James Corney,, le patron du FBI a été limogé par Donald Trump. Il semblait avoir des preuves accablantes concernant les rapports que lui et ses conseillers avaient eu avec les Russes avant la passation de pouvoir. Certains partaient du point de vue que le Président s’était compromis d’une manière ou d’une autre et que de ce fait il était vulnérable. Les services secrets et la police fédérale étaient sur des pistes qui pourraient être désagréables si elles étaient révélées. C’est James Corney, un Républicain qui mit Hillary Clinton peu de jours avant le 8 novembre dans l’embarras en révélant de nouveaux éléments en ce qui concerne l’affaire des mails. Il s’avéra peu de jours après qu’elle ne pouvait pas donner lieu à des poursuites judiciaires. Il est évident que cette affaire causa du tort à la candidate démocrate. Un haut fonctionnaire avait ainsi pris parti, ce qui n’est pas compatible avec sa fonction. Bien entendu Donald Trump a pris ces arguments d’alors comme prétexte pour asséner à sa rivale de nouveaux coups, qui semblent lui avoir été fatal. Évidemment cela n’a gêné en aucune manière le nouveau locataire de la Maison Blanche. Mais c’est évidemment seulement lorsqu’il avait été nommé et que James Corney ne montra aucun complexe de continuer ses investigations sur la filière russe, que le Président ne se sentit pas bien dans sa peau. Il n’avait pas été question d’entériner tout simplement l’affaire. C’est la raison pour laquelle il le chassa hier de son poste. Une fois de plus Trump montre ce qu’il pense de la justice. Pour lui elle doit œuvrer uniquement dans l’intérêt national, c’est à dire le préserver de tous doutes concernant sa personne. Ce qui pourrait être une farce, est franchement inquiétant. Une fois de plus il s’attaque aux principes de la démocratie américaine, qui se déclare pour l’indépendance totale de la justice. Weiterlesen

Emmanuel Macron, comme certains autres politiciens, seront confrontés à un certaine rigueur de la part du gouvernement allemand concernant les dettes contractées au cours des années passées par certains pays de l’UE. Une remise de ces sommes est improbable, comme c’est le cas de la Grèce qui est toujours dans le rouge avec un découvert de 300 milliards d’euros. Il est évident qu’Athènes ne pourra jamais les rembourser. Mais c’est une question de principe pour la Chancelière et son ministres des finances, Wolfgang Schäuble. Dans leur mentalité il est clair que chacun doit être responsable des dépenses qu’il fait. Du point de vue comptable je peux les comprendre, mais il y a bien plus en jeu en Europe, comme l’ont démontré les élections françaises. Je serais pour un peu plus de souplesse, d’autant plus que la République Fédérale a été une des principales bénéficiaires de l’UE. Une des causes non négligeables de la crise, que tous ceux qui réclament à corps et à cris des économies, est le refus de comprendre les raisons qui ont provoqué de telles dérives. Pour pouvoir équilibrer son budget, il faut de l’autre côté de la colonne des passifs, revitaliser celle des actifs. Il faut donc absolument gagner de l’argent pour obtenir que les peuples ne sombrent pas dans la disette. Je plaiderais pour des investissements accrus au sein de l’Union. Avec une économie bien portante il sera tout au moins possible de rendre une certaine somme d’argent. Weiterlesen

Mit dem Sieg Emmanuel Macrons ist das französische Wahljahr noch nicht vorüber. Denn am 11. und 18. Juni diesen Jahres folgen die Wahlgänge der Parlamentswahlen – und sie gelten in Frankreich als mindestens ebenso wichtig. Sie bestimmen, welche Rolle ein Präsident in den kommenden Jahren überhaupt einnehmen kann.

Auch die Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) misst den Parlamentswahlen eine überragende Bedeutung zu. Denn die französische Verfassung sieht nicht nur einen mächtigen Präsidenten, sondern auch einen vom Parlament gewählten Ministerpräsidenten vor. Beide müssen zusammenarbeiten. In der Vergangenheit führte das mitunter zu Problemen. In der sogenannten Cohabitation musste etwa von 1993 bis 1995 ein sozialistischer Präsident mit einem bürgerlichen Ministerpräsidenten zusammenarbeiten. Von 1997 bis 2002 war die Konstellation genau anders herum. Schwierig war beides.

Fast 30 Prozent der unter 35-jährigen Franzosen haben im ersten Wahlgang für niemanden gestimmt. Die Jungen haben sich somit fast dreimal so häufig enthalten wie die über 70-Jährigen. Im Gegensatz zum Brexit-Referendum in Großbritannien war das aber nicht der Grund für einen Rechtsruck. Dieses Wahlverhalten kam den gemäßigten Kandidaten zugute.

Denn wenn die Jungen am Sonntag gewählt haben, dann wählten sie extrem. 30 Prozent der jüngsten Wählerinnen und Wähler stimmten für Jean-Luc Mélenchon, 21 Prozent Marine Le Pen. Bei den über 70-Jährigen waren es nur neun, respektive zehn Prozent. Die Ablehnung der Extreme gilt für alle Rentner, auch für die unter 70-Jährigen: Nur 14 Prozent von ihnen wählten Le Pen, nur 12 Prozent Mélenchon.

Offenbar ließen sich gerade die Älteren von Emmanuel Macrons jugendlicher Aufbruchstimmung mitreißen, 27 Prozent der über 70-Jährigen wählte Macron. Beliebter bei den Rentnern ist nur einer: François Fillon. Fast die Hälfte seines Elektorats waren Rentner. Während viele Wähler ihre Unterstützung für Fillon nach seinen Skandalen überdachten, blieb die klassische Wählerschaft der Republikaner ihm treu und stimmte nach dem Prinzip: Wir haben immer konservativ gewählt, also wählen wir auch diesmal konservativ.

Zählt man auch Fillon zu den gemäßigten unter den Präsidentschaftskandidaten, kann man sagen: Die Jungen wählten den Umsturz, die Alten wählten die Konstanz.

Falls Macron keine Mehrheit in der Nationalversammlung bekommen sollte und deshalb für Gesetzesvorhaben mit anderen politischen Kräften zusammenarbeiten müsste, wird eine Konstellation erwartet, die man eher als „Coalition“ denn als „Cohabitation“ bezeichnen könnte. Denn statt der klassischen Rechts-Links-Auseinandersetzung früherer Jahre könnte Macron diesmal sein Ziel erreichen, indem er je nach Thema wahlweise Bündnisse mit moderaten Abgeordneten der Linken und dem linken Flügel der Konservativen schließt.

Macrons Problem: Er ist als Erneuerer angetreten, vor allem im Wirtschaftssektor. Beobachter bezweifeln jedoch, dass er die für harte Reformen erforderlichen Mehrheiten beschaffen könnte. „Deshalb verstehe ich nicht, wieso Macron in Deutschland wie ein Heilsbringer angesehen wird“, kritisiert die DGAP. Sie verweist auch auf den zu erwartenden Mobilisierungseffekt der Gewerkschaften im Herbst gegen zu starke Einschnitte in das Arbeits- und Sozialrecht.

Es gebe in Frankreich einfach keine Erfahrung mit der für eine „Coalition“ nötigen Kompromisskultur und der ständigen Suche nach neuen Mehrheiten, so warnt man vor zu hohen Erwartungen an Macron. Schon der aktuelle sozialistische Präsident François Hollande habe etliche Reformvorschläge wegen der fehlenden Mehrheiten in der Nationalversammlung nicht durchsetzen können. Dass Macron wie Hollande das Parlament einfach mit Dekreten übergehen könnte, gilt bei Beobachtern in Paris als ausgeschlossen. Das Instrument sei verbraucht, so ein französischer Diplomat.

Die Süddeutsche Zeitung titelt: „Wahl in Frankreich – Europa ist endlich wieder angesagt“.

Aber Europapolitik ist schwierig; das wissen wir.

Hätte ein imaginärer dritter Kandidat bei der Stichwahl um die französische Präsidentschaft alle ungültig abgegebenen Stimmen für sich reklamieren können, er wäre auf sagenhafte zwölf Prozent gekommen. Etwa 4,2 Millionen Bürger gaben zwar ihren Stimmzettel ab, stimmten allerdings für keinen der beiden Kandidaten („Vote blanc“) oder beschädigten ihren Stimmzettel so stark, dass er nicht in die Wertung einging („Vote nul“).

Dies zeigt, dass der Geist Europas noch nicht alle französischen Wählerinnen und Wähler durchdrungen hat.

Le 8 mai 1945, le jour de la capitulation allemande. Peu de temps auparavant le Führer s’est suicidé dans son bunker, situé dans le parc de la chancellerie d’État. Joseph Goebbels s’est aussi donné la mort dans le même endroit après avoir empoisonné ses enfants et sa femme. Est-ce pour autant la fin des apprentis-sorciers ? Je ne le pense malheureusement pas ! Est-ce qu’Emmanuel Macron y a pensé en déposant avec le Président Hollande une gerbe sur la tombe du soldat inconnu à l’Arc de triomphe ? Personne ne le saura jamais ! Lorsqu’on sait que le NSDAP d’Adolf Hitler a commencé dans les années 20 avec sept membres, je suis sidéré que ces fanatiques aient pu ainsi embraser leur pays puis l’Europe toute entière. Ils se disaient amoureux de leur patrie, étaient d’ardents nationalistes. Ils n’avaient qu’une chose en tête, glorifier la supériorité de la race blanche et des valeurs nordiques. Tous ceux qui n’en faisaient pas partie étaient de la vermine. Des sous-hommes qu’il fallait anéantir. Des millions de juifs, de tziganes et d’homosexuels sont morts dans les camps. Peut-être pour certains un détail de l’histoire. Le 8 mai nous rappelle quelles dérives peuvent découler du racisme. Cela commence par des paroles désobligeantes contre des personnes qui nous sont étrangères pour aboutir à la violence. Ceux qui profèrent encore aujourd’hui de telles paroles devraient se dire qu’un jour l’apocalypse s’abattra sur eux. Weiterlesen

Avec 66,06% des voix, Emmanuel Macron a été élu président de la république. C’est un score magnifique, mais qui ne doit pas masquer que près de 11 millions de citoyens ont voté le FN. Comme il l’a dit hier sur l’Esplanade du Louvre, un des principaux soucis du quinquennat sera de ramener une partie importante de l’électorat de Marine Le Pen au bercail. Cela ne pourra que se faire, si une analyse de fond soit mise à l’étude en ce qui concerne les peurs et la rage d’être impuissant face à un système qui semble les avoir négligé pendant de longues années. Je ne veux en aucun jouer au rabat-joie, mais je suis conscient qu’il faut réconcilier les Français, quelle que soit leur couleur politique. Cela ne veut aucun cas dire d’approuver ce qui a pu amener certains d’entre-eux à devenir des extrémistes de droite. Il est évident que le fort chômage y est pour quelque chose, sinon le Nord et le Nord-Est de la France ne seraient pas bleu-marine. Mais il y a plus. C’est un patriotisme aussi mal interprété que l’Islam par certains des adhérents qui ne s’exprime pas dans la générosité mais dans l’exclusion. L’illusion qu’on peut ainsi se forger une personnalité est vaine. Ce n’est que dans la grandeur que cela peut se faire. C’est ce qu’il faudrait leur faire comprendre. Après avoir trouvé le pourquoi, il faudra s’atteler à leurs complexes. Cela ne pourra se faire qu’en rendant à la France sa fierté. Elle aura la tâche de donner à l’UE un caractère plus humain, de faire en sorte que les laissés pour compte se sentent compris, protégés. Un des buts principaux sera que le pays de la Révolution soit avec l’Allemagne le moteur de l’Europe. Emmanuel Macron devra en faire une cause nationale, où personne ne se sentira exclu. Un chantier énorme. Weiterlesen

La République fédérale d’Allemagne est fermement décidée de lutter contre la cyberguerre. Comme le pays entre en campagne électorale, la Chancelière a averti Vladimir Poutine à Sotchi, en début de semaine, qu’elle n’accepterait pas qu’on lance de fausses nouvelles concernant les politiciens allemands. Le Président a assuré, que c’était plutôt lui qui était victime de telles agressions. Qu’il n’avait en aucune manière l’intention de se mêler des affaires intérieures d’autres pays, une attitude impensable pour le démocrate qu’il est. Je ne vais pas commenter ses dires car je n’ai aucune preuve de sa bonne ou mauvaise foi, mais d’après ce qu’on entend, ce seraient des hackers russes qui s*amusent à fouiller dans les ordinateurs de personnes exposées et qui voleraient des documents, qu’ils manipulent à leur guise. Hillary Clinton et d’autres en sont les victimes. Je pense qu’ils arriveraient à prouver qu’une femme intègre comme Angela Merkel à des comptes clandestins aux Bahamas ou ailleurs, qu’elle a une correspondance amoureuse avec le charmant Kim Jong-un ou quelle est lesbienne et fait le trottoir de temps à autre à Berlin. Toutes ces actions sont lâches, car les personnes concernées sont à la merci de n’importe quel mensonge. Mais ce qui est pire, ce sont ceux qui essaient de tirer avantage de telles fake news. Il est à craindre que l’extrême-droite allemande veuille en tirer profit. Dans ce cas la politique a atteint un niveau des plus bas. Je pense que les internautes ne sont pas dupes et effaceront de telles légendes. Le ministère de la défense va mettre en place une unité « cyberguerre » pour essayer de combattre ce fléau, mais je crois qu’il sera difficile d’y apporter une réponse efficace. Je pense plutôt qu’il faut enfin que le public se méfie plus des nouvelles qu’on veut lui faire ingurgiter. Nous serons de plus en plus à la merci de telles insanités. Weiterlesen

Et il triompha ! Je veux parler de Donald Trump lorsqu’il apprit que la Chambre des Représentants lui donna une majorité d’une voix afin de d’éliminer l’Obama-Care. C’est une assurance-maladie obligatoire pour les plus nécessiteux, qu’il veut remplacer par un système qui les désavantage encore plus. Il est à craindre que beaucoup d’entre-eux ne pourront plus jouir de soutien en cas de maladie. Mais attention, rien n’est encore fait. Au Sénat où les Républicains ont une majorité plus tenue, il est loin d’être dit que cela passera. Beaucoup d’entre-eux, peu importe de quel clan, se sentent mal à l’aise de suivre le président, car ils savent que ce projet insensé touche aussi leur clientèle. Des blancs au revenus des plus modestes, qui dans leur désespoir et leur colère ont voté Trump aux dernières élections. C’est comme si des moutons remerciaient les bouchers pour ce qu’ils font pour eux, les mener à une mort certaine. Je ne peux pas comprendre de ce qui peut se passer dans la tête de ce personnage qu’est le président. Au lieu de s’occuper du bien-être du peuple, ce qui serait son devoir, il fait tout pour avantager sa caste au détriment de tous ceux, qui à ses yeux, sont des parasites. Ce comportement arrogant le rend tout à fait insupportable. Aller fêter la pauvreté à la Maison Blanche avec ceux qui l’ont soutenu à la chambre, est infâme. Il démontre ainsi, que tout ce qu’il a dit contre l’establishment financier et politique n’était que du pipeau. Une attitude qui caractérise les populistes d’extrême-droite, qui font tout d’abord semblant de se préoccuper de la situation des plus démunis et une fois au pouvoir les méprisent. Car pour un Trump la pauvreté est un péché. Ceux qui pour une raison ou une autre en sont touchés, salissent l’image « nickel » que les réactionnaires se font d’une nation. Weiterlesen

Lorsque Emmanuel Macron s’est adressé à près de 4000 personnes sur la Place du Vigan à Albi, il a rappelé que Jean Jaurès avait dit en 1903 aux lycéens de sa ville d’origine en parlant de la République qu’elle était « un grand acte de confiance et un grand acte d’audace. » Ce n’est pas sans raisons qu’il s’est adressé hier soir aux jeunes en prenant comme exemple, cet homme issu de la bourgeoise, converti au socialisme républicain. En 1892 Jean Jaurès a pris en protection les mineurs de Carmaux, qui faisaient la grève face à 1500 soldats. Il réussit par son engagement à convaincre le gouvernement d’alors d’intercéder en leur faveur. En 1904 il fonda avec Aristide Briand le journal « Humanité ». Une vie qui était caractérisée par son engagement social. Pour tous ceux qui avaient la même fibre en eux, il fut la personne de référence. Le 31 juillet 1914 le nationaliste Raoul Villain l’assassina dans un café à Paris. En clôturant sa campagne présidentielle sous l’égide de Jean Jaurès, le candidat du mouvement « En marche ! » a démontré de manière éclatante quelle était sa sensibilité. Une réponse ferme à tous ceux qui veulent le dégrader en un turbo-libéral œuvrant pour la grande finance. Ils n’ont pas compris qu’il était pour tous leaders de gauche nécessaire de garder une certaine dose de réalisme. C’est ce qui caractérisa aussi Jean Jaurès. Sans esprit d’entreprise il n’est pas possible de faire évoluer la République et si elle vient de la base comme chez les mineurs de Carmaux, elle démontre que le courage peut-être payant. Macron est un homme social, pour qui le sort des plus déshérités n’est pas qu’un slogan électoral. Mais il sait aussi qu’il faut générer de l’argent pour épauler les plus démunis. Weiterlesen