner“ werden, sagte Macron bei einer Rede vor der Akropolis.

Andernfalls werde der Staatenverbund auseinanderbrechen, warnte er. Der Prozess dazu müsse bald eingeleitet werden: Sechs Monate lang sollten die europäischen Völker über die Zukunft Europas beraten und reden.

Danach müsse offen politisch entschieden werden. Der Neugründungsprozess solle nach Macrons Ansicht in Athen, der Wiege der Demokratie, beginnen. Das klingt zunächst gut, mutig – und hat einen historischen Anknüpfungspunkt. Es ist Macron gelungen, sich bei seiner Rede vor der Akropolis wirksam in Szene zu setzen.

Nicht hinter verschlossenen Türen! Der Prozess dazu müsse bald eingeleitet werden: Sechs Monate lang sollten die europäischen Völker über die Zukunft Europas beraten und reden, sagte er. Danach müsse offen politisch entschieden werden, „nicht hinter verschlossenen Türen“. Der Neugründungsprozess sollte in Athen, der Wiege der Demokratie, beginnen, fügte er hinzu.

An die Jugend Europas gewandt sagte er: „Die Eule von Athen schaut leicht nach hinten. Tun Sie es nicht – schauen Sie nach vorne.“

Bürokraten und Technokraten hätten den Sinn Europas verdreht. Jungen Griechen wurde vor wenigen Jahren versprochen, die Sparmaßnahmen würden bald ihr Leben verbessern. „Was erleben sie heute? Arbeitslosigkeit und Perspektivlosigkeit“, sagte Macron. Ein solches Europa wolle niemand haben.

Der Nationalökonom und Finanzwissenschaftler Hans Werner Sinn hingegen erklärte Anfang letzten Monats, Macron lege es auf ein Europa der zwei Geschwindigkeiten an. Dies teile den Kontinent quer durch Mitteleuropa und mache Deutschland zum „Anhängsel und Zahlmeister einer neuen lateinischen Münzunion“, so Sinn.

So wolle Emmanuel Macron seinem Land Entbehrungen ersparen, wobei er den Schulterschluss mit Deutschland suche, so der Ökonom weiter. Das sei offenbar einfacher, als die darniederliegende Industrie aus eigener Anstrengung wieder fit zu machen.

Macron wolle außerdem für die Zukunft ein eigenes Parlament für die Euro-Zone mit eigenem Budget und mit einer eigenen Steuerhoheit – und der Möglichkeit, in gemeinsamer Verantwortung Schulden zu machen. Hinzu komme eine gemeinsame Einlagenversicherung für die Banken und eine Europäische Arbeitslosenversicherung, um damit „einen direkten Geldfluss vom Norden in den Süden zu organisieren“.

Nach Meinung des Kanzlerkandidaten Martin Schulz hat Macron „gute und sehr konkrete Vorschläge“ für die Reform der Europäischen Union unterbreitet, die „zum Teil auf Überlegungen aus dem EU-Parlament“ beruhten.

Für Macrons Idee eines eigenen Budgets für die Eurozone sei Schulz bereits als Präsident des Europäischen Parlaments eingetreten, hob der SPD-Politiker hervor. Damals habe Kanzlerin Merkel das „brüsk abgelehnt“. Nach der Wahl Macrons sei es „schön, dass bei ihr jetzt zumindest eine Bereitschaft zum Nachdenken festzustellen ist“.

Macron wollte diese Rede allen Sicherheitsbedenken zum Trotz auf dem Hügel der Pnyx halten, dort wo die Griechen den Staat und die Demokratie erfunden haben. Er wollte sie mit Beginn der Dämmerung halten, wenn die Hügel rings um Athen in ein rosafarbenes Licht getaucht sind, wenn die Zikaden noch zirpen, während jener blauen Stunde also, da alles möglich scheint, sogar die Neuerfindung einer so alten und inzwischen vielfach verratenen Idee wie Europa.

Viel Symbolik und Mystik, modern ausgedrückt: Show! Was bleibt sind Fragen: Wie will man das praktisch umsetzen? Wer soll das bezahlen? Wir als Zahlmeister? Drückt Macron sich nicht vor Reformen in Frankreich? Wenn diese beantwortet sind, reformieren wir „die alte Dame“ Europa!

Comme un enfant, qui pour se donner du courage, Emmanuel Macron répète constamment qu’il ne cédera pas, que les réformes entamées seront menées à terme. Il n’est effectivement pas facile d’effectuer de telles démarches dans un pays réfractaire au moindre changement. C’est ce que j’ai essayé d’expliquer à des membres du SPD, lors d’une conférence que j’ai tenue hier soir à Berlin. Il est vrai que de très gros efforts seront demandés aux Français ces prochains temps, en particulier en ce qui concerne le code du travail. Le président sait parfaitement qu’il ne doit en aucun cas céder, car il se mettrait en marge, perdrait sa crédibilité. Personne n’aime perdre des points en ce qui concerne sa popularité, Emmanuel Macron non plus. C’est la raison pour laquelle il dit à ses détracteurs que c’est le peuple qui l’a élu en tenant compte du programme politique qu’il avait défini. Sur le papier cela peut s’avérer comme exact, mais dans la réalité c’est autre chose. Le citoyens ont pris l’habitude que les politiciens leurs promettent monts-et-merveilles pendant leur campagne électorale, puis en fin de compte ignorent en partie ce qu’ils ont déclaré. Le président veut dans ce domaine faire bande à part et essayer d’imposer son programme. Je trouve cela positif, même si je n’approuve pas tout. Il est bon que la France ait un chef d’État qui ne cède pas. Mais il y a aussi un revers à cette qualité, c’est le manque de souplesse. Pour pouvoir bien gouverner, les responsables sont obligés d’adapter constamment leurs points-de-vue à la situation quotidienne. Weiterlesen

C’est dans ma maison que je devrais me sentir le mieux, protégé contre les intempéries et les intrus, mais je le suis pas. Chaque citoyen européen a du mal à s’identifier avec l’UE, qu’il considère comme étant une entité montée de toute pièce. C’est à cela qu’il faut remédier, comme nous l’a fait remarquer Emmanuel Macron lors d’un discours tenu à Athènes. Mais pour qu’il y ait identité, il faudrait que Bruxelles se préoccupe vraiment des besoins des hommes et des femmes ainsi que de leurs enfants. Cela n’est pas le cas, tout au moins jusqu’à présent. Tant que l’Europe sociale ne sera pas vraiment mise sur les rails, il ne faut pas à s’attendre à de l’engouement. Le Président aimerait doter l’UE des moyens nécessaires pour vraiment prendre les problèmes qui nous préoccupent à bras-le-corps. Il propose de mettre en place un gouvernement européen, ayant son propre budget et devant rendre compte au parlement, dont les prérogatives seraient renforcées en conséquence. Ce serait une instance qui travaillerait main dans la main avec les gouvernements nationaux et qui aurait le devoir de coordonner les différentes politiques. Un tel projet donnerait à l’UE l’autonomie dont elle a besoin et la rendrait moins dépendante des décisions nationales. Ce qui est urgent lorsqu’on observe la montée du populisme. Mais il est évident que pour réussir ce pari audacieux, il faudra que les partis modérés luttent d’une manière plus efficace contre les méfaits de ceux qui veulent nous imposer l’arbitraire. Cela reviendrait à dire de mettre en marche une prise de conscience citoyenne du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est. Je prends cette occasion pour réitéré mes vœux en ce qui concerne nos relations avec la Russie. Je pense que toute évolution de l’Europe ne pourra pas se faire dans le climat que nous connaissons actuellement. Weiterlesen

Qu’un parti en dérive, comme le PS, essaie par tous les moyens de redorer son blason, est légitime. En luttant contre la loi Pénicaud réglant le nouveau code du travail, il se met à porte-à-faux par rapport à ce qui a été décidé lors de l’ère Hollande. Ce qui l’a mené à sa perte est le fait qu’entre les idéaux et la réalité il a un fossé presque infranchissable. Je pense que toutes personnes sensées sont obligées de reconnaître que des réformes profondes sont indispensables. Je ne me suis pas rendu la vie facile en tant que syndicaliste d’admettre que plus de flexibilité est une nécessité absolue pour donner un coup de fouet à l’économie qui est toujours plongée dans la léthargie. Depuis le début du quinquennat socialiste, j’avais donné le conseil d’adapter les règles du monde du travail aux conditions actuelles, sans pour autant pousser les salariés dans la précarité. J’étais parfaitement conscient que certaines règles paralysaient la vie de l’entreprise, rendaient impossible les investissements indispensables pour qu’elles puissent prospérer. Mais en contrepartie j’ai réclamé dès le début qu’il y ait une participation effective du personnel à la destinée des entreprises. Il s’agissait à mes yeux de reconnecter les rapports, parfois plus que tendus, entre les travailleurs et les patrons. Tout en donnant à l’entreprise les moyens nécessaires de se développer, j’attendais de la part des chefs qu’ils prennent enfin compte de leurs collaborateurs, non pas en tant que négriers, mais comme des partenaires, qu’ils jettent du lest quant à leurs prérogatives et qu’ils leur donnent la possibilité de devenir actionnaires. Cela revient à dire, que les salariés devraient avoir leur place dans le conseil d’administration et financier de leurs entreprises, afin de participer à leur avenir. Weiterlesen

Emmanuel Macron a donné une grande interview dans le point, où il explique la portée politique et économique de son projet pour la France. Pour bien comprendre la démarche du président, que cela soit dans le domaine social ou européen, il faut reprendre point à point les décisions qu’il veut prendre et les insérer dans une conception globale. C’est un exercice assez périlleux, mais qui a pour but de mettre des structures plus justes en place. Je vais essayer d’analyser ce qu’il a dit et d’émettre une opinion. Le code du travail : Il s’agit en premier lieu pour lui de faire baisser le chômage en réduisant les charges des entreprises, une mesure qui devrait donner un coup de fouet à la relance. Cela ne peut fonctionner qu’à condition les allégements prévus pour les entreprises, soient liés à des conditions comme celles de maintenir et de créer de nouveaux emplois. Si le contraire devait se passer et qu’elles rationalisent leurs moyens de production au désavantage des salariés, ces dernières devraient payer plus d’impôts. La baisse des ALP : En réduisant de 5 euros l’aide personnalisée au logement, Emmanuel Macron espère faire baisser les loyers. Cette mesure fait partie d’un plan généralisé afin de réduire le prix de l’immobilier. En particulier à Paris, Lyon, Marseille et à frontière suisse, son but est de simplifier les procédures de construction et d’alléger les taxes. Cela donnerait d’après lui la motivation de construire plus. J’émets des doutes qu’on augmentant l’offre, les loyers baissent en temps normal. Même la crise de 2008 n’a pas influé comme on le pensait dans ce domaine. À voir ! Weiterlesen

Hier à eu lieu la rentrée. Le conseil des ministres s’est réuni pour débattre de la loi du travail, des mesures anti-terroristes et du budget 2018. Il en va pour Emmanuel Macron de faire respecter ses promesses électorales. Les citoyens qui l’ont élu savaient qu’il voulait à tout prix ne plus dépasser le 3% d’endettement fixé par Bruxelles. Que cela amène des coupes sombres dans le budget devrait être un secret de polichinelle. Bien sûr, cela va faire mal, mais la France ne peut pas augmenter encore plus une dette qui par ses dimensions est colossale. Il faut bien commencer par économiser, ce qui n’est pas forcément une solution miracle, mais avant que les rentrées fiscales soient plus lucratives, je ne vois pas d’autre solution que de se serrer la ceinture. Lorsque Édouard Philippe parle de baisser les impôts, je n’y vois pas clair. Je trouverais fatal que cela se fasse au détriment de l’infrastructure qui a besoin d’un sérieux coup de fouet. Si on veut générer du profit, il faut que les moyens de production soient parfais. Ils ne le sont pas, de loin. Il y a qu’à prendre le grand débit numérique comme exemple. Bien des régions ont de grands problèmes de capter correctement l’internet. Et ceci dans des endroit qui auraient besoin d’une relance économique. Mais qu’elle est l’entreprise qui voudrait s’établir dans un tel désert ? Le gouvernement a bien promis de mettre la main à la pâte, mais c’est un projet gigantesque qui coûtera une fortune. Un investissement nécessaire pour assurer au pays une plus-value. Je ne reviendrai pas en détail sur la loi du travail, l’autre chantier incontournable du président. Comme je l’ai souvent écrit, je trouve des réformes dans ce domaine indispensables. Mais j’émets des doutes que les entreprises veulent absolument promouvoir une expansion de leur outil de travail. Ni que de nouvelles se créent à cause des nouvelles dispositions. Par la baisse des coûts du travail, il est dans leur intérêt de rationaliser encore plus et d’empocher ainsi plus d’argent au détriment des salariés. Sans gardes-fous et de règles très strictes en ce qui concerne l’avenir, il serait insensé de faire des cadeaux. Weiterlesen

Non, la Pologne ne veut pas durcir les directives en ce qui concerne le travail détaché et ceci contre la demande d’Emmanuel Macron. Ce pays veut continuer d’envoyer de la main-d‘œuvre « dumping » un peu partout en Europe pour mettre du beurre dans ses épinards, et ceci au détriment des autres nations. C’est une attitude que la France ne peut plus tolérer, car elle démontre un manque absolu de solidarité. Cela m’étonne absolument pas d’un gouvernement qui foule de ses pieds de plus en plus les valeurs démocratiques, que ce soit la réforme de la justice ou son attitude par rapport à la presse. Il n’hésite pas de se comporter par rapport à l’UE comme une sang-sue et est ainsi une entrave à l’esprit communautaire. Peut-être que le président n’a pas respecté à la lettre les principes de la diplomatie, mais je trouve bon qu’il tape du poing sur la table et exprime ce que d’autres avalent sans broncher. La Pologne doit enfin comprendre, qu’étant membre d’un grand club, elle doit se conformer à certaines règles comme celles de respecter la démocratie. Elle ne le fait pas. Il est de plus en plus difficile pour les autres pays de l’union d’accepter de tels affronts. Il serait bon dans ce cas-là que Bruxelles fasse en sorte de mettre Varsovie sous pression en lui faisant entrevoir une baisse des prestations communautaires. En blessant l’esprit même du traité de Rome, la Pologne se met à l’écart. Il serait temps qu’on lui fasse comprendre que cela ne peut pas durer. Emmanuel Macron n’a pas hésité d’évoquer les problèmes qu’émanent d’une telle attitude. Bien sûr qu’on crie au scandale, à la traîtrise du côté de la Vistule. Le peuple polonais mérite mieux que cela, a-t-il déclaré en pensant à Beata Szydlo. Cette dernière lui a répondu que les affaires de son pays ne le regardaient pas, ce qui est une grave erreur. Weiterlesen