L’Amérique se trouve peut-être aujourd’hui à la croisée des chemins. D’une part elle peut renforcer le pouvoir du démagogue qu’est Donald Trump, de l’autre elle peut le mettre en touche en lui ravissant la majorité d’une des deux chambres au congrès. Et les sondages ? Je n’y crois pas. Ce qui se passa à la présidentielle fut le contraire des pronostiques. Bien des électeurs du président ne voulaient pas avouer qu’ils avaient l’intention de porter le milliardaire new-yorkais à la Maison Blanche. Le méthode brutale pour mener sa campagne avait impressionné une majorité de citoyens. Il a fait de même pour les Midterms. Il n’a pas hésité de se servir de l’injure, de propager de fausses nouvelles, d’être discriminatoire envers les migrants qu’il a qualifié de criminels. Ce sont des arguments massues qui plaisent à un grand nombre de personnes peu sûres d’elles, souvent des blancs de la petite bourgeoisie qui voient leurs prérogatives menacées. Il y a un fait irréfutable : D’ici peu ils ne seront plus majoritaire dans le pays d’après les statistiques démographiques. Ce seront les latinos qui prendraient la tête, accompagnés d’une forte minorité noire. Pour les descendants des colons venant d’Europe un crime-lès-majesté. Ils craignent d’être rétrogradés, de se retrouver comme des quémandeurs. Un fait qui les blesse, car ils croient qu’il est légitime qu’ils détiennent les rennes du pouvoir. Barak Obama a été pour eux un coup de semonce. C’est la raison pour laquelle ils s’accrochent à un Donald Trump, qu’ils vénèrent comme un sauveur, comme un leader invincible qui pourrait sauver leur prédominance. C’est une des raisons principales pourquoi le président s’en prend d’une manière si agressive à tous ceux qui sont des hommes et femmes de couleur. La seule exception qu’il fait, ce sont les Juifs, car sa fille et son gendre, ainsi que ses petits-enfants le sont. Pour une personne qui par ses idées est proche des néonazis, un destin le moins qu’on puisse le dire, particulier. Et que sera la réponse du peuple à tout cela ? Les femmes iront probablement en masse aux urnes afin d’exprimer leur mécontentement en ce qui concerne la manière comme ce macho les a traité jusqu’à présent, comme des êtres inférieurs qui devaient se plier aux quatre volontés de leurs maris ou compagnons. C’est bien cela qui pourrait le mettre dans une situation précaire. Un être impulsif comme lui n’arrive pas à maîtriser ses paroles. Donald Trump est l’artisan de la division du peuple américain, ce qui ne devrait pas être son rôle. Un président a le devoir de rassembler, non de dresser ses adeptes contre ceux qui ne partagent pas ses opinions. Tous ceux qui déplorent cette situation aurait intérêt à mettre un frein à une telle évolution. Le seul moyen d’y arriver est de réduire son pouvoir. Ils ont l’occasion de le faire. Mais rien n’est fait. Pour ma part je ne serais pas étonné qu’il ait à nouveau une majorité. Dans un tel cas personne ne peut dire ce qui adviendra des USA. Y aura-t-il un vent de révolte ou les gens se soumettront avec fatalité à une telle situation ? Ce serait un message contre la paix, contre la dignité. Je crains que l’envolée économique mette un terme à mes espoirs, ceux de donner une leçon à cet autocrate. Weiterlesen

Un candidat qui n’a que l’injure en tête, n’est pas très convainquant. Donald Trump, lors de son premier discours de candidat officiel des Républicains, n’a pas évoqué son programme. De dire que les USA retrouveraient leur lustre grâce à lui, est mince, plus que mince. Il n’a pas parlé précisément de son programme mais de la haine qu’il ressentait contre Hillary Clinton qu’il aimerait voir en prison. Pauvre Amérique ! En être arrivé là est un signe évident de déchéance. Les citoyens ont les dirigeants qu’ils méritent ! On en n’est pas encore là, mais je crains que le pyromane qu’est Trump, puisse mettre le feu aux poudres. C’est la raison pour laquelle son ignorance est un danger. Il reste à mes yeux un guignol. On pourrait en rire si l’enjeu n’était pas si important. Il est à craindre que les électeurs, qui on en ras-le-bol, aient recours à lui et se disent « après moi le déluge ! » Si c’est cela la démocratie, elle se trouve en mauvais état. L’oral qu’il a passé était totalement insuffisant pour un future locataire de la Maison Blanche. Il est tout à fait incapable de dire ce que sera sa politique étrangère, quel rôle les USA devraient jouer dans le monde. Construire un mur à la frontière avec le Mexique est une ineptie. Il aura beau vouloir discriminer tous ceux qui ont l’intention de s’installer aux États-Unis, comme les musulmans par exemple, il échouera. Tout ce qu’il dit est négatif. On ne peut pas gouverner un pays ainsi. J’en appelle au bon sens, mais je crains fort que les gens sont plus ou moins aveugles. Trump représente pour eux la colère contre l’establishment. Le système politique classique. Hitler en a fait de même pour installer ensuite un régime de terreur. Même si on faisait de la pédagogie, ses supporteurs continueraient à le soutenir. Et en ce qui concerne la politique intérieure, il est à craindre que les pauvres deviennent plus pauvres et que les riches amassent de plus en plus de ressources. Et il y a la question du racisme. Il risque de devenir virulent, tout particulièrement chez les blancs au revenus modestes. Il faut absolument trouver des responsables! C’est le seul moyen des démagogues, celui de discriminer tous ceux qui pourraient s’attaquer à lui. Weiterlesen

Que faut-il encore ? Les morts innocents de Californie ne suffisent probablement pas pour infléchir les Républicains afin qu’ils approuvent un contrôle des armes aux USA. Souvent des piétistes, pour qui la vie devrait avoir, du point de vue religieux, la priorité absolue. Mais non, pouvoir tuer à sa guise fait partie à leurs yeux de la liberté ! Cela remonte du temps où les pionniers faisaient le carton sur les indiens. Chacun devait être en mesure d’assassiner autrui, pardon, de se défendre. Les mentalités ne semblent pas avoir évolué. Cela jette un voile sombre sur le système démocratique des États-Unis. Il est parfaitement discriminatoire, ceci dans un pays, où des noirs sont souvent abattus sans raisons évidentes par la police. Aussi là on leur concède le droit de vie et de mort. Il va sans dire qu’une telle attitude me gêne énormément. Elle m’incite à ne pas accorder ma confiance à cette nation, qui devrait être éprise de liberté. C’est le cas sur le papier, mais bien moins dans les faits. Il est à craindre que le lobby des armes continue à faire la pluie et le beau temps. Quel serait le politicien ayant le courage de le contredire ? Mêmes les Démocrates hésitent à les combattre frontalement. Ils condamnent certes les excès, mais sont assez réservés dans ce domaine. Le revolver ou le fusil sont pour les citoyens le gage qu’ils ont droit de sauvegarder, aussi avec la violence, leur individualité. Les armes sont aussi considérées commun rempart contre la mainmise de l’État. Mais ne nous faisons pas d’illusions, la liberté n’est pas de mise dans un pays, où les disparités sociales sont aussi élevées. Weiterlesen

Vouloir s’accaparer de la République et s’assimiler à ses valeurs, n’est pas un péché. Mais lorsque un parti prend un nom en otage, il en écarte tous ceux qui ne partagent pas ses vues. Nicolas Sarkozy en est sûrement conscient, mais à long terme cela peut le paralyser. L’exemple le plus connu actuellement est celui des USA, où les deux formations dirigeant le pays, s’engagent très loin si on en croit leur patronyme. Les règles de la démocratie n’ont rien à voir avec une couleur politique, non plus celles de la république. J’irais plus loin : c’est de l’usurpation ! En Allemagne un groupuscule d’extrême-droite avait aussi choisi ce titre. Les idées qu’il défendait étaient à des années lumières de la volonté affichée lors de la révolution de 1789 de faire respecter les droits de l’homme. Mais n’oublions pas qu’en France l’esprit républicain a vu le jour dans le sang, qu’il a fallu des milliers de morts pour imposer sa philosophie. Passons… Le nom qu’on donne à un enfant n’est pas un geste médiatique, il devrait impliquer un idéal. En ce qui concerne le nouveau-né de Nicolas Sarkozy, il n’y aurait aucune raison que cela soit différent. L’esprit de tolérance doit figurer en tête même s’il n’est pas forcément populaire. Et ceci peu importe quelle couleur on représente. Respecter le camp adverse serait un premier pas. On en est loin ! Weiterlesen