Au cours de son allocution à la nation du bureau ovale de la Maison Blanche, Donald Trump a à nouveau insisté que la construction du mur entre les USA et le Mexique était une question essentielle pour la sécurité, ce qui a été réfuté séance-tenant par Nancy Pelosi, la patronne démocrate de la Chambre des Représentant, qui lui reproche de faire peur à un grand nombre de citoyens, de leur jeter de la poudre aux yeux. Le président réclame 5,7 milliards de dollars pour ériger un mur, à l’égal de celui de Berlin, dans l’idée de pouvoir ainsi empêcher à de nombreux de migrants d’entrer illégalement sur le territoire national. Il a aussi évoqué le trafic de drogues. Je pense que là il se fourvoie dans des vœux-pieux. Jusqu’à présent de telles barrières n’ont jamais pu enrayer l’importation d’opiacés, au contraire. Ce conflit entre la Chambre des Représentants, à majorité démocrate, et la Maison Blanche a amené un blocage du budget de l’État. Depuis des jours un grand nombre de fonctionnaires ne peuvent plus être payés, de nombreux services sont gelés, ce qui paralyse évidemment le pays. Ce n’est pas un personnage comme Trump qui se laissera intimider par ses adversaires démocrates, qu’il accuse de livrer les États-Unis à des forces occultes, qui n’ont qu’un but, celui de lui porter ombrage. Si les démocrates ne veulent pas se dédire, ils sont eux-aussi forcés de persister. Il n’en va pour eux pas seulement d’une mesure concrète à la frontière Sud, mais plus de s’opposer farouchement à la politique isolationniste du président, de le forcer à faire machine-arrière dans tous les domaines, où il essaie de mettre en pratique de telles visions, comme dans la guerre commerciale qu’il se livre avec la Chine ou qu’il a l’intention de déclencher contre l’UE. Weiterlesen

L’Amérique se trouve peut-être aujourd’hui à la croisée des chemins. D’une part elle peut renforcer le pouvoir du démagogue qu’est Donald Trump, de l’autre elle peut le mettre en touche en lui ravissant la majorité d’une des deux chambres au congrès. Et les sondages ? Je n’y crois pas. Ce qui se passa à la présidentielle fut le contraire des pronostiques. Bien des électeurs du président ne voulaient pas avouer qu’ils avaient l’intention de porter le milliardaire new-yorkais à la Maison Blanche. Le méthode brutale pour mener sa campagne avait impressionné une majorité de citoyens. Il a fait de même pour les Midterms. Il n’a pas hésité de se servir de l’injure, de propager de fausses nouvelles, d’être discriminatoire envers les migrants qu’il a qualifié de criminels. Ce sont des arguments massues qui plaisent à un grand nombre de personnes peu sûres d’elles, souvent des blancs de la petite bourgeoisie qui voient leurs prérogatives menacées. Il y a un fait irréfutable : D’ici peu ils ne seront plus majoritaire dans le pays d’après les statistiques démographiques. Ce seront les latinos qui prendraient la tête, accompagnés d’une forte minorité noire. Pour les descendants des colons venant d’Europe un crime-lès-majesté. Ils craignent d’être rétrogradés, de se retrouver comme des quémandeurs. Un fait qui les blesse, car ils croient qu’il est légitime qu’ils détiennent les rennes du pouvoir. Barak Obama a été pour eux un coup de semonce. C’est la raison pour laquelle ils s’accrochent à un Donald Trump, qu’ils vénèrent comme un sauveur, comme un leader invincible qui pourrait sauver leur prédominance. C’est une des raisons principales pourquoi le président s’en prend d’une manière si agressive à tous ceux qui sont des hommes et femmes de couleur. La seule exception qu’il fait, ce sont les Juifs, car sa fille et son gendre, ainsi que ses petits-enfants le sont. Pour une personne qui par ses idées est proche des néonazis, un destin le moins qu’on puisse le dire, particulier. Et que sera la réponse du peuple à tout cela ? Les femmes iront probablement en masse aux urnes afin d’exprimer leur mécontentement en ce qui concerne la manière comme ce macho les a traité jusqu’à présent, comme des êtres inférieurs qui devaient se plier aux quatre volontés de leurs maris ou compagnons. C’est bien cela qui pourrait le mettre dans une situation précaire. Un être impulsif comme lui n’arrive pas à maîtriser ses paroles. Donald Trump est l’artisan de la division du peuple américain, ce qui ne devrait pas être son rôle. Un président a le devoir de rassembler, non de dresser ses adeptes contre ceux qui ne partagent pas ses opinions. Tous ceux qui déplorent cette situation aurait intérêt à mettre un frein à une telle évolution. Le seul moyen d’y arriver est de réduire son pouvoir. Ils ont l’occasion de le faire. Mais rien n’est fait. Pour ma part je ne serais pas étonné qu’il ait à nouveau une majorité. Dans un tel cas personne ne peut dire ce qui adviendra des USA. Y aura-t-il un vent de révolte ou les gens se soumettront avec fatalité à une telle situation ? Ce serait un message contre la paix, contre la dignité. Je crains que l’envolée économique mette un terme à mes espoirs, ceux de donner une leçon à cet autocrate. Weiterlesen

Et il triompha ! Je veux parler de Donald Trump lorsqu’il apprit que la Chambre des Représentants lui donna une majorité d’une voix afin de d’éliminer l’Obama-Care. C’est une assurance-maladie obligatoire pour les plus nécessiteux, qu’il veut remplacer par un système qui les désavantage encore plus. Il est à craindre que beaucoup d’entre-eux ne pourront plus jouir de soutien en cas de maladie. Mais attention, rien n’est encore fait. Au Sénat où les Républicains ont une majorité plus tenue, il est loin d’être dit que cela passera. Beaucoup d’entre-eux, peu importe de quel clan, se sentent mal à l’aise de suivre le président, car ils savent que ce projet insensé touche aussi leur clientèle. Des blancs au revenus des plus modestes, qui dans leur désespoir et leur colère ont voté Trump aux dernières élections. C’est comme si des moutons remerciaient les bouchers pour ce qu’ils font pour eux, les mener à une mort certaine. Je ne peux pas comprendre de ce qui peut se passer dans la tête de ce personnage qu’est le président. Au lieu de s’occuper du bien-être du peuple, ce qui serait son devoir, il fait tout pour avantager sa caste au détriment de tous ceux, qui à ses yeux, sont des parasites. Ce comportement arrogant le rend tout à fait insupportable. Aller fêter la pauvreté à la Maison Blanche avec ceux qui l’ont soutenu à la chambre, est infâme. Il démontre ainsi, que tout ce qu’il a dit contre l’establishment financier et politique n’était que du pipeau. Une attitude qui caractérise les populistes d’extrême-droite, qui font tout d’abord semblant de se préoccuper de la situation des plus démunis et une fois au pouvoir les méprisent. Car pour un Trump la pauvreté est un péché. Ceux qui pour une raison ou une autre en sont touchés, salissent l’image « nickel » que les réactionnaires se font d’une nation. Weiterlesen